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Deux films exposent les faits sur les prélèvements d'organes en Chine (Photos)

21 septembre 2012

(Minghui.org) Selon la télévision TVBS à Taïwan, un film taïwanais intitulé « La Déclaration oubliée de Genève » a été retiré par les organisateurs, de la liste des films inscrits au Festival International 2012 des courts-métrages de Taipei. Le festival est parrainé par les gouvernements taïwanais et chinois et ce film raconte l'histoire des prélèvements d'organes en Chine. Les organisateurs du concours ont refusé de donner les raisons de leur acte.

Le reportage de TVBS au sujet de l'incident

Avant que le film soit retiré par les organisateurs, il était classé dans les 5 premiers sur la liste et a eu plus de 1300 téléchargements en 8 jours. Les sympathisants ont dit que le film qui décrit les prélèvements d'organes en Chine fait réfléchir le public et qu'il a été retiré parce que le Parti communiste chinois (PCC) veut cacher la vérité.

Tandis que la projection du film sur les prélèvements d'organes en Chine se limite à Taïwan, un autre film avec un thème similaire est présenté en Corée depuis le 30 août. L'intrigue Des trafiquants est basée sur une histoire vraie. En 2009, un couple de jeunes mariés coréens se sont rendus en Chine, où la femme a été kidnappée puis assassinée, avec tous ses organes volés. Le film révèle une chaîne de trafic d'organes entre la Chine et la Corée impliquant des chirurgiens, des policiers, des douaniers chinois et des hommes d'affaires.

En 2009, pour produire le film, le réalisateur Kim Hong-seon a commencé à étudier les détails du commerce et des prélèvements d'organes en Chine. Il espérait révéler au public à travers le film les pratiques secrètes des prélèvements d'organes.

Le film a été diffusé dans plus de 450 cinémas en Corée et plus d'un million de personnes l'a regardé en 8 jours.

L'affiche « Des trafiquants »

En réalité, ces deux films ne révèlent que la pointe de l'iceberg des prélèvements d'organes en Chine. En mars 2006, les médias à l'étranger ont rapporté que le PCC prélevait les organes de pratiquants de Falun Gong de leur vivant pour le profit. En août 2006, Manfred Nowak, le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et Asma Jahangir, le rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion et de conviction, ont demandé que la Commission des Nations Unies contre la torture enquête sur les prélèvements d'organes en Chine. En novembre 2008, l'ONU a demandé au gouvernement chinois d'autoriser à des enquêteurs indépendants d'examiner les allégations de prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong.

En février 2012, Wang Lijun, un haut fonctionnaire du PCC et l'un des coupables impliqués dans la persécution du Falun Gong et des prélèvement d'organes, s'est enfui au consulat américain, et a présenté une série de documents au gouvernement américain, y compris la preuve des prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong.

Le 24 mai 2012, le Département d'Etat américain a publié l'édition 2011 du Rapport sur les Droits de l'homme. Le rapport aborde la question des prélèvements illicites d'organes en Chine, en mentionnant les pratiquants de Falun Gong et les Ouïghours. Le rapport disait : « En réponse aux allégations selon lesquelles les organes des prisonniers exécutés ont été prélevés à des fins de transplantation, le vice-ministre de la santé, Huang Jiefu, a déclaré en 2009 que les détenus ne sont pas une source appropriée pour les organes humains et les prisonniers doivent donner leur consentement écrit afin que leurs organes soient prélevés. Des médias étrangers et nationaux et des groupes de défenseurs des droits de l'homme ont continué à signaler des cas de prélèvement d'organes, en particulier sur les pratiquants de Falun Gong et les Ouïghours. »

En juillet 2012, David Matas, un avocat canadien des Droits de l'Homme et Torsten Trey, un membre fondateur et directeur général des Médecins contre les prélèvements d'organes forcés, ont co-édité et publié le nouveau livre State Organs (Organes d'état). Selon la description du livre de McNally Robinson, le nombre de greffes d'organes en Chine se place en deuxième après les États-Unis seulement. Contrairement à tous les autres pays, pratiquement tous les organes chinois pour les greffes proviennent de prisonniers. Beaucoup d'entre eux sont des prisonniers de conscience. Le meurtre de prisonniers pour leurs organes est une violation outrageuse de l'éthique médicale la plus fondamentale. State Organs explore la participation des institutions de l'Etat chinois dans cette violence. Le livre réunit des auteurs de quatre continents qui partagent leurs opinions et leurs idées sur les moyens de lutter contre ces violations. State Organs vise à informer le lecteur et à influencer le changement en Chine pour mettre fin à cette violence. Le livre était en troisième position sur la liste des bestsellers de Winnipeg au Canada le 2 septembre 2012.

Le 12 septembre, le Congrès américain a entendu des témoignages de dissidents religieux et politiques sur les prélèvements d'organes par le Parti communiste chinois.

« Éventrer quelqu'un qui est simplement impliqué dans une idée spirituelle ou personnelle ou politique qui est contraire à la volonté de l'élite dirigeante et non une menace physique au régime, est à peu près le crime le plus monstrueux que je peux imaginer », a dit le représentant Dana Rohrbacher (R-CA), qui présidait la séance et a été cité dans le journal Epoch Times. Rohrbacher s'est également adressé aux journalistes présents dans la salle, les encourageant à écrire à ce sujet s'ils ne l'avaient pas encore fait. « Cette possibilité – cette probabilité – nous pousse dans l'horrible, n'ayant aucun mot adéquat pour le décrire, même le mot « 'barbare' n'y arrive pas », a déclaré le représentant Chris Smith (R-NJ), selon l'AFP.

« La plupart des expert estiment le nombre d'exécutions entre 2 000 et 8 000 par an, ce qui est bien en dessous des chiffres fournis par différentes sources en Chine, dont le Dr Jiefu », a déclaré le Dr Damon Noto, porte-parole du groupe de médecins contre les prélèvements d'organes forcés (Doctors Against Forced Organ Harvesting) (DAFOH) dans son témoignage. « Même s'ils en exécutaient 10 000 par an et faisaient 10 000 greffes par an, il y aurait toujours un très grand écart. Pourquoi ? Parce que c'est tout simplement impossible que ces 10 000 personnes exécutées correspondent parfaitement aux 10 000 personnes qui ont besoin d'organes. »

Le Dr Noto a dit que plusieurs enquêtes suggèrent que l'écart est comblé par les prisonniers de conscience, en particulier par les pratiquants de Falun Gong détenus. Des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong sont détenus, pré-examinés (pour le groupe sanguin et d'autres critères nécessaires pour établir la correspondance entre un organe et un patient) et tué sur demande afin d'extraire les organes pour alimenter l'industrie de la transplantation en Chine, ce qui génère des centaines de millions de dollars de revenu.

Dr. Damon Noto, porte-parole pour le groupe de Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH) à l'audience

Torsten Trey, co-auteur du livre State Organs, a souligné que « tuer pour des organes fait maintenant partie de la médecine de transplantation en Chine et les institutions gouvernementales, y compris la police, les tribunaux, les militaires et les médecins dans les hôpitaux sont impliqués dans ce crime. » Il a dit que le PCC est le facteur majeur dans les prélèvements d'organes.

Traduit de l'anglais au Canada