(Minghui.org) Extrait : « Dans le passé, j'étais comme un feu brûlant. Mon cœur était rempli d'anxiété et d'agitation. Écrire était comme une eau claire dans ma vie. Ça m'aidait à me calmer, à organiser mes pensées et à traiter les gens et les choses avec rationalité. Peut-être est-ce le début de la maturité et de la rationalité. »

De nombreux compagnons de pratique ont partagé sur la façon dont le Maître leur a offert la plume divine dans leur rêve et sur la façon dont leur inspiration ne s'est jamais asséchée. Écrire semble si facile pour eux.

Depuis les deux dernières années, je valide le Fa grâce à l'écriture d'articles, mais je n'ai jamais eu d'expériences semblables. Écrire a été difficile pour moi. Presque chaque article était accompagné de tribulations de xinxing. Je devais élever mon xinxing pour terminer l'article. Souvent, une autre tribulation de xinxing surgissait lorsque l'article était publié. C'est pourquoi j'ai longtemps pensé qu'écrire était pour moi le plus difficile des projets.

J'enviais les compagnons de pratique qui étaient doués pour l'écriture. Parfois, j'étais même jaloux. Cependant, en repensant maintenant aux deux dernières années, je vois que certains de mes attachements très persistants ont été éliminés grâce au processus d'écriture. Mon esprit est maintenant de plus en plus pur et calme.

Même si mes compétences en écriture sont encore très éloignées de celles d'un professionnel, je peux maintenant écrire sans problème des articles dénonçant la perversité et réveillant les êtres. N'est-ce pas le résultat des arrangements du Maître ? Nous ne saurons jamais pleinement toute l'attention et la protection que le Maître nous a tous apportées.

S'embarquer sur le parcours difficile de l'écriture

En 2011, j'ai écrit et soumis un rapport sur l'expérience de persécution d'un compagnon de pratique local. J'ai reçu une lettre des éditeurs de Minghui me demandant si je voulais écrire des rapports synthèses pour le site Minghui.

J'étais ravi. Quel honneur d'écrire pour le site Minghui ! Mais ayant fait ma spécialité en ingénierie, j'avais rarement écrit d'articles. Comment pourrais-je contourner mon écriture maladroite et bien accomplir la responsabilité ? Je n'en avais aucune idée.

Après avoir pris connaissance des lignes directrices des reportages, je me suis embarqué sur le parcours de l'écriture d'articles pour Minghui. Je ne savais même pas ce que « rapport synthèse » signifiait, sans parler de la façon d'en écrire un ! Tout d'abord, j'ai trouvé un manuel de journalisme et je me suis rempli la tête d'informations sur comment faire des reportages.

Ensuite, j'ai cherché différents articles bien spécifiques et j'ai copié le style. J'ai terminé mon premier article en l'espace d'une semaine. J'ai utilisé le format d'un compagnon de pratique et j'ai inséré les faits appropriés et le contenu. À ma grande surprise, j'ai reçu des encouragements et des compliments des éditeurs de Minghui. Leur tolérance et leur considération ont renforcé ma confiance.

Cela peut sembler facile maintenant, mais la pression était immense à ce moment-là, si immense que c'était presque au-delà de ma limite. C'était un projet immense de rassembler les documents, de les catégoriser, puis de penser à une structure cohérente pour les présenter, ainsi qu'à des liens entre les paragraphes, au flot de paroles et à la justesse des commentaires.

Tout ce qui précède était nouveau pour moi. Je ne pouvais pas organiser toute l'information avec succès. Je devais émettre la pensée droite pendant une longue période afin de calmer mon anxiété. Après avoir terminé un article, j'étais souvent épuisé, comme si je venais de terminer une bataille.

Je peux dire sans exagération que mon parcours d'écriture a été très difficile.

Lorsque je lisais les articles de partage des autres pratiquants qui écrivent et que j'ai vu à quel point c'était facile pour eux, j'ai pensé : « Peut-être que les éditeurs ont pris une mauvaise décision ? Je ne suis pas fait pour écrire. C'est trop difficile pour moi. Ce devrait être fait par d'autres pratiquants qui sont doués en écriture. »

Dès que j'avais de telles pensées, la joie de la publication d'un article ou les encouragements des éditeurs m'aidaient à continuer.

