(Minghui.org) « Tous les pratiquants ont fait de leur mieux dans le processus de secourir les deux pratiquants. Tout le monde voulait aider et personne n'a dit aux autres ce qu'il fallait faire. Nous avons senti la puissance formidable du Fa et avons fait l'expérience de la Grande Voie sans forme quand nous nous coordonnons et travaillons comme un seul corps. C'était comme si le xinxing de tout le monde avait atteint un niveau élevé et que le Maître coordonnait tout. Quand quelqu'un proposait quelque chose, personne ne s'y opposait. Ils donnaient seulement des conseils sur la façon de combler les points faibles et aidaient silencieusement à les améliorer. » - De l'auteur

L'an dernier, les pratiquants A et B, qui sont mari et femme, ont été illégalement arrêtés. Après l'école, lorsque leur enfant est rentré chez lui et a vu les dégâts faits par la police, l'enfant est venu chez moi. Ma femme, aussi une pratiquante, m'a appelé après avoir appris ce qui s'était passé. J'ai pris quelques jours de congé et je suis rentré chez moi. Nous avons avisé les pratiquants que nous connaissions et leur avons parlé de l'arrestation de A et B. Je ne savais pas pourquoi ils avaient été arrêtés. J'étais avec eux la veille. Je voulais m'assurer de ma propre sécurité, alors je suis resté à la maison toute la nuit pour émettre la pensée droite, pour nier la persécution au lieu d'aller au poste de police pour protester contre leur arrestation. Je me sentais très honteux.

Aucun d'entre nous ne savait quoi faire la première semaine après leur arrestation. Nous avons seulement informé les autres pratiquants que nous connaissions et avons continué à apprendre ce qui s'était réellement passé. Nous avons également trouvé la parenté de A et B et leur avons demandé de nous aider à les secourir. Chaque étape de lui porter secours a été difficile. Je n'arrivais pas à me calmer quand j'émettais la pensée droite à la maison. Toutes sortes de pensées me venaient à l'esprit après avoir entendu que la police considérait le cas de A et B comme priorité absolue. C'était géré par une autorité supérieure et pas par les responsables locaux. B pourrait être soumise à un interrogatoire et à une grave torture, les deux pourraient mourir sous la torture cette fois. Le pratiquant A pourrait fléchir et divulguer des informations à la police sur les autres pratiquants. La police avait suivi A et B pendant des années, donc ils savaient beaucoup de choses sur leurs activités. Toutes ces rumeurs rendaient la situation compliquée.

Regarder à l'intérieur et nier la persécution

Chaque pratiquant a regardé à l'intérieur et a trouvé plusieurs choses. Nous avions eu des disputes avec A et B pendant longtemps. Ni nous, ni A et B n'arrivions à regarder à l'intérieur et n'essayions de voir les choses différemment. Les deux cotés étaient têtus et pensaient que l'autre était en faute et les deux refusaient un compromis. De plus, A et B ne prêtaient pas attention à leur sécurité. Il y avait toujours beaucoup de gens qui entraient et sortaient de leur domicile. Le pratiquant A aimait aider ses amis et d'autres pratiquants (y compris les pratiquants à l'extérieur de la ville) dans leur travail. Il était tellement occupé qu'il n'avait pas le temps de se calmer et d'étudier le Fa. B ne prenait pas la cultivation sérieusement et elle était toujours occupée aux tâches ménagères et à s'occuper de leur enfant. Elle passait également beaucoup de temps au travail. Nous avions parlé de ces problèmes à A et à B à plusieurs reprises. Cependant, nous avons fini par laisser tomber, croyant que A était un bon pratiquant et que cet état était temporaire dans sa cultivation. Il nous a aussi dit qu'il ne pensait pas qu'il y avait un problème.

La question de la police secrète causait aussi un grave problème dans nos efforts de secours. Un pratiquant travaillant au département de la police nous a dit que les autorités tentaient de faire un exemple de A et B en faisant une grosse affaire de leur cas. En conséquence, les pratiquants qui ne se connaissaient pas et devaient travailler ensemble se méfiaient les uns des autres. Ils étaient aussi nerveux et tout le temps sur le qui-vive. Nous avons réalisé que nous ne pouvions pas laisser les agents secrets nous briser de l'intérieur. La seule façon de résoudre le problème était de nous purifier et d'éliminer la dimension où les agents secrets existent. Nous avons tous regardé à l'intérieur, nous nous sommes rapidement calmés et nous sommes devenus plus rationnels.

