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La persécution des pratiquantes de Falun Gong Mmes Zhu Xiumei et Ma Zhi

1 juillet 2012

(Minghui.org) Le 25 février 2012, les policiers de la ville de Liaocheng, province du Shandong, ont illégalement arrêté les pratiquantes de Falun Gong Mmes Zhu Xiumei et Ma Zhichai et les ont enfermées dans le centre de détention de la ville de Jiyuan. Dans un procès à huis clos, Mme Zhu et Mme Ma ont été condamnées à cinq ans et quatre ans et demi respectivement. Zhao Nianbo, secrétaire du comité des affaires politiques et législatives (PLAC), était en charge de leur cas. Les deux femmes vont en appel.

Persécutées en 2010

Mme Zhu et Mme Ma ont été emprisonnées dans le passé et torturées par le Parti communiste chinois (PCC) pour leur croyance dans le Falun Gong. Le soir du 10 septembre 2010, les deux pratiquantes sont allées à la ville de Jiyuan pour dévoiler aux gens la persécution illégale envers le Falun Gong. Un policier les a suivies. Il a fini par appeler le poste de police de Shuangqiao et a arrêté les deux pratiquantes. Elles ont été incarcérées dans le centre de détention de Jiyuan où elles ont été enchaînées, gavées et ont dû faire de durs travaux. Lorsqu’elles sont devenues émaciées et au seuil de la mort, les autorités les ont libérées pour qu’elles ne meurent pas dans le centre de détention.

Après avoir quitté le poste de police, les officiers Miao Dongming et Xie Hongwu ont poussé Mme Zhu et Mme Ma dans une voiture. Lorsque Mme Zhu a demandé où on les emmenait, Miao ne s’est pas donné la peine de répondre et lui a donné un coup de pied. Lorsqu’ils sont arrivés au centre de détention, les officiers ont interrogé les deux femmes à plusieurs reprises. Avant d’aller en cour, les pratiquantes n’avaient ni vu ni signé de document légal qui les accusait d’un crime. Miao et Xie étaient supposées être les témoins à la cour mais ils ne se sont pas présentés, ni les agents du bureau 610, ni les membres du PLAC.

Les officiers Miao et Xie ont arrêté et persécuté impitoyablement les pratiquants de Falun Gong. Jusqu’à maintenant, ils ont arrêté plus de 100 pratiquants qui ont soit été mis en camp de travail, soit condamnés à la prison.

Wang Lixin, chef adjoint du bureau de la sécurité publique de la ville de Jiyuan, était en charge du centre de détention à l'époque où Mmes Zhu et Ma y ont été incarcérées. Il y avait des caméras de surveillance enregistrant les pratiquantes 24 heures sur 24, incluant leurs activités dans la salle de bain. Chaque gardien devait rapporter à son supérieur ce qu’il avait observé des deux pratiquantes avant de retourner chez lui.

Zhao Wang et les gardiens ont traité les pratiquantes comme des prisonnières. Elles devaient porter l’uniforme carcéral et faire des travaux forcés. Mme Zhu et Mme Ma ont refusé de coopérer et ont dit aux gardiens: «Nous n’avons commis aucun crime et nous ne sommes pas des prisonnières.» Un garde a dit: «Si vous n’êtes pas des prisonnières, que faites-vous ici?» Les pratiquantes ont répondu: «Nous ne coopérerons pas avec la persécution et quiconque nous persécute commet un crime.» Le directeur du centre de détention, Deng (prénom inconnu) s’est fâché et a ordonné que les deux pratiquantes soient enchaînées. En protestation, les pratiquantes ont encore refusé de coopérer.

Le 28 octobre, Mme Zhu et Mme Ma ont fait la grève de la faim. Le jour suivant, un collaborateur a menacé de les gaver de force en insérant un tube dans leur estomac. Un gardien leur a apporté des œufs mais elles ont encore refusé de manger. Le gardien a ensuite amené Liu Hongjin, le chef des prisonniers, deux prisonnières et quatre prisonniers. Sous les ordres des gardiens, les prisonniers ont tenu les pratiquantes par terre, ouvert leur bouche avec des cuillères en métal et les ont gavées trois fois par jour. Plusieurs des dents de Mme Zhu ont été brisées durant le processus, son estomac a été blessé et elle avait constamment la diarrhée. La langue de Mme Ma ainsi que l’intérieur de sa bouche ont été blessés. Les prisonniers ont cependant continué à les gaver. Après quelques jours, Liu a fait un gros tube de pâte de féculents et en a gavé les pratiquantes. Les gardiens et les prisonniers ont souvent choisi les façons les plus douloureuses pour insérer les tubes de gavage afin de forcer les femmes à renoncer à leur croyance.

Les gardiens ont aussi fait travailler les prisonnières durement. Chaque personne devait faire 52 boîtes de trompettes (200 dans chaque boîte). Les pratiquantes devaient se lever tôt le matin et se préparer pour le travail. Si elles allaient trop lentement, elles n’avaient pas le temps de manger avant de commencer à travailler. Elles allaient au lit à 10 h le soir et étaient réveillées pour travailler pendant deux heures chaque nuit.

Après trois mois en centre de détention, Mme Zhu et Mme Ma ont toutes deux perdu 40 livres (18 kilos). Mme Ma vomissait chaque fois qu’elle était gavée de force. Son estomac était si endommagé qu’elle a commencé à vomir du sang. Comme elle ne pouvait garder de nourriture en elle, elle a arrêté d’uriner et d’aller à la selle. Malgré cela, Zhao et Wang l’ont gardée en prison. Ils se sont moqués d’elle, disant qu’elle était «l’épine dorsale» du Falun Gong.

Les deux pratiquantes sont devenues sévèrement émaciées et elles étaient clairement mourantes. Les autorités ont libéré les femmes seulement parce qu’ils ne voulaient pas être tenus responsables de leur mort.

À travers la pratique du Falun Dafa, après être retournées chez elles, Mmes Zhu et Ma se sont rétablies. Pour éviter d’autres persécutions, cependant, elles ont quitté le Henan et sont allées travailler dans la province du Shandong. Après être parties, les autorités les ont cherchées et ont harcelé leurs familles, enfants, proches et amis.

Zhao Nianbo, secrétaire du comité des affaires politiques et législatives: +86-391-6633611, 391-6633610 (O).

Employés de la cour: +89-13838906969

Traduit de l’anglais au Canada