(Minghui.org) Maître vénérable, compagnons de pratique :

Je pratique le Falun Dafa depuis plus de 16 ans. Je voudrais maintenant partager mon expérience de cultivation avec tous.

Une puissante cultivation-pratique

Un jour à la fin de 1997, j'ai vu mon épouse lire un livre. Elle m'a dit que le livre était très bon et a commencé à me lire quelques paragraphes. J'ai été bouleversé d'entendre le Fa et j'ai tout de suite commencé à m'y intéresser. J'ai réalisé que le livre portait sur la cultivation-pratique. J'avais entendu beaucoup d'histoires sur la cultivation-pratique depuis l'enfance et j'étais intéressé par le sujet. Je suis rapidement devenu un pratiquant.

Trois mois plus tard, toutes mes maladies physiques chroniques, telles que les maux de dos, maux d'estomac et les vertiges, avaient disparu. J'avais été analphabète, mais en un an, je pouvais lire le livre en entier.

Rester déterminé face à la persécution

Après que le PCC ait commencé à persécuter Dafa en juillet 1999, un bon nombre de nos amis et parents ont essayé de nous persuader d'abandonner la pratique. Mon épouse et moi n'avons pas abandonné. Par l'enseignement du Maître, je savais que la cultivation inclurait des épreuves et des tribulations.

Les autorités du bourg ont convoqué tous les pratiquants de la région dans un centre de lavage de cerveau, forçant tout le monde à écrire une déclaration selon laquelle chacun renonçait au Falun Gong. Le directeur du comité politique et juridique a annoncé : « Chacun d'entre vous doit arrêter sa pratique sans condition. » Un silence complet a suivi. Mon épouse était assise dans la position du lotus, méditant devant une dizaine de responsables du canton. Personne n'a osé l'arrêter.

Après que le directeur ait fini de parler, je me suis levé et j'ai dit : « Notre pratique est légale et nous nous efforçons de devenir de meilleures personnes en suivant les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance et notre pratique bénéficie à notre famille et à la société. Après avoir pratiqué pendant plusieurs mois, toutes mes maladies ont été guéries. » J'ai continué à leur parler des autres bienfaits. Enfin, je leur ai dit : « Je ne vais jamais renoncer au Falun Gong. Nous sommes en droit d'avoir nos croyances. »

Il y a eu des éclats de rire parmi eux. Soudain, la peur et la pression ont disparu. J'ai réalisé que le Maître était parmi nous.

Le Maître nous a dit :

« En réalité, tout cela est aussi vrai quand vous clarifiez la vérité parmi les gens ordinaires, peu importe l'attitude qu'ils ont, vous devez les traiter avec un coeur de compassion, au plus profond de son coeur le côté lucide de son être comprendra tout. Si vous faites les choses d'une façon mécanique, ou même que vous laissez l'attitude des gens vous affecter, alors il est certain que le résultat ne sera pas bon. » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan »)

Nous n'avons signé aucun papier et n'avons pas non plus rendu le portrait et les livres du Maître. Le Maître nous a donné des pensées droites et de la sagesse et nous a permis de relever ce défi dans un moment très difficile.

La perversité n'a pas osé pénétrer notre demeure

Tout au long des années de persécution, nous avons gardé le portrait du Maître sur le mur de notre salon. Pas une seule fois nous n'avons enlevé le portrait.

La police harcelait et fouillait souvent le domicile des pratiquants, mais jamais ils ne sont venus à notre domicile. Un secrétaire du parti qui est un bon ami de mon frère m'a appelé un jour. Il nous a dit que les autorités envisageaient de fouiller notre maison au cours des deux prochains jours parce qu'ils avaient inscrit nos noms comme « suspects importants. »

Après avoir partagé notre compréhension du Fa, nous avons cru qu'il y avait une épreuve sur le chemin. Tant que notre cœur est droit, la perversité n'osera pas venir. Plusieurs jours sont passés et personne n'est venu.