Nous ne nous sommes pas plaints des pratiquants A et B dans le processus de chercher à l'intérieur. Nous avons trouvé et corrigé de nombreux attachements en nous, y compris être dépendants des autres, ne pas vouloir d'ennuis, ne pas prendre la responsabilité, aimer à se faire valoir, la jalousie, l'obstination, vouloir se valider, l'attachement à la renommée et à la luxure, la mentalité de se montrer et la paresse. Nous savions que, pour chaque attachement éliminé, la dimension de A et B serait plus pure. Chaque fois que nous découvrions un attachement, nous nous asseyions pour émettre la pensée droite pour l'éliminer et éliminer tous les éléments connexes détériorés dans la dimension de chacun.

Se coordonner et devenir une Grande Voie sans forme

Tous les pratiquants ont fait de leur mieux dans le processus de secourir les deux pratiquants. Tout le monde voulait aider et personne n'a dit aux autres ce qu'il fallait faire. Nous avons senti la puissance formidable du Fa et avons fait l'expérience de la Grande Voie sans forme quand nous nous coordonnions et travaillions comme un seul corps. C'était comme si le xinxing de tous avait atteint un niveau élevé et que le Maître coordonnait tout. Quand quelqu'un proposait quelque chose, personne ne s'y opposait. Ils donnaient seulement des conseils sur la façon de combler les points faibles et aidaient silencieusement à les améliorer.

Un des pratiquants s’entretenait avec la police et les fonctionnaires. Il dormait deux à trois heures par jour. Il était la seule personne à le faire, il n'avait donc pas le temps d'étudier le Fa lucidement. Deux semaines plus tard, il était physiquement et mentalement épuisé. Il a décidé de démissionner et de se réajuster. À ce moment-là, deux autres pratiquants se sont portés volontaires pour prendre son rôle.

Bien que personne ne se soit chargé d'organiser d'accompagner les familles des pratiquants A et B aux différents bureaux gouvernementaux pour réclamer leur libération, nous avons toujours réussi à trouver quelqu'un pour aller avec eux. Lorsque leurs parents devaient aller quelque part, un pratiquant qui pouvait le mieux les aider se manifestait. D'autres fois, nous demandions à un pratiquant approprié d'aider et il s'est toujours avéré que le pratiquant qu'il nous fallait, était d'accord. Il y a eu différents pratiquants qui ont fait différentes choses, comme recevoir la famille de A et B, s'occuper de leur enfant, aller clarifier la vérité à différents bureaux et demander leur libération, clarifier la vérité à leur famille, émettre régulièrement la pensée droite à la maison, préparer et livrer des documents d'information. Nous avions également le soutien de pratiquants de l'extérieur de la Chine avec l'effort de secourir. Le Fa est omnipotent.

Émettre la pensée droite

Un pratiquant a proposé que nous avions besoin de gens pour émettre la pensée droite sans arrêt pour que la perversité n'ait pas le temps de reprendre son souffle. Nous nous sommes mis d'accord et avons organisé différents groupes de pratiquants pour émettre la pensée droite à différents intervalles tout au long de la journée. Il y avait plusieurs personnes dans chaque groupe au cas où l'un d'eux ne pourrait pas émettre la pensée droite à ce moment-là.

Je me souviens quand j'ai émis la pensée droite, la minute où je me suis assis, j'ai senti que j'étais assis dans le mécanisme arrangé par le Maître et que j'étais capable de m'assimiler à ce mécanisme. Mon esprit était extrêmement pur et ma puissance était assez forte pour fendre une montagne. Chaque fois je sentais que je détruisais des quantités incommensurables de perversité avec ma pensée droite. Par la suite, j'ai senti que j'avais plus d'énergie que nécessaire et j'étais rempli de confiance.

Sauver les gens

Nous sommes arrivés au consensus que secourir de A et B nous donnait l'occasion de sauver des êtres. Nous savions que les familles de A et B n'étaient pas favorables à leur pratique du Falun Dafa. C'était la meilleure occasion de leur clarifier les faits sur la persécution. Nous avons également parlé aux collègues de A et B, à leurs directeurs et à la police qui avait procédé à l'arrestation.

Nous avons trouvé les frères et sœurs de A et B et avons demandé de les accompagner dans différentes organisations pour exiger la libération de A et B. De cette façon, nous avons pu clarifier la vérité aux différentes organisations. Nous avons placé les deux sœurs de A et les deux frères de B dans un hôtel pour pouvoir communiquer avec eux plus facilement. Ensuite, nous leur avons parlé des bienfaits de la pratique du Falun Dafa et du fait que la pratique est soutenue par les gens à travers le monde et leur objection à la persécution. Nous leur avons aussi dit qu'il était illégal pour la police d'arrêter leur frère et sœur. Les frères de B avaient un sens aigu de la justice et ont accepté de participer aux efforts de secours. Les sœurs de A étaient en colère et se sont plaintes qu'il leur causait des ennuis. Nous avons continué à leur clarifier la vérité jusqu'à ce que leur attitude change et elles ont accepté de contribuer aux efforts de secours.

