De la huitième conférence de partage d’expériences par Internet pour les pratiquants de Chine


(Minghui.org)




Je vis dans un petit district où la plupart de mes voisins sont des collègues de mes parents, beaucoup me connaissent depuis mon enfance. Je suis plutôt réservée, donc au début de la persécution du Falun Gong, je ne voulais pas distribuer des documents de clarification de la vérité dans mon district. J’ai aussi demandé aux autres pratiquants de ne pas distribuer de tels documents dans mon district parce que je ne voulais pas que les gens pensent que c’est moi qui distribue des documents. Je pensais que c’était essentiel pour me protéger. Quand je retournais dans mon district, j’avais un sentiment étrange. Mes parents étaient aussi mal à l’aise, parce qu’ils pensaient que je cachais quelque chose. Après avoir étudié la Loi pendant un certain temps, j’ai fini par réaliser que distribuer des documents de Falun Dafa était important pour éliminer les perversités. Quand les gens comprennent les faits sur Dafa, ils ont une opinion positive de la pratique et l’environnement de cultivation s’améliore.


En 2010, le bureau 610 local voulait m’envoyer dans un centre de lavage de cerveau. Le secrétaire du Parti de mon école m’a informée à l’avance en me demandant de signer une déclaration de garantie, afin que je ne sois pas emmenée et reste en sécurité. Je lui ai expliqué que ce qui se passait dans le centre de lavage de cerveau n’était pas ce qu’il croyait et que ce qui était dit dans la propagande ─ ce n’était pas de « l’éducation par une influence constructive. » Je lui ai également dit qu’il y avait des agences qui avaient dû être fermées parce que leurs employés avaient été emmenés dans un centre de lavage de cerveau. J’ai refusé de signer et lui ai demandé de pouvoir parler personnellement au chef du bureau.


-- Par l’auteur


Bonjour Maître vénéré, bonjour à tous !


Je comprends que les pensées droites se renforcent quand on étudie bien la Loi et que l’on se cultive bien. Quand on clarifie la vérité sur le Falun Dafa on est alors efficace et, l’interférence est réduite au minimum. Si un pratiquant a beaucoup de notions humaines, c’est alors l’opposé qui se produit. Je n’ai pas atteint le point où je peux parler librement à toutes sortes de gens, mais je vois que mon environnement change à mesure que je me cultive mieux.


Bien se cultiver et sauver les êtres


Je vis dans un petit district où la plupart de mes voisins sont des collègues de mes parents, beaucoup me connaissent depuis mon enfance. Je suis plutôt réservée, donc au début de la persécution du Falun Gong je ne voulais pas distribuer des documents de clarification de la vérité dans mon district. J’ai aussi demandé aux autres pratiquants de ne pas distribuer de tels documents dans mon district parce que je ne voulais pas que les gens pensent que je distribue des documents. Je pensais que c’était essentiel pour me protéger.


Quand je retournais dans mon district, j’avais un sentiment étrange. Mes parents étaient aussi mal à l’aise, parce qu’ils pensaient que je cachais quelque chose.


Après avoir étudié la Loi pendant un certain temps, j’ai fini par réaliser que distribuer des documents de Falun Dafa était important pour éliminer les perversités. Quand les gens comprennent les faits sur Dafa, ils ont une opinion positive de la pratique et l’environnement de cultivation s’améliore et je suis aussi en sécurité.


Arrivée à cette compréhension, j’ai demandé à des pratiquants de distribuer des documents dans mon district avant que j’aille voir mes parents pour la nouvelle année pendant les vacances d’hiver. Une fois rentrée, j’ai rencontré un ami. Il avait l’ai perturbé en disant : « Quelqu’un distribuait des documents de Falun Dafa. » J’ai répondu en souriant : « Vraiment ! C’est bien ! C’est normal de recevoir de tels documents partout. » Alors je lui ai dit comment j’avais été persécutée et il a fini par comprendre l’importance de recevoir des documents sur le Falun Gong.


Par la suite j’ai moi-même distribué des documents dans mon district. Habituellement je choisissais un moment où peu de gens étaient à l’extérieur afin d’éviter de rencontrer des gens que je connaissais. Mais de telles rencontres n’étaient pas faciles à éviter. En 2008, je suis allée dans un immeuble à huit étages afin d’y distribuer des DVD de Shen Yun. À un moment donné, j’ai entendu quelqu’un venir dans les escaliers. Avant de pouvoir trouver ce que je devais faire, la personne avait atteint le sixième étage. Je ne pouvais me cacher nulle part, donc je suis redescendue et j’ai vu une collègue de ma mère. Elle était surprise de me voir. Je suis allée lui donner un DVD, en lui disant que c’était un spectacle merveilleux avec des chansons et des danses. Elle l’a pris et j’ai continué à distribuer des DVD en redescendant.


Par la suite j’ai commencé à parler du Falun Dafa à des gens de mon district. Ça ne se passait pas bien au début. Parfois il s’écoulait deux heures avant que je rencontre quelqu’un. Même quand je rencontrais quelqu’un, il ne voulait pas écouter très longtemps. J’ai envisagé d’abandonner cette approche, mais après avoir étudié la Loi, j’ai décidé de continuer. Je devais abandonner les attachements et dépasser l’interférence venant de ma mère.


