Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Tout ce que le PCC montre au monde est une façade

6 mai 2012

(Minghui.org)

Ecrit par un pratiquant de Falun Gong en Chine



Après la révélation des prélèvements d’organes par le Parti communiste chinois (PCC) sur des pratiquants vivants de Falun Gong dans le camp de concentration de Sujiatun, le PCC est devenu un sujet d'inquiétude de la part des autres pays autour du monde, et pendant trois semaines, le PCC n'a pas répondu. Trois semaines après la révélation initiale, toutes les preuves ont été transférées ou détruites, et un responsables des affaires étrangères du PCC a été alors envoyé pour nier publiquement le crime, et a donné une invitation hypocrite à la communauté internationale pour qu'ils viennent visiter l'emplacement par eux-mêmes. Le mot «visite» m’a rappelé quelque chose qui s’est produit avant Sujiatun.


Fin 2000, je suis allé à Pékin pour clarifier la vérité et valider la Loi. En raison de mes actions, j'ai été enlevé par les agents du bureau 610 et envoyé au camp de travail de Pékin Tuanhe. C’est là-bas que j'ai vu de ce que la «visite» du PCC signifiait réellement.


Comme un grand nombre de pratiquants de Falun Gong ont clarifié la vérité à travers le pays, il y a de plus en plus des faits exposés sur la persécution du PCC contre les pratiquants de Falun Gong. Avec cette nouvelle situation à Sujiatun, le PCC a pensé à un nouveau jeu -- ils ont invité les médias d'étrangers à visiter quelques camps de travail et prisons où les pratiquants de Falun Gong étaient détenus. Au camp de travail de Tuanhe, j'ai vu avec mes propres yeux comment le PCC a joué le «jeux de la visite.»


Voici les procédures employées par le camp de travail de Tuanhe pour les visites:


1. Plusieurs jours à l'avance, il y a eu un grand nettoyage – les lits ont été faits de la même façon. Les réservoirs pour les poissons ont été nettoyés, l'eau douce a été ajoutée et les poissons morts ont été remplacés. Chaque feuille des plantes d'intérieur a été nettoyée, et il fallait qu'il n'y ait aucun papier ou trace de crachat au sol. Tout devait être propre et brillant. Alors en regardant l'endroit, ce qu'on voyait, c'était des lapins et des chevreuils qui couraient dans l'herbe, les oiseaux qui chantaient, des équipements de sport au complet, des lumières colorées et des fleurs épanouies. ça ne ressemblerait pas à un camp de travail. Au lieu de cela, ça ressemblait à une bonne université.


2. Une semaine avant la visite, ils ont préparé des réponses pour les questions possibles des journalistes. Voici comment cela a été fait: D'abord, la branche d'éducation a fait une liste des questions et des réponses basiques et les a mises par écrit; on a ensuite exigé que les prisonniers suivent la feuille de réponses pour répondre aux questions. Par exemple, à la question, «Y a-t-il des prisonniers politiques ici?» Nous devions répondre, «Il n'y a aucun crime pour la liberté de pensée dans notre pays.» La feuille a été alors envoyée à chaque équipe et tous les prisonniers ont dû l'étudier et la mémoriser, sous la direction de la police. Parallèlement, des vidéos-conférences spéciales ont été organisées beaucoup de fois.


3. Le jour de la visite, l'arrangement était comme suit: (1) Ils ont mis tous les pratiquants de Falun Gong qu'ils considéraient n'avoir pas été complètement «transformés», dans une chambre scellée à l’ouest du bâtiment et les ont faits regarder la télévision. Ils ne leur ont pas permis de quitter la pièce, excepté une fois pour aller aux toilettes. (2) Les policiers ont arrangé que quelques personnes lisent des livres dans les halls de multimédia, ce qui ne se produisaient jamais pendant les jours ordinaires. (3) Les policiers ont même arrangé que quelques personnes suivent des cours ou apprennent à utiliser l'ordinateur. Une fois, ils ont même arrangé une lutte de traction à la corde. A une autre occasion, ils se sont organisés pour que des personnes s'exercent sur des barres parallèles simples ou doubles, et pour prendre quelques photos, alors que personne n'avait l'autorisation d'employer les barres pendant les jours ordinaires. Les gens se sont assis dans la salle des ordinateurs et ont pris des photos. Après que ces photos aient été prises, ils leur ont demandé de quitter la salle sans avoir rien fait sur l'ordinateur. (4) Le déjeuner pour ce jour était de plus haute qualité. Plus tard, nous avons découvert que les personnes qui avaient répondu aux questions des journalistes ont toutes suivies la feuille des réponses préparées.


Les pratiquants sont attachés à des planches de lit et électrocutés par plusieurs matraques électriques ; parfois jusqu'à une douzaine de matraques sont employées pour les électrocuter. Beaucoup de personnes, telles que Xie Ningfeng, Zhao Ming, Liu Diankai et Qin Wei, ont tous été torturés par des matraques électriques. Parfois, ils utilisaient plusieurs personnes pour maintenir un prisonnier, du nom de Guo, (j'ai seulement connu son nom de famille). La police a utilisé des baguettes pour garder la bouche de la personne ouverte et a versé une bassine pleine d'eau dans la gorge du prisonnier.


Une fois, ils ont gardé Yang Ruqiang sous l'eau froide du robinet et ils n’ont même pas arrêté lorsque Yang tremblait. Parfois, ils ordonnaient à des personnes de s’asseoir sur une bassine, ou ils poussaient une personne sous un lit. Certains ont été torturés par cette méthode de torture de lit. Le lit est très bas. La personne devait presser sa poitrine contre ses jambes. Ils gardaient la personne comme cela pendant longtemps. Certains ont eu des blessures vertébrales graves en raison de cette position de torture. Parfois ces policiers se mettaient ensemble pour tabasser une seule personne et caser les côtes du prisonnier. Parfois, ils ne permettaient pas une personne de dormir plus de deux heures pendant plusieurs mois et par la suite, la personne était affaiblie et s'évanouissait souvent. Naturellement, il y a également des exemples de méthodes plus graves de torture. Ils emmenaient les pratiquants dans certains endroits cachés, ou des cellules spéciales, et nous ne voyions plus ces personnes et n’avions aucune idée ce qu'ils subissaient.


Le PCC est un loup dans la peau d’un mouton. Ce qu'ils disent, ce qu'ils permettent au public de voir, est une belle façade. Ce qu'ils font derrière cette façade, est très différent. Après que les prélèvements d'organes des camps aient été exposés, le PCC a invité les médias étrangers à visiter et enquêter. Quelle «enquête»? Ce n'était qu'un jeu mis en scène. Le loup montrerait-il sa vraie nature au monde?



Traduit de l’anglais au Canada