(Minghui.org) Il faisait tellement chaud ce jour-là, j'étais certain que la route fondait, brûlant sous le soleil torride. Je marchais déjà depuis des heures et le village était à environ 5 km. Mes pieds me faisaient souffrir, j'avais faim, j'étais fatigué, j'avais chaud et soif. J'ai pensé : « C'est impossible, je ne peux plus marcher. » Puis, je me suis rappelé que je n'étais jamais allé dans ce village auparavant et que de nombreuses personnes attendaient. Je devais leur permettre de connaître la vérité sur le Falun Gong et la persécution.

Salutations au Maître ! Salutations aux compagnons de pratique !

J'étais très enthousiaste lorsque j'ai lu l'appel à soumissions du 10e Fahui de Chine sur Minghui. Je n'ai reçu qu'une éducation d'école primaire et je ne suis pas doué pour écrire. Néanmoins, je voulais partager mon parcours de cultivation et pratique. Merci Maître pour votre salut minutieux. Merci compagnons de pratique pour votre aide bienveillante.

J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995 et je suis maintenant âgé de plus de 60 ans. Après avoir commencé à pratiquer, toutes mes maladies ont disparu et je suis moins attaché à la célébrité, aux intérêts personnels et à la sentimentalité. En particulier récemment, je mets l'accent sur l'étude du Fa et la pratique des exercices tous les jours ainsi que l'émission de la pensée droite et les sorties pour clarifier les faits. Les choses deviennent plus faciles. J'ai copié les poèmes de Hong Yin III et je tente de les réciter lorsque que je suis en autobus. J'ai fini par réussir à tous les réciter. Chaque nuit, je récite Lunyu avant de m'endormir.

Marcher sur mon propre chemin

Je vis dans les banlieues où il y a très peu de pratiquants, mais beaucoup de gens qui ne connaissent pas les faits. Il y a quelques années, alors que la persécution était très sérieuse, des pratiquants que je connais ont été persécutés.

Il y a trois ou quatre ans, un autre pratiquant a obtenu des documents clarifiant la vérité, je les ai donc distribués dans la région. Après un certain temps, je trouvais que la région avait été essentiellement couverte et je me sentais un peu soulagé. J'ai dit au pratiquant que je n'avais plus besoin de documents.

J'étais une cible clé pour la persécution par le PCC local et des policiers venaient souvent chez moi pour me harceler, je sentais donc qu'il n'était pas sûr de garder beaucoup de documents chez moi. Cependant, un soir, ce pratiquant est venu en taxi et m'a apporté deux gros sacs de documents, environ 400 lots. Je n'étais pas content et j'avais aussi un peu peur, pensant que cela me créerait des ennuis si les autorités venaient fouiller.

Comme je sentais qu'il n'était pas sûr de garder tant de documents chez moi, je m'inquiétais de l'endroit où les placer. Je pensais que j'avais déjà distribué des documents dans la région à proximité lorsque je me promenais le soir.

Il est très difficile d'aller dans d'autres villages pour les distribuer le soir. Les villages sont assez éloignés et il fait trop noir pour faire du vélo, car les chemins ne sont pas éclairés. Il n'y a pas non plus de service d'autobus en soirée. En plus, il y a de nombreux chiens en campagne et les personnes âgées aiment s'asseoir à l'extérieur. Chaque fois qu'il voient un étranger, ils nous demandent qui l'on cherche et ils continuent de nous regarder jusqu'à ce qu'on disparaisse de leur vue. Que pouvais-je faire avec tant de documents chez moi ?

J'ai tenté de me rendre dans les villages avoisinants en vélo afin de les distribuer pendant le jour, prenant plus de 20 copies à la fois. Après avoir terminé dans les villages avoisinants, j'ai tenté de les distribuer dans des endroits encore plus éloignés en autobus. Je gardais une trace des villages dans lesquels j'étais allé pour ne pas les mélanger. Je me suis rendu dans plus de 230 villages au cours des dernières années, couvrant deux villes, trois régions et deux cantons. Plus tard, j'ai dit au pratiquant m'ayant donné les documents plus tôt : « Merci de m'avoir donné ces documents à l'époque. Cela m'a encouragé à marcher sur mon propre chemin. »