Nous sommes aussi allés parler aux directeurs de A et de B. Le supérieur immédiat de B était très sympathique et était disposé à offrir de l'aide. Nous avons ensuite parlé à la secrétaire générale de la société et elle voulait qu'on parle aux gens de la direction du Bureau 610. Quelques pratiquants ont accompagné les familles au lieu de travail de B pour clarifier la vérité aux agents du Bureau 610 là-bas, tandis que plusieurs autres émettaient la pensée droite à l'extérieur. Plus tard, nous sommes allés au bureau de la sécurité publique à plusieurs reprises et au poste de police pour parler au policier qui avait arrêté A et B. Cependant, on nous a renvoyé vers différents départements et bureaux, parce que chacun disait ne rien avoir à voir avec l'arrestation et essayait de se soustraire à sa responsabilité. Nous leur avons patiemment clarifié la vérité à chacun d'eux. Nous avons parlé aux collègues de A et B en leur envoyant des lettres, des dépliants et des courriels ou en demandant à des pratiquants en dehors de la Chine de leur téléphoner.

Quelques jours plus tard, les sœurs de A ont dit qu'elles devaient retourner au travail. Une semaine plus tard, l'un des frères de B a dit qu'il avait fait de son mieux et devait retourner au travail. Seul le frère aîné de B est resté avec nous. Trois semaines se sont écoulées et le frère aîné de B a dû nous quitter pour rejoindre sa famille. Nous devions trouver d'autres membres de la famille pour continuer les efforts de secours. Nous nous sommes souvenus que le vieux père de B vivait dans une autre province éloignée. Un pratiquant s'est rendu chez lui et l'a ramené. Le père de B était végétarien, nous lui avons donc trouvé un hôtel à côté d'un restaurant végétarien. Cependant, quelques jours plus tard, le père de B n'en pouvait plus. Il était très déçu de l'attitude de la police et ne pouvait plus supporter la pression. Nous avons dû le laisser rentrer chez lui. Puis nous nous sommes souvenus que la mère de A, également une pratiquante, vivait avec une de ses sœurs. Lorsque nous avons demandé à la mère de nous aider, les deux sœurs s'y sont fortement opposées, en disant que nous allions causer des ennuis à leur mère en faisant cela. Nous leur avons rappelé que si nous n'obtenions pas la libération de A rapidement, il pourrait mourir en prison sous la torture, comme cela était arrivé à beaucoup d'autres pratiquants. Elles ont finalement accepté de laisser leur mère nous aider.

Quand la mère de A est venue, elle a pleuré pendant les deux premiers jours. Une pratiquante l'a accompagnée pour étudier le Fa et partager ses compréhensions avec elle. Peu à peu, ses pensées droites se sont renforcées et elle était déterminée à sauver son fils et sa belle-fille. Soudain, ses yeux se sont mis à briller, son teint est devenu rose, elle a cessé de tousser et d’être à bout de souffle et elle a réussi à redresser son dos ! Tout aussi subitement, A et B sont rentrés chez eux. Leurs familles se sont rendues compte que nous les pratiquants sommes un seul corps indestructible et ils étaient très émus. Le frère de B nous a dit : « Vous avez gagné ! » A et B avaient également eu de fortes pensées droites. Lorsque A a été arrêté, les autorités ont essayé d'en faire un exemple et voulaient lui faire un grand procès. En fin de compte, cependant, rien ne s'est passé. A n'avait pas eu de mal et n'avait même pas été interrogé une seule fois. B avait fait la grève de la faim pour protester contre l'arrestation après avoir trouvé ses attachements. Sa pensée droite s'était renforcée. Elle avait l'air très énergique à son retour.

Dans le processus des efforts de secours, personne ne s'est plaint de A et B et nous désirions tous aider à 100 pour cent. Je crois que si nous nous étions plaints à leur sujet, cela aurait été une manifestation d'être incapables de regarder à l'intérieur. Ç'aurait été reconnaître les forces anciennes en croyant que lorsqu'un pratiquant fait une erreur, il mérite ce qui lui arrive. Nous sommes des pratiquants de Falun Dafa et les vies nouvelles que le Maître protège. Quand d'autres pratiquants sont en difficulté, nous devrions rapidement les sortir du pétrin au lieu d'essayer de comprendre comment ils en sont arrivés là.

Traduit de l'anglais au Canada