Éliminer mes attachements fondamentaux au fil de la collaboration

À l'époque où j'ai commencé à écrire pour Minghui, j'ai aussi commencé à aider nos coordinateurs locaux à écrire des documents clarifiant la vérité. Cependant, en raison d'idées et de compréhensions différentes, nous avions souvent des conflits. Comme j'étais attaché à mes propres problèmes, comme apprendre à écrire et travailler à la présentation de mes articles, il était rare que je partage sérieusement avec les coordinateurs locaux.

Un des conflits que nous avions impliquait un article sur une poursuite en justice. Plusieurs coordinateurs pensaient que nous devions souligner un aspect alors que je préférais une autre approche. En conséquence, l'information recueillie pour l'article était très différente de ce à quoi je m'attendais. De plus, des compagnons de pratique m'ont critiqué pour « mon esprit encore si ordinaire en cette dernière période de rectification de Fa ».

J'étais en colère. Mes communications ont commencé à manquer de courtoisie. Je suis tout de même parvenu à éliminer la colère et à faire une liste des documents nécessaires pour l'article. Les coordinateurs sont également parvenus à fournir l'information selon ma liste. Mais c'était seulement le début de la création d'un bon article.

Les coordinateurs trouvaient encore que mon article était hors sujet. Ils ont demandé à un autre pratiquant d'écrire un autre article et ils ont soumis cette version au site Minghui. Lorsque j'ai lu la version soumise, je trouvais qu'il était bon de mettre l'accent sur la pensée droite et les actions droites des compagnons de pratique, mais que c'était fait avec un très fort sentiment d'agressivité et d'esprit de compétition. Je trouvais qu'il ne reflétait pas bien la bienveillance des pratiquants.

J'ai obtenu le soutien du coordinateur principal pour aussi soumettre ma version afin que les éditeurs de Minghui puissent avoir les deux versions et ainsi, de meilleures informations.

L'article finalement publié était ma version, avec du contenu de l'autre version. Cela a causé un autre malentendu. Des compagnons de pratique pensaient que la version combinée qui était publiée était ce que j'avais soumis et ils m'ont critiqué pour avoir insisté sur mon point de vue.

J'étais assez fâché. J'ai pensé : « Pourquoi ne cherchez-vous pas à l'intérieur à propos du fait que votre version n'a pas été choisie ? Pourquoi me blâmez-vous pour votre problème ? » Je leur ai clarifié la question, tout en pensant que je ne voulais plus travailler avec eux. Je sentais que c'était une perte de temps.

Cependant, je devais prendre en compte une autre critique : J'avais soumis la version brouillon de mon article, qui contenait de l'information confidentielle. Nous avons découvert ce problème seulement après la publication de l'article. J'ai finalement commencé à chercher à l'intérieur.

À la surface, l'angle de mon rapport était correct. Cependant, je traitais depuis longtemps mon propre apprentissage et mes soumissions d'articles comme ma première priorité. J'étais très réticent à participer à notre couverture de nouvelles locales. Les coordinateurs devaient me pousser à y travailler. Je n'étais pas prêt à expliquer ma position lorsqu'il y avait des idées différentes et des conflits, parce que je ne voulais pas passer trop de temps sur le projet local. Je voulais simplement tout terminer aussi vite que possible pour pouvoir être libéré pour mes propres projets d'écriture.

Au milieu de mon anxiété et de mes plaintes, les forces anciennes perverses ont profité de mes insuffisances. Voilà la véritable raison de l'erreur dans l'article publié.

En cherchant davantage à l'intérieur, j'ai découvert que mes efforts pour apprendre à écrire et ma recherche de compétences en écriture cachaient un fort attachement fondamental.

Mon conjoint est journaliste pour un média porte-parole du Parti communiste chinois (PCC). En raison de la pression exercée par le PCC, nous avons dû divorcer. Depuis, je suis sans abri. J'ai perdu un bon travail, ma famille et mon domicile. Ma qualité de vie a chuté au plus bas.

Lorsque l'environnement s'est amélioré, mes attachements humains ont surgi et j'ai commencé à en vouloir à ce média du PCC. Je regardais souvent leurs immeubles de bureaux et je pensais : « Attendez de voir le jour où les pratiquants de Dafa s'empareront des immeubles et où le porte-parole du PCC sera expulsé. Quel moment heureux ! Si j'apprends à écrire et que je suis membre du média des pratiquants de Dafa qui occupe l'immeuble, ne serait-ce pas encore mieux ? » Je travaillais diligemment pour ce moment 'heureux' ».