Ma mère est plutôt timide, elle a très peu de volonté et elle a peur des Communistes. Quand j’étais gravement persécutée, elle a perdu sa raison et a dû être hospitalisée. Quand elle a découvert que je parcourais le district en parlant aux gens pendant des heures, elle s’est mise en colère, elle m’a demandé fébrilement, « De quoi leur as-tu parlé ? De Dafa ? En surface ils t’écoutent peut-être. Mais en réalité ils se moquent de toi et pourraient te dénoncer à la police... »


Je lui ai dit calmement que les gens de notre district avaient envie de m’écouter. En réalité, ceux qui comprenaient Dafa me protégeaient. Mais ceux qui ne comprenaient pas ce qu’est Dafa pouvaient poser problème.


Ma mère n’était pas d’accord, bien que je n’étais pas ébranlée par ses mots. Je savais qu’elle s’inquiétait pour moi. Je devais bien me cultiver et agir de manière rationnelle. Avec le temps, tout s’est stabilisé et elle ne s'est plus objecté.


Un jour j’ai rencontré un vieux couple qui m’écoutait avec attention. Je leur ai demandé s’ils voulaient lire les Neuf commentaires sur le Parti communiste

. Ils le voulaient bien donc je leur en ai donné un exemplaire.

Quelques jours plus tard, en revenant du travail, ma mère m’a lancé à la figure un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communisteen disant : « Pourquoi l’as-tu donné ainsi ? Ce n’est pas pour moi, ils pourraient te dénoncer. Pourquoi es-tu si imprudente ? »


Je ne comprenais pas ce qui s’était passé. Ensuite un jour, j’ai rencontré la vieille dame. Je lui ai demandé si elle avait lu les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Elle a répondu oui, mais comme le livre traitait de politique, elle voulait me le rendre. Quand elle est arrivée chez moi, il n’y avait que ma mère, et elle a dit à ma mère que ce n’était pas prudent de donner ce livre à quelqu’un d’autre. Une fois que j’ai compris que ces gens ne voulaient pas me dénoncer, j’en ai parlé à ma mère.



J’y allais le soir rendre visite à une famille à la fois. J’apportais des friandises pour eux. Dans le passé certaines personnes avaient écouté ce que je disais, mais n’avaient pas fait les « trois démissions » (démissionner du PCC, de la Ligue de la jeunesse, et des Jeunes Pionniers). Quand je leur rendais visite chez eux, ils se sentaient en sécurité et ne voulaient donc pas faire les trois démissions. Cependant il y avait aussi ceux qui ne voulaient pas démissionner du Parti et l’un d’eux a même refusé d’ouvrir la porte.


Quelques jours après que j’aie commencé à rendre visite aux gens chez eux, ma mère s’est vraiment mise en colère. Elle était paralysée par la peur et n’en dormait plus. J’ai senti qu’elle était persécutée par la perversité dans d’autres dimensions, donc j’ai émis des pensées droites pour désintégrer ces esprits, mais l’effet était limité. J’ai compris ensuite qu’elle pensait que j’avais donné à chaque famille un DVD, qui pourrait servir de preuve si des gens voulaient me dénoncer. Elle était inquiète en permanence.


Je lui ai expliqué que j’avais rendu visite seulement aux familles qui s’entendaient bien avec nous et je ne disais rien à moins qu’elles aient envie d’écouter. Je pouvais dire à leur expression si je devais continuer ou non et, je n’avais distribué aucun DVD.


Ma mère a accepté mon explication et a arrêté d’avoir peur. En fait, elle va bien mieux maintenant, comparé à l’époque où je venais de rentrer du camp de travaux forcés. À l’époque elle ne m’autorisait à garder aucun dépliant à la maison. Elle fouillait tous les tiroirs pour vérifier qu’il n’y en avait nulle part. Aussi elle ne voulait pas que d’autres pratiquants me rendent visite. Je peux maintenant accéder à Internet, imprimer des dépliants, et faire des DVD. Elle accueille aussi les pratiquants à la maison et a dit que les pratiquants ne volent pas et ne font rien d’illégal.


Je comprends que le fait d’améliorer son caractère de manière continue en étudiant la Loi avec diligence est très important pour éviter les interférences perverses et aider les membres de nos familles à ne plus avoir peur.


Tout le monde dans le district me traite bien maintenant, qu’ils aient ou non fait les trois démissions. J’ai clarifié la vérité sur Dafa au portier du comité des résidents, et il me protégeait chaque fois que quelqu’un posait une question sur moi.


Sauver les gens à mon travail


Je travaille dans une école et j’ai dû changer plusieurs fois de travail à cause de la persécution. J’arrive tôt au travail le matin, je nettoie mon bureau, ensuite j’essaie de me faire des amis parmi tous les gens que je rencontre.