Selon les critères d'une personne ordinaire, je suis une personne forte. Je pleure rarement et je fais les choses rapidement. Lorsque je vois un nom de village sur le signe d'un arrêt d'autobus, j'en fais ma destination. J'écris également les noms des villages et la façon de m'y rendre et je trouve ensuite le temps d'aller dans ces villages pour distribuer des documents. J'essaie d'aller dans chaque foyer, plaçant des DVD et des brochures à l'intérieur de la porte des gens, sous les essuie-glaces, sur les poignées des maisons, dans les paniers des vélos ou dans des endroits facilement visibles. Cette année, j'ai aussi distribué des DVD de Shen Yun aux gens directement. Lorsque je n'avais pas assez de documents avec moi, je notais les endroits où j'arrêtais et j'y retournais plus tard pour couvrir le reste des foyers. Je dressais une liste des festivals et j'y allais. Les gens rendent visite à leurs parents lors des fêtes de temple. Lorsque qu'ils obtiennent des documents clarifiant la vérité, ils les font circuler et en parlent, davantage de personnes entendent donc la vérité. Comme certains villages n'ont pas de festivals, je vais dans ces villages à l'heure de midi lorsque les gens sont chez eux pour manger ou se reposer. Il n'y a pas beaucoup de gens à midi, en particulier l'été. Je peux distribuer des documents rapidement et lorsque les gens sortent de nouveau en après-midi, ils trouvent les documents.

Le matin avant de sortir, j'émets généralement la pensée droite, je fais les exercices, je lis le Zhuan Falun et ensuite je mange quelque chose. Ensuite, je sors avec les documents que j'ai préparés et j'apporte une bouteille d'eau. En hiver, j'apporte deux petites pommes ou des poires. J'apporte aussi un marqueur pour pouvoir fabriquer des affiches clarifiant la vérité et un téléphone portable pour faire des appels clarifiant la vérité. J'appelle généralement pendant que je distribue des documents. Les gens pensent que je parle à quelqu'un et c'est une bonne couverture pour éviter d'attirer l'attention. J'appelle lorsque j'attends l'autobus. J'apporte des billets de banque sur lesquels sont imprimés des messages. Chaque fois avant de partir de chez moi, j'émets la pensée droite et je demande au Maître de me renforcer et de me protéger. Certains endroits dans lesquels je me rends sont si éloignés que je dois changer d'autobus trois ou quatre fois. Parfois, je fais du vélo pendant 10 km pour clarifier la vérité.

Un jour, j'ai vérifié ma liste de festivals et j'ai réalisé qu'il y avait deux fêtes de temple ce jour-là, l'un à l'est et l'autre au nord. J'ai préparé deux sacs de documents et je suis parti. J'ai changé d'autobus trois fois pour me rendre au festival à l'est, mais je n'ai vu personne lorsque j'y suis arrivé. Il s'est avéré que le festival avait été organisé la veille et que j'avais fais une erreur.

L'autre village était à environ 2 km. C'était un endroit assez reculé, mais je savais que les gens devaient également y apprendre la vérité et être sauvés. J'étais à mi-chemin et le soleil était torride. J'ai caché un sac de documents dans un champ de maïs et j'ai indiqué son emplacement. Ensuite, j'ai marché jusqu'au village avec l'autre sac. Il faisait très chaud et la semelle de mes souliers était très mince et fondait presque sur la route brûlante. Je me suis perdu en route. Lorsque je suis arrivé à un croisement, je ne savais pas quelle voie prendre. J'ai pris une gorgée d'eau et j'ai pensé en moi-même : « Ce doit être par là. » En commençant à marcher, j'ai récité le poème du Maître :

« Pensée droite, comportement droit

Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves

La volonté taillée dans le diamant

Aucun attachement à la vie ou à la mort

Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi » (Hong Yin II)

Ensuite, j'ai vu le village qui avait été bloqué de la vue par le champ de maïs. Je suis entré dans le village. Des gens se reposaient à l'ombre, d'autres déjeunaient. Le village n'était pas grand et j'ai distribué les documents en faisant des appels clarifiant la vérité. Je continuais d'émettre la pensée droite pour m'assurer que les gens apprennent la vérité et fassent circuler les documents. J'ai marché dans tout le village et je suis retourné à l'endroit où j'avais caché les autres documents.

