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Royaume-Uni : La première séance d’information sur le prélèvement forcé d’organes en Chine au Parlement du Pays de Galles, soulève de vives inquiétudes

23 décembre 2013 |   Écrit par Tang Xiuming

(Minghui.org) La première séance d'information au sujet des crimes de prélèvement forcé d’organes en Chine – Tuer des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes, tenue à l'Assemblée nationale du Pays de Galles – a suscité de vives inquiétudes et une vigoureuse discussion pour des solutions potentielles.


Le Membre de l'Assemblée M. Rhodri Glyn Thomas, co-présidant la séance d'information, a promis d’initier une motion pour exiger la fin de tels crimes.

Mme Cecilia Love, conseillère municipale de Cardiff, d’ascendance chinoise, s'est félicité de cet exposé comme étant « un précieux premier pas ».

Des médias, des professionnels religieux et des étudiants de l'Université de Cardiff ont tous exprimé leur profonde inquiétude concernant la question et prévu de prochaines étapes dans leur sphère d'influence pour faire passer le message et obtenir du soutien pour mettre fin à ces crimes.

Une réunion d'information sur le crime de prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine a eu lieu à l'Assemblée nationale du Pays de Galles le 12 novembre 2013.


La réunion d'information du 12 novembre a été présidée par les membres de l’Assemblée galloise M. Kirsty Williams et M. Rhodri Glyn Thomas. Des membres de l'Assemblée galloise, des membres du Conseil municipal de la ville de Cardiff, des étudiants en droit et en médecine ainsi que des militants des droits de l'homme ont participé à cet événement à Cardiff, la capitale du Pays de Galles.

M. David Kilgour, ancien secrétaire d'État canadien pour la région Asie-Pacifique, M. Ethan Gutmann, expert de la Chine et auteur de Losing the New China, et le professeur Li Huige, représentant européen de DAFOH (Médecins contre le prélèvement forcé d'organes) ont présenté leurs rapports d'enquête sur les crimes de prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.


Ils ont également reconnu le mérite de la communauté internationale pour ses efforts pour faire cesser la persécution.

M. Rhodri Glyn Thomas : Nous devons assumer la responsabilité morale de respecter les droits humains des victimes.

Rhodri Glyn Thomas, un membre de l'Assemblée galloise, est interviewé à la séance d'information.

M. Rhodri Glyn Thomas a déclaré que tout le monde devrait être très préoccupé par la question du prélèvement d'organes à vif, qui a lieu en Chine, où le Parti communiste chinois (PCC) fait des profits immoraux sur les transplantations d'organes. M. Thomas a déclaré que l'Assemblée nationale galloise, en tant que forum démocratique, doit déclarer sa position sur ce crime contre l'humanité et assumer la responsabilité morale.


Il a proposé de soulever la question à l'Assemblée nationale galloise.

Il a dit : « Le prélèvement d'organes à but lucratif est totalement inacceptable, peu importe où il se produit. Nous avons tous l'obligation morale de protéger celui ou celle confronté à de tels sévices.

« C'est une question prioritaire de droits humains. En tant que membres de l'Assemblée nationale galloise, élus par le peuple du Pays de Galles, nous devrions sérieusement envisager comment assurer que la question des droits de l'homme soit pleinement débattue à l'Assemblée nationale du Pays de Galles, ainsi qu'au sein du Parlement britannique responsable de la politique étrangère britannique. Nous devons également veiller à ce que le débat sur la question des droits de l'homme se produise non seulement au Royaume-Uni, mais dans d'autres pays également.

« Nous avons évidemment une population chinoise au Pays de Galles. Nous avons la responsabilité de les protéger. En fait, nous avons une responsabilité pour les droits de l'homme dans le monde entier. »

M. Thomas a déclaré qu'il allait initier une motion en termes de mettre fin aux crimes de prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants. Il était d'avis que le débat sur la question à l'Assemblée nationale du Pays de Galles était primordiale.

Une conseillère municipale de Cardiff : Aucun parti n’acceptera de tels abus des droits humains

Cecilia Love, conseillère municipale du Parti travailliste de la ville de Cardiff, a une ascendance chinoise dans sa lignée. C'est la première fois qu'elle était informée des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong par le PCC. Elle a été choquée.

Après l’exposé, Mme Love a continué à discuter de la question avec les participants et a accepté une interview. Elle a d'abord confirmé l'importance de la conférence de presse permettant à plus de gens d'apprendre quelque chose qu'ils n’auraient jamais cru possible. Elle a dit : « Il est vraiment choquant de savoir qu'il y a eu des crimes aussi inattendus et à si grande échelle pour de sombres et énormes profits .... Je crois que la séance d'information d'aujourd'hui est d'une grande importance. C'est une première étape importante pour les personnes qui cherchent à améliorer leur conscience du crime aussi bien dans une perspective inter-partite que pour la défense des droits humains. »

Mme Love a également souligné que le crime de prélèvement d'organes à vif – qui est un crime contre l'humanité – doit être combattu à l'unanimité et stoppé au Pays de Galles. Elle a dit : « Ces atrocités sont une violation des droits de l'homme, transcendant le contexte culturel et posant un défi à l'humanité. J'espère que les politiciens britanniques n'éluderont pas le problème dans la perspective des droits de l'homme. Je sais qu'au Pays de Galles, il existe une valeur traditionnelle qui veut que les droits de l'homme passent en premier. Aujourd'hui, il y a des membres du Conseil à la réunion qui viennent de différents partis politiques, ce qui indique que nous sommes tous préoccupés par la question des droits de l'homme. Je pense qu'aucun parti n'acceptera de telles violations des droits de l'homme. »


