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Torturée dans le camp de travaux forcés Banqiao de la ville de Tianjin, l'état de Mme Wang Ruihua se détériore

8 mai 2012

(Minghui.org)

Par un correspondant de la ville de Tianjin, Chine



Depuis son arrestation et sa détention au Camp de travaux forcés pour femmes Banqiao à Tianjin l'an dernier, Wang Ruihua a été soumise à une torture mentale et physique. Son état de santé est critique, elle s'est émaciée, a de la difficulté à avaler la nourriture, s’est évanouie plusieurs fois et est à présent si faible qu'elle arrive à peine à marcher. Sa famille a demandé sa libération sous caution pour traitement médical plusieurs fois, mais la police a refusé. L'explication donnée étant que Mme Wang refuse d'être «transformée».


Mme Wang Ruihua a 41 ans. Le 26 février 2011, alors qu' elle, son mari, M. Du Wancheng et d'autres pratiquants distribuaient des dépliants de «clarification de la vérité», la police Shengli les a arrêtés. Elle a plus tard été transférée au camp de travaux forcés pour femmes Banqiao, où les agents pénitentiaires l'ont torturée en la faisant rester debout immobile pendant de longues périodes de temps, la soumettant à un travail lourd, au lavage de cerveau et aux menaces, etc., pour la forcer à renoncer à ses convictions. Mme Wang a été sérieusement blessée tant mentalement que physiquement suite à la torture.


En mai 2011, Mme Wang avait de terribles maux de gorge et de la difficulté à manger. En août, elle n’arrivait à avaler que de la nourriture trempée dans de l’eau. Elle avait des cloques de différentes tailles dans la gorge. Deux mois plus tard, les gardes du camp de travail l'ont emmenée à l'hôpital, dépensant la quelque centaine de yuans qu'elle avait avec elle. Ils l'ont aussi forcée à prendre un traitement et n'ont pas informé sa famille de sa situation. Elle ne pouvait pas se permettre le coût d’un traitement médical, ni le supporter. Elle a déclaré que ce qu'elle avait écrit l’avait été contre sa volonté et sous la pression et était invalide car non conforme avec les critères d'un pratiquant. Les gardes le lui ont fait payer pendant plusieurs mois et n'ont pas permis à sa belle-sœur de lui rendre visite.


Au printemps 2012, son état de santé a encore empiré. Les autorités du camp l'ont emmenée à l’ hôpital pour faire examiner le sang dans ses urines. L’hôpital a constaté une inflammation, mais dit que ce n'était pas très sérieux. Cependant, Mme Wang ne pouvait toujours rien manger ni avaler et elle était émaciée et s'évanouissait par moments. Quand sa famille a demandé sa libération et qu’on lui donne un traitement médical convenable, leurs demandes ont été rejetées par le camp sous prétexte qu'elle refusait d'être «transformée» et n'avait pas renoncé à pratiquer le Falun Gong.


Début avril 2012, Mme Wang ne pouvait même pas boire d'eau et ne pesait plus que 38 kilos, elle a été mise sous perfusion. Quand sa famille est venue pour lui rendre visite, elle avait besoin d'aide pour marcher. Quand le parent de Mme Wang a demandé aux responsables de la prison la raison pour laquelle elle était si faible, le chef d'équipe Li a nié le fait que le personnel du camp avait forcé Mme Wang à aller à l'hôpital et à prendre un traitement et a affirmé qu'elle allait bien et qu'elle ne mangeait pas en raison de son humeur.


Après le 26 février 2011, quand Mme Wang a été arrêtée et admise au Commissariat Shengli, elle a reçu des coups de pied et des coups de poing de l'agent de police Wang Conghe. Wang a utilisé un bâton de bois dur pour la battre et ne s'est pas arrêté jusqu'à ce que le bâton soit cassé. Après cela, il a essayé de lui enlever ses pantalons pour l'humilier et ne s'est pas arrêté jusqu'à ce que Mme Wang lui résiste fortement. Deux agents de police ont été témoins de toute la scène. Un chef d'équipe jetant un coup d’œil par la porte n'a rien fait pour y mettre fin . La nuit du 26 février, Wang Conghe et un autre agent de police dont le nom est inconnu l'ont harcelé quatre fois. Ils l'ont poussée à terre, se sont assis sur elle, ont essayé de lui enlever ses vêtements et de l'humilier, en criant, «Je veux juste te violer!»


En septembre 2011, sa famille s'est rendue au camp de travaux forcés Banqiao pour lui rendre visite et elle leur a dit que les agents du Commissariat Shengli l'avaient arrêtée, avaient fouillé sa maison, confisqué ses effets personnels, battue et essayé de la violer. Sur la base de ses dires, ses membres de famille ont intenté un procès contre le Commissariat de Shengli, mais ils n'ont reçu aucune réponse du département concerné.



Traduit de l'anglais en Europe