(Minghui.org)

Une autre pratiquante, que j'appellerai pratiquante A, m'a exhortée d'écrire au sujet des pratiquants qui sont persécutés à mort. J'ai dit que je ferai de mon mieux. Dans le processus, un autre pratiquant, pratiquant B, m'a conseillée d'écrire l'article avec soin. Ses paroles étaient comme un seau d'eau froide qui a éteint mon enthousiasme. Je me considère comme une débutante en écriture. J'ai travaillé très dur déjà et ma compétence ne se limitait qu'à ça. Je voulais presque refuser d'écrire l'article.



  • Par l'auteur


Bonjour respectable Maître! Bonjour compagnons de cultivation!


C'est déjà la période pour la huitième conférence de partage d’expériences par Internet pour les pratiquants de Chine. Je voudrais écrire sur mon expérience de cultivation en tant que correspondante de Minghui au cours de l'année passée et faire un compte-rendu au Maître et aux compagnons de cultivation.


1. Bien étudier le Fa et trouver une tâche de rectification par Fa qui me convient


J'ai retrouvé ma liberté en janvier dernier après avoir été incarcérée pendant quatre mois. En mai, j'ai voyagé dans la ville où j'ai fait mes études secondaires. La ville avait beaucoup de pratiquants, et de nombreuses tâches de rectification par Fa étaient en cours. Je voulais me joindre au groupe et commencer à travailler, mais personne ne pouvait m'aider parce qu'ils étaient tous très occupés. J'ai pensé que peut-être l'affinité karmique n'était pas encore établie.


J'avais quelques économies et je suis restée chez un pratiquant âgé. Je n'avais pas senti le besoin de me hâter pour chercher un emploi. Je me suis installée pour étudier tranquillement Dafa et faire les exercices. Chaque matin, le pratiquant âgé et moi, nous nous levions tôt et faisions les exercices à la même heure que tous les pratiquants du monde entier. Nous étudiions ensuite une leçon du Zhuan Falun. Dans la soirée, nous allions étudier le Fa en groupe. J'essayais d'étudier le Fa autant que je pouvais dans d'autres périodes aussi. J'ai demandé au Maître: «Veuillez arranger quelque chose à faire qui me convienne.»


Un jour, le pratiquant âgé m'a dit qu'il avait écrit plusieurs fois sur son expérience de persécution, mais le coordonnateur trouvait que ce n'était pas suffisamment bon et ne l'avait pas publiée. Alors je l'ai aidé à corriger son article et je l'ai fait publier. Depuis, de plus en plus de pratiquants m'ont demandé de les aider pour leurs articles.


J'ai développé une pensée ferme dans mon esprit: «J'utiliserai les capacités que le Maître m'a données et la sagesse que Dafa m'a donnée pour aider les pratiquants persécutés à écrire sur leurs expériences, pour exposer la perversité et remplir leurs grandes missions historiques et responsabilités.»


2. Améliorer mes capacités de rédaction dans le processus d'écrire des articles


Au début quand j'ai commencé à aider les compagnons de cultivation à écrire leurs expériences de persécution, je n'avais pas beaucoup de connaissance sur la façon de procéder. J'ai étudié la psychologie à l'université. Le Maître a dit:


«En fait pour beaucoup de choses, si vous le dites ou en parlez avec un coeur paisible et une respiration harmonieuse, vous les traitez raisonnablement, vous allez découvrir que votre sagesse coule comme une source, en plus chaque phrase est pertinente, chaque propos est vérité.» (Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain)


J'ai eu immédiatement beaucoup de confiance en moi. Je sentais que lorsque le Maître était près de moi, aucune tribulation ne pouvait m'arrêter.


Mais quand j'ai véritablement écrit les articles, mes pensées et mon raisonnement n'étaient tout de même pas suffisamment clairs. Je pensais qu'un bon article exposant la persécution ne devait pas seulement exposer la persécution des pratiquants de Dafa et dissoudre la perversité dans les autres dimensions, mais aussi supprimer la perversité dans cet espace et l'empêcher de commettre davantage d'atrocités. D'un autre point de vue, il devrait sauver les êtres qui ont été trompés par les mensonges de la perversité.