Superficiellement, c'était de la haine et une mentalité déséquilibrée. Au plus profond de moi, je savais que c'était enraciné dans mon fort attachement à l'amour et aux sentiments. Beaucoup de mes tribulations étaient causées par cet attachement.

Cette fois, l'attachement se cachait derrière la mentalité déséquilibrée et m'embrouillait, me laissant croire que je pouvais le garder comme motivation afin d'améliorer mes compétences en écriture. Mais c'était précisément un grand obstacle dans ma validation du Fa. Cela interférait non seulement avec ma coopération avec les compagnons de pratique, mais cela transformait tout mes efforts en auto-validation, au lieu d'accomplir mes vœux et de sauver les êtres.

Après avoir abandonné mes attachements, je pouvais comprendre les difficultés du coordinateur. Il risquait chaque fois sa vie pour recueillir de l'information afin de nous la donner à nous, les rédacteurs. Ensuite, il rencontrait des pratiquants comme moi, qui ne voulaient pas collaborer en raison de leurs propres problèmes. Cependant, nos attitudes ne l'offensaient pas. Il nous le rappelait simplement encore et encore. Il devait y dédier beaucoup de temps et d'énergie. J'ai commencé à le comprendre et à l'admirer sincèrement.

J'ai finalement décidé de bien coopérer avec lui. Après une période de bonne collaboration, j'ai commencé à penser à la façon de mieux répartir mon temps entre écrire des rapports synthèses pour Minghui et les événements locaux.

Alors que je considérais cela, j'ai fait un rêve très clair. De nombreuses personnes se tenaient sur une grande place, chacun ayant des réponses à un examen écrit. Ils se corrigeaient en comparant leurs réponses avec la bonne réponse affichée sur un grand écran au centre de la place. Chaque problème avait deux sous-tests de problèmes. Lorsque les deux étaient bons, nous pouvions obtenir 100, la note parfaite pour ce problème.

J'avais de nombreux 100. Je savais que le Maître m'encourageait et me rappelait de ne pas me relâcher sur aucun des deux projets d'écriture.

Éliminer la recherche de la célébrité

Même si j'avais de forts attachements aux sentiments, je ne pensais pas avoir de problème en ce qui concerne l'attachement à la célébrité. Cependant, dans ce processus d'écriture, j'ai découvert que mon attachement à la célébrité était assez sérieux.

Lorsque j'avais une bonne idée, cela suscitait toutes sortes de pensées : « Cet article sera publié, c'est certain ! Je vais recevoir de nombreux compliments. » Lorsque j'avais l'angoisse de la page blanche, j'étais anxieux, pensant qu'on me freinait. Dans de telles situations, mon cerveau était rempli d'une substance très chaude et boueuse. Ensuite, mes pensées étaient toutes bloquées. Je devais faire une pause.

Je ne pouvais pas me débarrasser du problème. Mon explication était que mes compétences en matière d'écriture avaient encore du chemin à faire. J'ai pensé : « Si je peux atteindre un autre niveau dans mes compétences en écriture, je pourrai ensuite écrire vraiment facilement, comme beaucoup d'autres compagnons de pratique ! Ensuite, je ne serai pas affecté par l'interférence. » Le Maître n'approuvait pas cette pensée. Je faisais par la suite de grands faux pas.

Au cours de cette période, je trouvais aussi qu'écrire était un travail difficile. En raison de mes connaissances limitées, je devais faire beaucoup de recherches avant de commencer chaque article. Je n'appréciais pas cet effort et je voulais être capable de le faire facilement. Cependant, dès que ma paresse surgissait, les articles suivants n'étaient pas publiés.

J'étais frustré, mais je n'arrivais pas à savoir pourquoi. J'ai pensé : « Peut-être que je devrais essayer de faire publier mon article sur un autre média. Je vais alors savoir si mon article est vraiment si mauvais. » J'ai soumis anonymement un des articles rejeté à un autre site Internet.

Cet article refusé par Minghui a été publié comme rapport spécial sur un autre site. J'étais embrouillé. Je ne savais pas pourquoi les critères du site Minghui étaient si différents des autres sites Internet. Pire encore, j'étais déçu d'avoir soumis l'article de façon anonyme, manquant une bonne occasion de devenir plus célèbre parmi les pratiquants.

Tandis que je réfléchissais à ces regrets, j'ai entendu un autre rédacteur dire : « être attaché à la célébrité reflète en soi un manque de confiance en sa propre écriture. » J'ai réalisé que ce commentaire m'était dirigé, même si la personne ne faisait pas spécifiquement référence à ma situation.