Un animateur radio de Cardiff : C’est une question qui nous concerne tous

Big Scott, animateur populaire de la radio de Cardiff


Big Scott, animateur populaire de la radio de Cardiff, a dénoncé à son émission de radio les crimes de prélèvement d'organes à vif du PCC sur des pratiquants de Falun Gong. Il a souhaité, après avoir assisté à la séance d'information, que plus de gens puissent se voir offrir la chance de connaître la vérité choquante de la persécution qui a lieu en Chine. Il pense que ceux qui comprendront la vérité de cette affaire envisageront de façon sérieuse comment apporter leur contribution pour arrêter le génocide des pratiquants de Falun Gong par le PCC.

Big Scott a déclaré : « J'espère que tous ceux qui ressortiront de cette salle diffuseront la vérité de la persécution à plus de personnes et plus de députés. J'espère qu'ils pourront dire clairement aux gens à quel point cette question est importante afin que les personnes qui reçoivent la vérité puissent réaliser que cela concerne chacun d'entre nous, et disent immédiatement : "Je dois assister à la séance d'information pour découvrir la vérité par moi-même." Ce n'est pas du tout la même question que celles habituellement âprement débattues au Parlement par les députés. Il est essentiel que tout le monde fasse un gros effort pour mettre un terme aux atrocités du PCC.


« C'est véritablement un crime contre l'humanité. Quelle absurde notion qui consiste dans la société d'aujourd'hui à mettre une personne en prison pour prélever ses organes pour en faire commerce ! C'est presque de la même manière qu'on traite les animaux. Ce sont tout simplement des bouchers assassins ! Nous ne devons pas laisser les choses se produire ainsi. Où que nous vivions, nous ne pouvons pas l'ignorer ! Nous devons ouvrir les yeux face à la réalité. Nous devons faire quelque chose pour arrêter ce crime. »


« La signature que chacun soumet est certainement d'une immense puissance ! »


Un prêtre catholique : La communauté internationale doit être unanime dans la condamnation de violations des droits de l’homme extrêmement graves

Dr Gareth A. Jones, un prêtre catholique de l’Université de Cardiff, assistait à l’exposé avec un groupe d’étudiants en médecine et en droit de l’Université de Cardiff.

Pour lui, l’atrocité de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant est une violation des droits humains extrêmement grave, qui doit être unanimement condamnée par la communauté internationale.

Dr Jones a déclaré : « Toute donation non consentante d’organes et le prélèvement forcé d’organes sur des êtres humains sont considérés comme de très graves violations des droits humains. Ils doivent être condamnés peu importe dans quel pays et à quel moment les crimes sont commis ... Je crois que chaque personne civilisée sur terre serait choquée par une si terrible atrocité en réalité. Chacun d’entre nous est supposé signer le formulaire de pétition (DAFOH).

« Le prélèvement d’organes à vif et le trafic d’organes impliquent la question des droits humains la plus élémentaire, ce qui ne s’arrête pas à des limites telles que les nationalités, les croyances religieuses et les points de vue politiques. Il s’agit de problèmes juridiques fondamentaux dans la société humaine, et devrait être considéré dans le cadre juridique international en vigueur. Par conséquent, le problème concerne largement le gouvernement britannique, le gouvernement local, les étudiants en droit, et les étudiants en médecine, etc. »

Dr Jones a souligné que le Gouvernement britannique joue un rôle clé s’agissant du fait qu’une décision puisse être prise sur cette question sérieuse. Il espère que le gouvernement britannique ne sacrifie pas les principes des droits humains sous la pression du PCC. Il a appelé les jeunes étudiants qui assistaient à l’exposé à considérer sérieusement l’information transmise et à faire cesser les violations des droits humains à travers leurs efforts communs.

La présidente de la Société de droit de l’Université de Cardiff : Nous devrions nous assurer qu’un tel crime ne se produise jamais plus

Enfys Jenkins, présidente de la Société de Droit de l’Université de Cardiff, a soulevé certaines questions à l’exposé organisé par DAFOH.

Lors de la présentation, Enfys Jenkins, présidente de la Société de Droit de l’Université de Cardiff, était choquée par le crime de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant par le PCC. Elle a posé sa question à l’organisateur et aux invités à l’exposé : En tant qu’étudiants, que pouvons-nous faire pour faire cesser ces atrocités ?


Mme Jenkins a par la suite donné son plan d’action lors d’une interview : Dans son mandat en tant que présidente de la Société de Droit de l’Université de Cardiff, elle ferait le meilleur usage des moyens d’information au sein de l’université, tels que le système de mail, les magazines, et les journaux, etc, afin que davantage de professeurs et d’étudiants soient au courant du crime, et de les encourager à signer le formulaire de la pétition DAFOH.

Elle a poursuivi : « Nous nous engageons à faire ce que nous pouvons en tant qu’étudiants pour aider à mettre fin à cette atrocité, et assurer que cela ne se reproduise jamais plus dans le futur. »

En réponse aux questions soulevées par Mme Jenkins, M. Williams qui présidait la réunion l’a encouragée elle et les autres participants à frapper aux portes de leurs propres Membres de l’Assemblée (AM) et des Membres du Parlement (MP), afin de directement exprimer leurs demandes et leurs souhaits dans un effort commun pour mettre fin à ce terrible crime.

Traduit de l'anglais en Europe