Je fais partie de l’équipe administrative, ma responsabilité est de vérifier que les règles sont respectées. Alors que je suis strictement les règles de l’école, dès qu’un problème survient, je le traite en me basant sur le principe Authenticité-Bienveillance-Patience. En conséquence, je m’entends bien avec les professeurs et j’ai gagné leur confiance, ce qui me facilite la tâche pour leur clarifier la vérité.


Mon travail consiste à aller dans chaque bureau de l’école une fois par semaine. Ainsi j’ai beaucoup d’opportunités de parler aux professeurs ou leur donner des DVD. Bien sûr, j’ai également manqué certaines opportunités parce que je n’ai pas toujours bien agi.


Le secrétaire du Parti de mon école est parti à la retraite en 2007. Le nouveau secrétaire qui a pris sa succession suivait à la lettre les directives du bureau 610. Durant les vacances, il demandait à des membres du Parti de me surveiller. Après que j’aie débranché mon téléphone, il a demandé à l’équipe du bureau du voisinage de venir me surveiller.


Après les vacances je l’ai vu à la porte d’entrée de notre école, mais il a fait semblant de ne pas me voir. Je suis allée lui dire bonjour. Il était surpris et a hoché la tête. Par la suite j’ai trouvé du temps pour aller dans son bureau, et je lui ai demandé s’il avait demandé à quelqu’un de m’appeler durant les vacances. Il a répondu oui. Je lui ai dit que, comme j’avais été persécutée il y a plusieurs années, les appels d’étrangers dérangeaient ma mère et l’empêchait de dormir, et par souci pour sa santé, j’avais débranché le téléphone. Ensuite je lui ai parlé des histoires inventées à la TV, comment j’avais été illégalement emprisonnée, et ce que j’avais vécu dans le camp de travaux forcés. Il a écouté patiemment et a plusieurs fois hoché la tête. Avant que je parte, il a dit qu’il appréciait ce que je lui avais dit et, il m’invitait à revenir lui parler.


Après l’école, pendant quatre semaines, je n’ai pas assisté à la cérémonie de levée du drapeau. Quand j’ai rencontré le secrétaire du Parti, il m’a dit que je devais y assister. Ensuite je me suis rappelée que je ne lui avais pas donné la raison pour laquelle je n’y assistais pas, donc je suis allée lui parler un soir. Je lui ai dit que je ne participerais à aucune cérémonie politique et je lui ai expliqué que le fait d’aimer son pays ne signifiait pas aimer le Parti. Après plus d’une heure à lui clarifier la vérité, il a fini par être d’accord avec moi.


J’ai parlé au secrétaire du Parti à de nombreuses reprises et lui ai donné un exemplaire des Neuf commentaires sur le Parti communiste. Il a fait un bon choix pour son avenir. Plus personne dans mon école ne me surveille, et je peux passer tout mon temps libre à étudier la Loi.


En 2010 le bureau 610 local voulait m’envoyer dans un centre de lavage de cerveau. Le secrétaire du Parti de mon école m’a informé à l’avance en me demandant juste de signer une déclaration de garantie. Je lui ai dit que le fait de me persécuter n’était pas bon pour notre école, et que je ne signerais pas la déclaration. Je lui ai demandé comment cela en était arrivé là. Il a dit que le chef bureau de l’Education avait rendu visite au directeur du bureau 610, qui avait demandé comment j’allais. Le chef a dit que j’allais bien. Le directeur a dit : « Alors, fermons ce dossier en lui demandant de signer une déclaration de garantie. » Ce chef a pensé que ça aiderait à résoudre le problème et était d’accord.


Après avoir entendu ce qu’il a dit, je lui ai dit que ce n’était pas comme il pensait. C’était juste une autre manière de me persécuter. Comme je n’avais pas signé de déclaration de garantie, j’avais été détenue illégalement au centre de lavage de cerveau et torturée. Le centre de lavage de cerveau n’était pas comme il pensait « l’éducation par l’influence constructive ». Je lui ai dit qu’il y avait des agences qui avaient fermé parce que leurs employés avaient été envoyés en centre de lavage de cerveau. J’ai refusé de signer la déclaration de garantie et ne voulant pas que notre bureau d’éducation en soit affecté, j’ai demandé à parler au chef du bureau. Il m’a donné le nom de la personne à qui je devais parler.


Quelques jours après je suis allée au Bureau de l’Éducation pour dire au chef la véritable nature du centre de lavage de cerveau. J’ai aussi dit que ce n’était pas dans le meilleur intérêt du bureau de parler au bureau 610, et que je parlerais directement au bureau 610. Le chef a dit qu’il prendrait soin de cela et que je n’avais pas besoin d’y aller.


Bien que cette tentative de persécution avait échoué, je savais que cela était lié avec mon caractère. Je n’avais pas été assez diligente dans ma cultivation et je ne m’améliorais pas assez. Mon problème fondamental était que j’avais encore des attachements et je n’ai pas toujours été diligente. Je me suis décidée à faire plus d’effort dans mon xiulian afin de pouvoir sauver plus d’êtres. Je ne veux pas décevoir Maître.



Traduit de l’anglais en France