Plutôt que d'être lu uniquement par des pratiquants, les articles que nous écrivons exposant la persécution doivent en premier lieu être lus par des êtres. Le Maître a dit:


«...capable de penser réellement aux autres vies en se mettant à leur place.» (Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-unis 2002)


Par conséquent, nous devons utiliser l'angle des gens ordinaires et utiliser les raisons acceptables pour eux d'écrire les articles. Nous devons leur dire la magnificence de Dafa et la cruauté de la persécution. Quand je corrigeais les articles, j'essayais de suivre la structure de la langue des gens ordinaires et le mécanisme de pensée autant que je pouvais.


Le Maître a dit:


«Alors, aux niveaux encore plus élevés, vos pensées deviennent de plus en plus pures, et les choses issues de vos pensées ainsi que vos paroles sont très propres. Plus elles sont propres et simples, plus elles correspondent au principe de ce niveau de l'Univers. Les mots pénètrent droit au cœur des gens, touchent le fond des pensées, et la partie la plus microscopique de leur vie. Dites-moi, quelle est la grandeur de leur puissance ?!» («Enseignement de Fa à la conférence de Fa en Suisse»)


Chaque fois que j'écrivais un article, j'émettais toujours la pensée droite pour me purifier afin que mon cœur soit le plus pur possible pendant la rédaction.


Beaucoup de pratiquants m'ont décrit la souffrance mentale et physique qu'ils ont endurée. Quand j'ai décrit leurs expériences, les pratiquant ont dit avec émotion: «C'est exactement cela. C'est très bien écrit et correct.»


J'ai fait de nombreuses grèves de la faim durant mes deux années d'incarcération. J'ai été souvent torturée, mais je n'ai jamais trahi le Maître et Dafa. Vu ma propre expérience, je pouvais bien sympathiser avec les sentiments d'autres pratiquants concernant leurs souffrances physiques et mentales. En écrivant sur leurs souffrances, je n'ai pas utilisé des phrases avec des tournures élégantes ou recherchées pour rendre émouvants leurs récits, j'ai écrit mes vrais sentiments afin que les lecteurs puissent sentir que chaque mot était réel. Chaque mot est devenu plus substantiel et portait mon propre message.


3. Éliminer l'interférence dans d'autres espaces


La pratiquante A m'a exhortée d'écrire sur les pratiquants qui sont persécutés à mort. J'ai dit que je ferai de mon mieux. Dans le processus, le pratiquant B, m'a conseillée d'écrire l'article avec soin. Ses paroles ont été comme un seau d'eau froide qui a éteint mon enthousiasme. Je me considérais comme une débutante en écriture. J'ai travaillé très dur déjà et ma compétence ne se limitait qu'à ça. De plus, je n'ai pas fait des études de lettres. Je voulais presque refuser d'écrire l'article. Je sentais qu'il y avait une énorme montagne devant moi et j'étais déprimée. Ensuite j'ai pensé au Fa du Maître:


«C’est le Xiulian, alors vous ne devez pas être impressionné par les difficultés. Peu importe, aussi difficile que ce soit, le chemin donné par le Maître est assuré pour que vous puissiez le traverser. (Applaudissements) À condition que votre Xinxing s’élève, vous pourrez le traverser.» (Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain)


J'ai senti ma pensée droite se renforcer. Le Maître a aussi dit:


«La Loi de Bouddha est sans limites!» (Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à Manhattan 2005)


J'ai pensé:«Le Maître m'aidera, c'est sûr.»


Par coïncidence j'ai trouvé plus tard sur le site Minghui un article expliquant comment écrire des reportages. J'ai fait heshi avec mes mains et remercié le Maître. J'ai passé toute la nuit sans dormir pour lire les articles pertinents, et je n'ai cessé de pleurer. J'ai senti la grande bienveillance du Maître. J'ai pensé: «Maître, je travaillerai dur pour améliorer mes capacités de rédaction afin que je puisse mieux valider Dafa, et ainsi je réduirai le fardeau pour les pratiquants qui travaillent sur le site Minghui.»


