Par un correspondant de la province du Hebei

(Minghui.org) Début juin 2012, Xi Jinping, le vice-président de la Chine et le gouverneur de l’état américain de l’Iowa, se sont rendus dans le canton de Zhengding dans la province du Hebei et ont discuté de questions de commerce et d’investissement. Avant leur arrivée, les agents du Bureau 610 du canton de Zhengding, se sont rendus aux domiciles des pratiquants locaux, ont harcelé leurs familles et arrêté les pratiquants. Ils ont expliqué aux familles des pratiquants arrêtés que Xi Jinping arrivait et que leurs proches seraient libérés une fois qu’il serait parti.


Les résidents du village de Donganfeng savent bien que trois des membres de la famille de M. Li Lankui ont souffert de diverses maladies pendant des années, mais ont retrouvé la santé après avoir pratiqué Falun Gong. Depuis, la famille a été prospère et harmonieuse. Les villageois locaux ont été très admiratifs de la lutte de la famille pour surmonter leurs malheurs et ont diffusé leur histoire par le bouche-à-oreille. M. Li Lankui a aussi acquis la réputation d’ une personne honnête et sérieuse durant les plus de dix ans où il a travaillé à exploiter une entreprise de récupération de déchets.


Donc tous ont été surpris lorsque le Bureau 610 a tenté d’arrêter M. Li Lankui. De nombreux résidents ont résisté aux tentatives de la police d’emmener M. Li et ils n’ont pa pu l’arrêter. Cependant, après plusieurs jours, les agents du Bureau 610 sont venus à l’aube alors que tout le monde dormait et arrêté M. Li. Après le départ du président Xi Jinping, M. Li n’a pas été libéré. Au contraire, sa détention temporaire a été transformée en une peine de 15 mois de travaux forcés. Après avoir appris les nouvelles, plus de 200 villageois et prés de 700 résidents des régions environnantes ont volontairement organisé une pétition portant leurs signatures et leurs empreintes digitales pour tenter de le secourir et d’assurer sa libération.


Cet incident a été rapporté à plusieurs reprises, par la TV New Tang Dynasty et autres medias. Le Comité central du Parti communiste chinois et le comité du Parti communiste chinois de la province du Hebei ont alors envoyé une équipe au village pour une enquête approfondie. L’équipe d’investigation a d’abord détenu la mère septuagénaire de M. Li Lankui, puis a menacé l’épouse et les enfants de ce dernier. Les autorités ont fouillé et saccagé le domicile de sa seconde fille.


Dans le même temps, plusieurs agents de police en civil se sont rendus sur son lieu de travail pour tenter de rassembler des preuves qui pourraient l’incriminer. Ils ont aussi obligé plusieurs villageois à signer des déclarations garantissant qu’ils ne pratiqueraient pas Falun Gong. Le personnel du PCC a rassemblé les villageois, et organisé une réunion locale pour tenter de découvrir qui avait initié la pétition. Parmi les résidents locaux, deux membres du PCC ont été détenus et interrogés. Alors que les villageois étaient interrogés pour savoir qui avait fourni le stylo et le papier pour la pétition, ils ont tous répondu : "Le papier a été acheté au magasin de fournitures. Le stylo vient de chez moi. " À la question de savoir qui et où avait été signée la pétition, ils ont répondu : " Un groupe de personnes dans la rue l’ont signé et j’ai fait de même. Personne ne m’y a obligé. Sans aucun agenda caché, je veux juste témoigner moi-même que M. Li Lankui est une bonne personne."

Selon des informations provenant de sources du PCC, c’est parce que l’incident s’était produit lors de la visite du gouverneur de l’Iowa que le comité central du PCC et le comité provincial se sont directement impliqués et ont désigné une équipe d’investigation. Le Bureau 610 local, la police du canton local, le procureur et le tribunal n’ont pas eu l’autorisation d’interférer. Le gouvernement central a aussi déployé des agents spéciaux au cours de l’enquête.

Traduit de l'anglais en Europe