Je les ai sortis et je me suis demandé si je devais aller au village au nord. Il faisait très chaud et le village était assez loin. Le soleil était si chaud qu'il semblait que la route fondait sous le soleil torride. J'ai marché environ 5 km et mes pieds me faisaient souffrir. J'avais faim, j'étais fatigué, j'avais chaud et soif. Je trouvais qu'il était très difficile de marcher davantage. J'ai donc pensé : « Il doit y avoir beaucoup de gens pour le festival, je dois permettre aux gens de connaître la vérité sur le Falun Gong et la persécution. » En plus, c'était la même direction que chez moi. J'ai changé d'autobus deux fois et à 15 h, il faisait encore plus chaud. Mon visage me faisait mal en raison de la chaleur du toit d'autobus en métal. Lorsque je suis descendu de l'autobus, j'avais la sensation de marcher sur une plaque chauffante. Avec une douleur atroce aux pieds, j'ai monté une côte en boitant pendant environ 2 km avant d'arriver au village. Pendant tout le chemin, la route était bosselée et irrégulière.

J'ai distribué des documents, émis la pensée droite et fait des appels clarifiant la vérité. Lorsque je me suis assis pour me reposer, j'ai aidé des gens à démissionner des organisations du PCC. Alors que je partais du village, j'ai placé des affiches dans des endroits appropriés, pensant qu'il ne m'avait pas été facile de m'y rendre. Je devais faire plus et aider à sauver davantage de personnes. Je ne savais pas quand je serais capable de revenir. Au moment où je suis rentré, il était déjà plus de 18 h. J'ai enlevé mes bas et j'ai eu des larmes aux yeux en voyant deux ampoules de la grosseur d'un œuf sur mes pieds. Elles étaient très douloureuses et j'étais épuisé. Comme il n'y avait personne d'autre chez moi, j'ai pleuré pendant un certain temps. Ensuite, j'ai pensé que du moment que les êtres peuvent être sauvés, ce n'était rien.

À un autre moment, alors que je montais à bord d'un autobus avec un sac de documents, ma jambe a percuté la marche de l'autobus. C'était si douloureux que je pouvais à peine me lever. J'ai réalisé que c'était une interférence pour m'arrêter. Alors, j'ai émis la pensée droite pour éliminer la perversité. Je suis parvenu à me lever et je me suis assis sur un banc sans regarder ma jambe. J'ai demandé au Maître de me renforcer et de me protéger.

J'ai voyagé en autobus pendant plus de 15 km. Après être descendu de l'autobus, ma jambe me faisait mal et je marchais en boitant. Je suis allé chez un ami et j'ai emprunté un vélo pour aller à un festival. J'ai pédalé pendant environ 3 km et le trafic s'est arrêté. Je suis descendu du vélo et je l'ai poussé, en allant de porte à porte pour distribuer des documents. Lorsque je suis retourné chez moi, j'étais stupéfait de voir que la bosse sur ma jambe était aussi grosse qu'un petit pain cuit à la vapeur et il y avait une coupure en sang au milieu. J'ai de nouveau pleuré comme il n'y avait personne chez moi.

La cultivation peut être difficile parfois. Dans le climat glacé de l'hiver, mon visage est devenu enflé lorsque je suis sorti distribuer des documents. En été, j'ai eu un coup de soleil sur mes bras et des ampoules aux pieds. Souvent, je n'ai rien à boire ni à manger. En plus, les conditions en campagne ne sont pas très bonnes et nous devons être plus prudents et rationnels et prêter davantage attention aux questions de sécurité. Cependant, nous sommes des disciples de Dafa de la période de rectification de Fa. Tant que nous pouvons sauver davantage de gens, les épreuves ne sont rien.

La porte céleste est ouverte

Il semble que j'ai parlé beaucoup d'épreuves. Maintenant, laissez-moi parler d'un moment joyeux. Il fait très chaud cette année. Il y a longtemps, je suis allé distribué des documents en vélo. Le soleil est à son plus chaud vers 11 h. J'ai pédalé environ 16 km jusqu'à un village. Lorsque j'étais presque arrivé, quelque chose à attiré mon attention et j'ai levé les yeux vers le ciel. J'ai vu une porte céleste, magnifique et splendide, couverte de motifs sculptés. Une pensée m'est venue à l'esprit : « Les êtres dans ce village seront sauvés. Les divinités m'ont envoyé ici pour les sauver. »

Je suis descendu de mon vélo et j'ai de nouveau levé les yeux, mais les portes célestes avaient disparu. Je savais que le Maître m'encourageait à sauver davantage de gens. Les personnes dans ce village attendent d'être sauvés et les êtres dans un royaume céleste attendent d'être sauvés. J'ai marché dans un village et j'ai commencé à distribuer des documents tout en émettant la pensée droite. J'ai donné le DVD de Shen Yun aux gens et j'ai demandé l'emplacement des villages avoisinants pour pouvoir y aller la prochaine fois.

En route vers chez moi, j'ai écrit des messages clarifiant la vérité partout où je pouvais. Il était midi et il faisait très chaud. Tandis que je pédalais, je chantais : « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est le Fa [Loi de l'univers] juste. La lumière de Bouddha illumine tout. »

Le secrétaire du Comité des affaires politiques et juridiques était terrifié

Je pars de chez moi pour faire des appels clarifiant la vérité. Parfois, je m'assois dans un champ et j'appelle avec deux téléphones pour que lorsqu'un appel en arrive à sa fin je puisse en appeler un autre. Ça me fait gagner du temps et je peux sauver davantage de gens. En plus d'appeler des personnes ordinaires, j'appelle aussi des gens qui ont fait des choses perverses et les membres de leur famille. Parfois, ils disent : « Je sais, merci. » Certains policiers m'ont menacé et dit : « Viens ici si tu l'oses. » J'ai ignoré de telles remarques.

Un jour, j'ai appelé quelqu'un qui était à la fois maire adjoint et secrétaire du Comité des affaires politiques et juridiques du PCC. Il a refusé d'accepter mon appel, je l'ai donc appelé tous les jours. Un jour, lorsque j'ai réussi à avoir la ligne, j'ai entendu une voix masculine dire presque en larmes : « Je n'ai rien fait. Il y a tant de personnes comme vous qui m'appellent d'endroits éloignés. » Selon cette expérience, nous pouvons voir la puissance de nos appels téléphoniques pour décourager la perversité.

Maintenant, je prends toujours beaucoup de documents chaque jour sur notre site de production de documents. Je n'ai pas beaucoup d'argent, donc au printemps, je récolte des légumes sauvages. Le Maître a dit : « Pour se remplir l’estomac, il mangeait ce qui était disponible, peu importait avec quoi il se rassasiait puisqu’il n’avait aucun attachement à un aliment particulier. » (Zhuan Falun) La raison pour laquelle je dis cela est pour permettre aux gens de savoir que ce n'est pas facile pour les pratiquants et qu'ils devraient chérir les documents qu'ils obtiennent, chérir leur relation prédestinée pour les avoir reçus et chérir l'opportunité d'être en vie pendant cette période.

Reconnaissance au-delà des mots

Je pratique avec mon œil céleste fermé et je ne peux rien voir. Cependant, je sais que je suis un disciple de Dafa et j'écoute ce que le Maître dit et je fais bien les trois choses. Je n'ai aucun opinion ni ne pense à quoi que ce soit. En fait, tout ce que j'ai réalisé est le résultat du renforcement et de la protection du Maître.

exprimer ma gratitude envers le Maître en mots, mais en larmes. Le Maître m'a tiré de l'enfer et m'a aidé à devenir l'être le plus fortuné du monde. Nous ne pourrons jamais rembourser le Maître pour l'immense grâce qu'il nous a offerte.

Je m'ennuie souvent du Maître. Chaque fois que je pense à lui, mes yeux se remplissent de larmes. Je veux réellement voir le Maître, même si c'est simplement dans mes rêves, mais ce n'est jamais arrivé. Je pense que si nous nous cultivons bien, que nous sommes diligents, que nous faisons bien les trois choses, que nous sauvons davantage d'êtres et que nous désintégrons le PCC pervers rapidement, nous accueillerons le Maître chez nous et je verrai ensuite le Maître. Je me sens heureux à cette pensée. Des larmes coulent de nouveau sur mon visage.

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada