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Raconter « l'incident de l'auto immolation » de la Place Tiananmen

1 mars 2012 |   Écrit par Hua Yun

(Minghui.org)


Il y a onze ans, le 23 janvier 2001, cinq individus se sont eux-même immolés par le feu sur la Place Tiananmen à Pékin. Quelques heures après l’événement, des extraits de l’événement macabre étaient diffusés en continue sur les médias contrôlés par l'état dans toute la Chine ainsi qu'autour du monde avec des reportages prétendant que les auto-immolés étaient des pratiquants de Falun Gong. L'incident a choqué le monde entier et en Chine l'opinion publique est passée du respect et de la sympathie pour le Falun Gong à la méfiance et la diffamation. Toutefois, une analyse de l’événement montre clairement que l'auto-immolation était une fabrication du Parti communiste chinois (PCC) organisée pour discréditer le Falun Gong.


Le porte-parole du PCC, contrario à ses pratiques habituelles, a diffusé l'incident dans le monde entier une heure après, prétendant que cinq pratiquants de Falun Gong s'étaient immolés sur la Place Tiannamen. Le régime a plus tard changé le nombre pour sept. Ce même jour, le site Internet Minghui/Clartés et Sagesse a publié une déclaration du Centre d'information du Falun Dafa intitulé « Les points douteux de l’événement des immolations par le feu place Tian An Men. » L'article demandait une enquête indépendante sur l'incident. Plus tard, les pratiquants de Falun Gong ont mis en évidence plusieurs incohérences dans l’événement tel que décrit par le régime du PCC et a mis à jour comment le PCC a orchestré « l'auto immolation » dans le but de discréditer le Falun Gong et d'instiller la haine contre la pratique. Avec le public qui soutenait la persécution alors en place depuis un an et demi, le PCC a utilisé l'auto-immolation pour se trouver une excuse pour intensifier la persécution du Falun Gong.


Se faire du mal à soi même est contre les principes du Falun Gong


Les principes du Falun Gong défendent clairement de tuer, y compris le suicide. Un fait incontestable est qu'au cours des 11 années précédant « l'auto-immolation » il n'y avait eu aucun cas d'auto-immolation parmi les pratiquants de Falun Gong, que se soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la Chine.


Une résistance pacifique à la persécution


Face aux mensonges et aux diffamations du PCC, les pratiquants de Falun Gong résistent à la persécution et clarifient les faits aux gens d'une façon pacifique et rationnelle depuis plus de dix ans, à l'intérieur comme à l'extérieur de la Chine. Depuis les douze dernières années de persécution brutale, les pratiquants de Falun Gong ont continuellement clarifié les faits aux gens en Chine continentale grâce à différents moyens pacifiques et rationnels, dont parler en personne avec les gens, faire des appels téléphoniques et distribuer des dépliants et des périodiques d'information. De personne à personne et par les mots imprimés, les pratiquants ont présenté les faits au sujet du Falun Gong ; comment le Falun Gong enseigne aux gens à être bon et gentil, comment la pratique bénéficie aux gens physiquement et spirituellement ainsi qu'exposer la persécution brutale des pratiquants en Chine.


Les pratiquants de Falun Gong en Chine continentale risquent le danger d'être arrêtés, les travaux forcés et la prison pour avoir clarifié les faits aux gens. Ils persévèrent pour que les gens (incluant ceux qui ont pris part à la persécution ) ne continuent pas à être trompés par les mensonges du PCC et aussi pour que plus de gens puissent bénéficier des principes du Falun Gong d'Authenticité-Bienveillance-Patience.


Les pratiquants de Falun Gong à l'extérieur de la Chine participent souvent à des activités communautaires – des festivals, des défilés et des ateliers – pour apporter la beauté de l' « Authenticité - Compassion - Patience » aux habitants de leurs régions. Plus d'une centaine de pays ont adopté le Falun Gong dans le monde entier. La rationalité et le comportement paisible des pratiquants de Falun Gong a permis aux gens de percer à jour les mensonges du PCC, de comprendre le Falun Gong et de voir la brutalité de la persécution.


« L'auto immolation » truffée d'incohérences


L’événement fabriqué de « l'auto-immolation » orchestré par le PCC contient plusieurs failles et des incohérences, qui ont été exposées depuis longtemps. Le 4 février 2001, le Washington Post a publié un reportage intitulé « Un feu humain allume le mystère chinois. » Le journaliste avait fait le voyage jusqu'à Kaifeng, la ville natale de Liu Chunling, une des auto-immolés, pour faire une enquête. Il a rapporté que les voisins de Liu avaient dit « … personne ne l'a jamais vue pratiquer le Falun Gong. »


Les émissions « Point de mire » de la CCTV, porte-parole du PCC, étaient pleines d'incohérences qui mettaient en évidence la tromperie. Par exemple, la police ne se promène pas habituellement avec des extincteurs quand elle patrouille sur la Place Tiananmen. Toutefois, le 23 janvier 2001, un équipement imposant d'extincteurs était prêt sur la Place Tiananmen. Peu de temps après que « l'auto-immolation » ait commencée, la police a été en mesure de fournir plus de vingt extincteurs et des couvertures contre le feu sortis de deux fourgonnettes de police, en quelques minutes, pour maîtriser cet incident « soudain. »


Des journalistes, porte-paroles du régime, avaient déjà été informés de ce qui allait se produire. Ils étaient sur place, avec leur matériel, prêts à prendre des photos bien cadrées de la scène de près ou de loin, même de prendre des photos en gros plan. Le PCC a répliqué que le télé-objectif qui avait pu prendre une vue panoramique de la Place était une caméra de surveillance sur le toit du Grand hall du peuple. Il y a en effet une caméra de surveillance à cet endroit, mais la lentille était dirigée de telle sorte qu'elle puisse prendre ce qui se passait au niveau de « l'auto-immolation. » Il y a d'autres aspects discutables dans le reportage de ce qui d'ordinaire aurait dû être un événement chaotique et un défi à documenter, par exemple, les slogans des auto-immolés clairement enregistrés, des plans rapprochés soigneusement mis en scène, et même l'image de l'enfant hurlant pour sa mère qui a été soigneusement cadré.


D'autres détails inhabituels indiquant qu'il s'agit d'une tromperie comprennent ce qui suit. Après « l'auto-immolation » la petite fille Liu Siying (la fille de Liu Chunling), sensée avoir subi une trachéotomie après avoir été sévèrement brûlée, a pu être interviewée seulement quatre jours plus tard et pouvait même chanter ; la bouteille de plastique de Sprite qui soi-disant contenait de l'essence est restée intacte entre les jambes de « l'auto-immolé » Wang Jindong après le feu ; le policier tenant la couverture contre le feu derrière Wang Jindong a attendu que Wang ait terminé de crier les slogans avant de lui mettre la couverture sur la tête. Ces scénarios, incompatibles avec une situation de la vraie vie, suggèrent assez clairement que cet événement était entièrement une mise en scène.


Un autre duo mère/fille qui a participé à « l'auto-immolation » comprend Chen Guo et sa mère. Une camarade de classe de Chen Guo au conservatoire central de musique, Wang Bo, a révélé que Chen Guo avait déjà pratiqué le Falun Gong mais qu'elle avait arrêté la pratique plus tard. Elle est plus tard allée à Kaifeng pour étudier. Elle n'était pas pratiquante de Falun Gong. Wang Bo et sa famille ont souffert de beaucoup de persécution pour avoir révélé les faits.


La première diffusion de CCTV de l'incident de « l'auto-immolation » prétendait qu'il y avait des journalistes de CNN sur place et affirmait que c'était CNN qui avait filmé toutes les scènes. Mais CNN a immédiatement émis un communiqué démentant que les enregistrements vidéo étaient de CNN.


Après que les incohérences aient été exposées une à une, la diffusion en direct du « procès » du PCC et de la condamnation des participants à la mi août 2001, ne contenait plus les extraits vidéos discutables, remis en question par le monde extérieur. La scène montrant Liu Chunling recevant un coup sur la tête avec un objet lourd avant de tomber, était également retirée de la diffusion.


Début 2002, la journaliste Li Yuqiang, qui a participé au « reportage » de « l'auto-immolation » depuis le début et qui était responsable de la fabrication d'autres rumeurs pour piéger le Falun Gong, a tenu un soi disant « forum » avec des pratiquants de Falun Gong détenus au centre d'éducation légale de Hebei (en réalité un centre de lavage de cerveau et une prison illégale pour persécuter les pratiquants de Falun Gong.) Quand les pratiquants de Falun Gong l'ont remise en question à propos des faiblesses dans l'histoire de « l'auto- immolation », en particulier pour la bouteille de plastique de Sprite intacte et les cheveux de Wang Jindong après le feu, Li Yuqiang a admis qu'ils avaient placé la bouteille de Sprite entre les jambes de Wang et que les images était un tournage ultérieur arrangé.


Le 8 novembre 2003, le film de NTDTV « Faux Feux » (« False Fire ») qui examine et analyse les points douteux de l'incident de « l'auto-immolation » sur la Place Tiananmen a gagné un prix honorifique au 51e festival du film international de Columbia.


Le PCC a tenté de ternir le Falun Gong en orchestrant des incidents extrêmes comme l'auto-immolation. Toutefois, face aux faits, de plus en plus de gens ont compris la beauté du Falun Dafa et ont vu clair dans les mensonges du PCC.


Les pratiquants de Falun Gong vont continuer de résister à la persécution et de clarifier les faits aux gens d'une façon pacifique et rationnelle jusqu'à ce que la persécution prenne fin.



Traduit de l'anglais au Canada