Quand j'ai écrit un article sur un pratiquant mort des suites de la persécution, l'interférence de la perversité dans d'autres espaces était très forte. La pratiquante A a vu que mon visage était pâle et mon corps faible. Je lui ai dit que je faisais de mauvais rêves dès que je dormais et que je n'arrivais pas à m'endormir. Ce n'est qu'en écoutant Pudu ou Jishi que les choses se sont améliorées. La pratiquante A m'a dit que pendant qu'elle recueillait des preuves pour ce cas, elle aussi a eu beaucoup de perturbations.


Après avoir partagé nos expériences, nous nous sommes davantage rendu compte de l'importance de cet article pour supprimer la perversité. Après avoir terminé l'article, j'ai écrit quelques articles ayant un lien avec lui. Je sens que j'ai pu traverser et franchir beaucoup de difficultés, et l'interférence de la perversité diminue.


4. Élever mon xinxing en écrivant des articles


Le Maître a dit:


«Le Falun Dafa consiste à se cultiver et pratiquer, pas à travailler.» («Ce n’est pas le travail c’est le Xiulian», Points essentiels pour un avancement diligent)


J'ai gardé en mémoire ce que le Maître a mentionné et j'ai traité la rédaction d'articles comme un processus de cultivation. En aidant les compagnons de cultivation à écrire ou corriger des articles, il y a partout des occasions pour élever mon xinxing.


Un jeune pratiquant a été une fois persécuté dans un camp de travaux forcés. Quand je l'ai aidé à corriger l'article, il a insisté pour dire «police» au lieu de «police perverse», pensant qu'elle n'était pas si perverse. Je lui ai expliqué avec émotion: «La police torture les pratiquants, les frappe, leur ordonne d'écrire des déclarations de garantie, et tu as subi de la pression pour céder. N'est-elle pas perverse? Il semble que tu as peut-être le syndrome de Stockhom (un phénomène psychologique où les otages expriment des sentiments positifs envers ceux qui les capturent).» Voyant qu'il était rebuté par ma réaction émotionnelle et demeurait ferme dans sa conviction, je me suis calmée et lui ai dit que nous devrions en reparler dans quelques jours.


J'ai exprimé mon opinion à d'autres pratiquants, qui étaient tous d'accord avec moi. Je suis même allée parlé au coordonnateur de notre grand groupe d'étude de Fa. Il était aussi d'accord avec moi. Mais quand j'étais prête à partir pour convaincre le jeune pratiquant, j'ai ressenti l'attachement fort que j'avais à insister sur ma propre opinion. Je me suis dit: «Même si j'ai raison, je dois mettre de côté mes propres pensées et respecter son opinion. Que ce soit «police perverse» ou «police», l'article ne sera pas très affecté.» J'ai aussi trouvé un autre attachement chez moi, qui est le sentiment. Le pratiquant était deux ans plus jeune que moi. Il m'a toujours traitée comme une sœur aînée et nous nous connaissions depuis dix ans. J'étais désolée pour lui pour ses souffrances et pour avoir laissé une mauvaise marque dans sa cultivation. Le pire était qu'il n'était pas clair sur les principes de Fa. Voyant nos insuffisances, j'ai traité cette expérience comme une occasion pour moi de m'élever. J'ai adopté son opinion et envoyé l'article.


La pratiquante C a été emprisonnée deux fois dans des camps de travaux forcés. Elle s'est opposée à la persécution et est sortie des camps. Pendant longtemps, elle n'a pas voulu exposer la persécution dont elle a souffert. Après avoir eu une discussion avec elle, elle a compris que nous devrions exposer la persécution, mais elle avait toujours peur. Peu de temps après, elle a finalement accepté que ses expériences soient écrites. Après que je les aie écrites pour elle, elle voulait que je change l'article pour qu'il semble qu'il était rédigé à la troisième personne. J'ai fait la modification, mais après l'avoir lu, elle a décidé de ne pas le publier. Elle m'a dit: «Excuse-moi de t'avoir fait travaillé pour rien.» J'ai dit: «Il n'y a pas de problème. Voilà ce que je devrais faire. Je l'enverrai à Minghui quand tu auras pris une décision.» J'ai expliqué sa situation à d'autres pratiquants, qui l'ont encouragée à faire publier l'article. Finalement elle a accepté.


Durant ces derniers mois pendant lesquels j'aidais la pratiquante C, ma capacité a continué à se développer. À chaque fois que je sentais la fatigue, je me remémorais la conférence du Maître:


«C'est une sorte de tolérance immense, un état de Compassion envers les vies, de pouvoir tout comprendre avec une intention bienveillante. Pour le dire avec une phrase humaine, ils peuvent tous comprendre les autres.» (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002)


Après avoir aidé la pratiquante D à publier son article, elle m'a dit qu'il y avait quelques erreurs en raison du défaut de sa mémoire. J'ai dit que nous pouvions écrire à l'éditeur de Minghui pour faire les corrections. J'étais quelque peu mal à l'aise. J'ai toujours pris ma rédaction très au sérieux et relu minutieusement les articles que j'avais écrit. J'ai pensé que je devrais dire à l'éditeur de Minghui que c'était causé par la pratiquante D qui s'était trompée plus que de laisser apparaître que j'avais fait l'erreur. J'ai eu l'impression que ma pensée n'était pas conforme au Fa. C'était un attachement au désir de se faire valoir, et je devais l'éliminer. C'était une occasion que le Maître m'a offerte pour m'élever. Le Maître a dit:


«[…] tout cela ce ne sont que des marches offertes pour votre Xiulian, des marches pour vous élever.» (Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa)


Finalement j'ai écrit à l'éditeur concernant l'erreur, mais je n'ai pas mentionné la cause.


5. Les pratiquants de Dafa sont en unité – Merci à tous les compagnons de cultivation chez Minghui pour leur dévouement désintéressé


Le Maître a dit:


«[...] beaucoup de disciples de Dafa ont bien cultivé. Chaque fois que je vous vois bien faire et en particulier chaque fois que vous coopérez les uns avec les autres comme un tout et que vous avez un grand impact, la multitude des divinités est saisie d'admiration. Vous avez joué un rôle important en clarifiant la vérité et en vous opposant à la persécution. Tirez parti de votre force et mettez en oeuvre les pensées droites des disciples de Dafa, faites toujours mieux. Que vous fassiez bien, ce fait en lui-même effraie la perversité.» (Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique)


À chaque fois que je lis ce paragraphe, je ne peux m'empêcher de pleurer. L'encouragement du Maître m'aide à avancer diligemment.


Au cours de la rédaction d'articles l'année dernière, chaque fois je lisais avec attention les changements faits par l'éditeur de Minghui. Mes capacités de rédaction ont continué à s'améliorer. J'ai vécu plus profondément la responsabilité qu'ont les éditeurs de Minghui envers les articles.


Pour s'assurer de l'exactitude des articles, je travaille avec un pratiquant âgé pour corriger les articles ensemble avec le principal intéressé de chaque article. Le pratiquant âgé a 65 ans, il est plus vieux que mon propre père. Peu importe le mauvais temps, même dans la chaleur estivale ou le froid hivernal, il ne se plaint jamais. Il m'emmène sur sa motocyclette là où je dois me rendre. Parfois quand je suis très occupée, il emmène le principal intéressé dans sa propre maison. Quand les pratiquants hors de la ville viennent travailler sur l'article, il les laisse rester chez lui.


L'année dernière, j'ai écrit plus de 90 articles. Même si en surface c'est moi qui écris les articles, en réalité c'est le résultat des efforts de tout le monde, y compris quelques coordonnateurs de différents districts qui aident tranquillement. Je ferai encore plus d'efforts dans le futur.


Merci Maître et compagnons de cultivation.



Traduit de l'anglais au Canada