Je savais que j'étais faible à l'intérieur, mais j'évitais d'affronter le problème directement. Toutes sortes de pensées bouillonnaient dans mon esprit : « J'avais probablement eu beaucoup de confiance en moi pour commencer à écrire en tant que débutant » ou « Je n'aurai peut-être pas la même chance à l'avenir, alors je regrette de ne pas avoir soumis l'article avec mon nom. »

Le Maître a dit dans « Abstinences pour les pratiquants » de Points essentiels pour un avancement diligent :

« S’attacher au renom, c’est agir dans la loi perverse, s’ils sont connus dans le monde, ils ont certainement une parole bienveillante et un esprit démoniaque, trompent les gens et troublent la Loi. »

En tant que pratiquant, j'étais déjà au courant du tort causé par l'attachement à la célébrité, mais pourquoi était-ce si difficile à éliminer ? J'ai partagé avec les compagnons de pratique et je me suis analysé. Tout se ramenait à la vanité, à la luxure et au confort. Ils étaient tous cachés derrière mon « fantasme de vengeance ».

Avec l'aide des pratiquants, je me suis finalement calmé. J'ai vu mon propre problème. J'ai aussi compris la raison pour laquelle plusieurs de mes articles étaient refusés par le site Minghui.

Le Maître a dit dans « Maturité » :

« Fini les expressions pompeuses ou les mots de surenchère affective : ces articles vrais, exacts, propres, et dépourvus de sentiments humains ce ne sont pas des gens ordinaires qui pourraient les écrire, car le monde intérieur de celui qui cultive est pur et propre. »

Lorsque j'écrivais ces articles, j'étais rempli d'auto-validation et de l'envie irrépressible de me faire valoir. Mon désir d'avoir de bons sentiments après la publication de l'article, ma satisfaction face à la célébrité et au succès, ainsi que mon attachement à la paresse et au confort s'étaient tous retrouvés dans mes articles. Comment de tels articles pouvaient-ils répondre aux critères du Fa ? Je me suis ensuite rappelé l'encouragement initial des éditeurs de Minghui, ils avaient dit que mon article était pur et concis.

Des articles écrits avec un esprit pur est ce dont Dafa a besoin, parce que cela valide Authenticité-Bienveillance-Tolérance. C'est le véritable reflet de la bienveillance d'un pratiquant de Dafa. De tels articles peuvent réellement sauver les êtres. C'est peut-être la différence entre les critères des articles de Minghui et les articles écrits par d'autres médias adressés aux personnes ordinaires.

Une fois mes pensées rectifiées, les articles suivants ont été de nouveau publiés. À ma grande surprise, j'ai finalement atteint l'état d'aise dans mon écriture. Je n'avais plus l'esprit confus.

Même si je suis encore très loin du niveau de beaucoup d'autres compagnons de pratique, j'ai trouvé ma direction future : étudier le Fa avec mon cœur, maintenir un état pur et altruiste et développer mon instrument du Fa (mon écriture) en atteignant l'état approprié d'un pratiquant.

Conclusion

Mon parcours d'écriture a été ardu et solitaire. Cependant, comme il était soudé avec la cultivation dans Dafa, une série de miracles se sont produits : non seulement j'ai appris à écrire en peu de temps, mais j'ai aussi subi des changements fondamentaux – j'ai appris à être tolérant, prévenant et à coopérer avec les autres en m'abandonnant moi-même.

J'ai partagé avec les compagnons de pratique : « Dans le passé, j'étais comme un feu brûlant. Mon cœur était rempli d'anxiété et d'agitation. Écrire était comme une eau claire dans ma vie. Ça m'aidait à me calmer, à organiser mes pensées et à traiter les gens et les choses avec rationalité. Peut-être est-ce le début de la maturité et de la rationalité. »

Ils ont également fait écho à mes observations et ont dit que j'avais beaucoup mûri au cours des deux dernières années.

Finalement, j'ai compris les raisons pour lesquelles le Maître a organisé ce rude chemin pour moi. Surtout lorsque la bienveillance et la sagesse émergent en écrivant paisiblement et calmement, je pouvais sentir le cœur du Maître avec mon cœur. Souvent, je fondais en larmes.

Je ne pourrai jamais rembourser les bienfaits du salut du Maître. La seule chose que je peux faire est de continuer mon parcours de façon stable et écrire davantage d'articles avec un esprit pur pour sauver plus d'êtres.

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada