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Les interrogateurs du Bureau 610 du Shandong recourent à tous les moyens « à part le prélèvement d’organes à vif »

11 avril 2012


(Minghui.org)


Par un correspondant de la Province du Shandong, Chine



Le 16 février 2012, deux pratiquantes de la ville de Laiyang, dans la Province du Shandong ont été arrêtées par le Bureau 610 de la ville de Weihai. Des agents leurs ont volé leurs effets personnels et les ont interrogées sous la torture. L’agent féminin du Bureau 610, Huang Furong les a menacées: «Nous nous occuperons de vous par tous les moyens à part le prélèvement d’organes à vif.» indiquant que le prélèvements d’organes à vif sur les pratiquants du Falun Gong n'est pas un secret au sein du système ‘Bureau 610’.


Huang se moquait des pratiquantes: «Libérez vous de vos menottes et fuyez en usant de vos pouvoirs surnaturels, si vous en avez.» En fait, en utilisant leurs pensées droites, les deux pratiquantes se sont un peu plus tard, libérées de leurs menottes et ont échappé à la détention.


Une des pratiquantes raconte leur arrestation et les tortures subies lors de l’interrogatoire.



Arrestations


Le 16 février 2012, après 23 heures, la pratiquante H et moi roulions dans un quartier de la ville de Laiyang. Immédiatement après être sorties de la voiture et l’ayant fermée, plusieurs personnes ont surgies de l’arrière d’un immeuble qui était à proximité. Certaines ont couru en direction de H tandis que deux autres m'ont plaquée au sol. J’ai entendu H pleurer bruyamment. J’étais couchée par terre et lui ai dit: «N’ai pas peur». J’ai jeté un regard sur l’homme et la femme qui m’attaquaient. La femme essayait de couvrir ma bouche. J’ai par la suite appris que cet homme s’appelait Liang Jiwei et que la femme s’appelait Huang Furong. Tous deux des agents du Bureau 610 de la ville de Weihai.


C’était tard dans la soirée. Des ombres de gens en uniforme de police ont émergé autour de nous de toutes les directions. Le quartier habituellement tranquille est devenu très animé. H et moi avons été menottées et emmenées dans deux véhicules différents. Des agents du Bureau 610 de Laiyang et environ 30 fonctionnaires du Département de Police de Laiyang ont pris part à cette opération. Ils étaient venus avec plus 10 voitures, et attendaient à l’entrée du quartier ainsi qu'aux intersections environnantes; c’était une opération bien planifiée. Le Bureau de la Sécurité Intérieure de Weihai était également impliqué. Les agents du Bureau 610 de Weihai nous avaient pris en filature depuis deux jours. Ils avaient fait installer deux caméras de surveillance au deuxième étage de l’immeuble résidentiel en face de notre appartement.



Nous avons appris plus tard que la Division de la Sécurité Intérieure de Rongcheng avait arrêté plus de 20 pratiquants après avoir intercepté leurs appels téléphoniques. Les arrestations ont été réalisées avec l’aide du Bureau de la Sécurité Intérieure de Weihai, le Département de Police de Weihai et le Bureau 610 de Weihai.



Pillage


Nous avons été emmenées séparément dans deux salles d'interrogatoires différentes adjacentes l'une à l'autre, dans le Département de Police de Laiyang. Nous avons été attachées sur des chaises en fer, et nos pieds et mains ont été menottés. Huang Furong a pris avec toutes mes affaires.


Je n'ai pas tardé à ressentir des douleurs d’estomac. C’était si douloureux que j’ai cru que j’allais m’évanouir. Mon corps entier tremblait et j’avais des difficultés à respirer. D’après l’agent du bureau 610, mon visage était devenu gris. Huang Furong a dit aux autres, «Ce n’est pas un problème. Pas besoin de soins médicaux.»


Ils m’ont interrogée la nuit. Je n’ai répondu à aucune de leurs questions. H et moi avons toutes deux immédiatement demandé des avocats. Ils ont rejeté nos requêtes, affirmant que nous étions une menace pour la «sécurité du pays.» Le chef du bureau 610 de Weihei, Song Xiulong, a ordonné une fouille de notre appartement cette nuit là.


A 4h00 du matin, Huan Furong s’est moqué de nous «Vous pratiquez le Falun Gong. Libérez-vous de vos menottes en utilisant vos capacités supranormales si vous en avez.» Elle a remarqué que je me sentais mieux, alors elle a dit que j’avais simulé mon état jusque là pour la provoquer. Elle a commencé à tirer mes cheveux, à tordre et pincer ma peau, et à mes donner des coups dans le dos; elle évacuait sa colère en me torturant. Beaucoup d’agents sont venus pour regarder et rire.


Ce fut pendant cette courte période de temps de seulement quelques minutes que H, dans la pièce adjacente, a miraculeusement ouvert les menottes à ses pieds et ses mains, a quitté le département de police et a disparu. Il y a eu un son assez fort lorsqu’elle a ouvert ses menottes, mais aucun des agents ne l’a entendu.


Les agents se sont moqués de moi pendant un moment avant de réaliser que H avait disparu. Là ils ont commencé à paniquer. Tous sont sortis pour la chercher excepté Song Xiulong. Ils n’ont pas trouvé H et son rentrés dégoûtés une heure plus tard. Ils se plaignaient et certains ont dit: "Comment allons nous rapporter ça à notre supérieur?" Après que H soit parti, ils se sont adoucis avec moi, mais m’ont surveillée encore plus étroitement.


Dans la matinée, Song Xiulong a pris l’avis de l’agent du 610 Sun Maojun et a ordonné à deux de ses hommes, Liang Jiwei et Xu Zhigang, d’emmener tout ce qui nous appartenait à Weihai. À leur question de comment emmener toutes ces affaires à Weihai, Song a répondu: «Louez un camion». Liang et les autres ont alors pillé tous nos biens à l’exception de la literie. Notre appartement était quasi vide. Une telle chose ne s’était jamais produite à Laiyang depuis que la persécution avait commencé voici plus de dix ans. Song a également ordonné à Liang de conduire notre voiture à Weihai.


Ils ont pris plus de 16000 yuans d’espèces, une caméra miniature, une voiture, deux ordinateurs portables, un ordinateur de bureau, une imprimante scanner, une moto, des bijoux (un collier et deux paires de boucles d’oreilles en agate, un bracelet de jade noir, un bracelet de jade jaune, un collier de perles, un bracelet de perles, un collier de cristal, et plus de dix chaînes clip pour sweater) dix téléphones portables, un grand freezer (plus de deux mètres de long et un mètre de large), de la nourriture congelée pour une valeur d’un millier de yuans, une machine à laver la vaisselle, un micro-onde, un auto-cuiseur de riz, des dizaines de récipients de plastique et des bassines, trois containers de freezer, un moulin, des machines pour faire le lait de soja, une balance électronique, deux éventails, deux boites de thé d’environ 25 kilos au total, des vêtements, des chaussures, et toutes sortes d’articles ménagers. La valeur total de toutes les choses volée sse monte à plus de 100,000 yuans (~15,887 USD).



Interrogatoire


J'ai été emmenée à l'Académie de police près du Bureau de la sécurité intérieure de Weihai. J'ai été enfermée dans deux pièces situées au sein du batiment principal, au premier étage près d'une cafétéria. la pièce dans laquelle je dormais était orientée au nord. Ils avaient fixé un anneau au sol afin d'y menotter facilement une personne. Song Xiulong et le directeur de l'Académie ont fait une longue tractation avant de pouvoir utiliser ces deux pièces.


Je n'ai pas répondu un seul mot à leurs questions excepté pour expliquer la vérité à propos du Falun Gong. Huang Furong m'a menacée «Nous te ferons parler. Nous utiliserons tous les moyens à part le prélèvement d'organes à vif.»


Huang m'a ordonnée de m'accroupir à côté d'un mur. Elle m'a donné des coups de pieds sauvages dans les jambes et les genoux, m'a poussée à terre, et m'a forcée à m'y asseoir pendant une longue période de temps. Un agent dans la trentaine prénommé Yu (son nom complet pourrait être Yu Hongwei) m'a menacée avec une matraque électrique. Je n'ai pas dit un seul mot. Il m'a alors giflée avec un cahier, m'a donné des coups de pieds dans les jambes et des coups de poings aux épaules. Je l'ai averti que c'était un interrogatoire sous la torture. Il l'a nié.


Ils voulaient absolument obtenir mon nom. Ils m'ont montré mes affaires qu'ils avaient pillées, et ont essayé de m'amener à donner mon nom. J'étais déterminée à zéro confessions et zéro signatures; je n'ai pas dit un mot. Ils ont menacé de m'injecter des médicaments, disant qu’ils me feraient répondre à toutes leurs questions.


Song Xiulong a reçu le soutien du directeur des services de police de Weihai, qui a envoyé plusieurs agents femmes pour me surveiller jour et nuit. Je n'ai pas été autorisée à me brosser les dents pendant plusieurs jours, je ne pouvais utiliser que de l'eau pour laver mon visage. lorsque j'ai demandé ma brosse à dents, Liang Jiwei a rejeté ma requête. Ils menottaient une de mes mains à l'anneau au sol pour la nuit. Il neigeait lorsque j'ai été arrêtée, et les températures ont sérieusement chuté. Mes vêtements étaient insuffisants et j'ai demandé d'autres vêtements à plusieurs reprises. Song Xiulong et Liang Jiwei ont rejeté mes requêtes sous diverses excuses. Les interrogateurs changeaient quotidiennement.


Vers 7h30 le 19 février, avec encore les menottes à ma main droite, je me suis échappée de l'Académie de police de Weihai sous la surveillance de trois agents, deux femmes et un homme.


Membres du Bureau 610 de Weihai:


Song Xiulong, directeur: +86-13906311959 (Mobile), +86-631-5272344 (Bureau), +86-631-5272011 (Domicile)
Xu Zhigang, directeur adjoint: +86-13706313777 (Mobile)
Liang Jiwei, directeur adjoint: +86-13561879559 (Mobile)
Yu Yixing, directeur adjoint: +86-13963150862 (Mobile)
Yu Hongwei, directeur adjoint: +86-13906310862 (Mobile)
Sun Maojun, agent: +86-13863176287 (Mobile)
Huang Furong, agent: +86-13561879036 (Mobile)



Traduit de l'anglais en Europe