Nous nous sommes remémoré l'enseignement du Maître :

« Un cœur sans agitation, peut dominer dix mille agitations. » (« Éliminer le dernier attachement » dans Points essentiels pour un avancement diligent II)

Mon épouse est allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong en février 2000 et elle a été détenue pendant plus de 50 jours. Après son retour à la maison plusieurs malfaiteurs du canton sont venus chez nous pour nous harceler. Ils ont exigé que je leur donne mes livres de Dafa. Quand j'ai refusé, ils ont appelé la police.

Nous nous sommes remémoré l'enseignement du Maître :

« Qu'est-ce que se cultiver ? Quand vous dites que c’est bon, je dis que c’est bon, tout le monde dit que c’est bon, comment peut-on voir le cœur des gens ? C’est justement au moment crucial qu’on peut voir quel est le cœur des gens, si l’on n’abandonne pas certains esprits on oserait même trahir un Bouddha, est-ce un problème peu important ? Il y a des gens qui ont peur, qu’y a-t-il à craindre ? Mes disciples ! Ne m’avez-vous pas entendu dire, qu’un homme quand il est devenu un Arhat en se cultivant, a chuté quand l’idée de peur s’est produite dans son cœur ? Vous devez abandonner n’importe quel cœur des gens ordinaires ! » (« Grande exposition » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

Lorsque les policiers sont arrivés, je leur ai dit: « Nous ne remettrons pas nos livres de Dafa et le portrait du Maître » Ils ont dit : « Nous voulons vous emmener tous les deux au village. Si vous gagnez le débat, vous pourrez les garder. Si vous perdez, nous gardons les livres et le portrait ».

Nous avons accepté. Nous avons pensé : « Qu'y a t-il à craindre maintenant que nous avons notre Maître et Dafa ? » Au bureau de canton, ils m'ont séparé de mon épouse. Elle tenait étroitement les livres et le portrait.

Ils m'ont emmené dans un bureau et m'ont dit : « Nous allons vous enfermer dans le centre de détention si vous refusez de nous remettre les livres et le portrait. »

Je me suis soudain souvenu de l'enseignement du Maître :

« Les épreuves que traverse un pratiquant ne peuvent être supportées par un homme ordinaire, ainsi dans l'histoire ceux qui ont atteint la plénitude par le Xiulian étaient fort peu nombreux. L'homme est simplement l'homme, au moment crucial il lui est très difficile d'abandonner la pensée humaine, mais il trouve cependant toujours des prétextes pour se persuader lui-même. Or un grand pratiquant peut justement dans l'épreuve importante, abandonner son ego, jusqu'à toute pensée humaine » (« Position » dans Points essentiels pour un avancement diligent II)

Il était temps pour nous de lâcher complètement les notions humaines. Je savais que nous devions renoncer à nos pensées humaines. Je leur ai dit : « Vous pourriez m'enfermer mais vous ne prendrez pas mes livres et le portrait du Maître. Je vais continuer à pratiquer le Falun Gong. »

Ils ont appelé la police du canton et nous ont emmenés dans un centre de détention. Mon épouse et moi avons fortement nié l'arrangement ; par conséquent, le centre de détention a refusé de nous prendre. Enfin les responsables du canton m'ont dit : « Vous pouvez rentrer chez vous mais votre épouse doit rester. »

Mon épouse m'a remis ses livres et le portrait. J'étais nerveux pour elle qui devait rester. Elle a dit : « N'aie pas peur. Le Maître est avec nous tout le temps. Tant que nous faisons la bonne chose, le Maître nous protège. » Je me suis calmé et je suis sorti du bureau du canton avec les livres et le portrait du Maître.

Remplir mes vœux anciens pour sauver les gens parmi les épreuves

Après que mon épouse soit allée une autre fois à Pékin en octobre 2000, elle a été condamnée à 18 mois dans un camp de travail. Parce qu'elle avait refusé de renoncer au Falun Gong, elle a été torturée à mort par les gardes.

Bien que profondément attristé par son décès, je savais que je ne devais pas laisser cela me dévier de mon chemin. Je savais qu'elle avait un avenir glorieux qui l'attendait. Sa grande foi continue à m'inspirer à devenir plus diligent en faisant les trois choses et en sauvant les êtres.

Je préfère distribuer des documents clarifiant la vérité le soir. Après avoir émis la pensée droite à minuit, je sors distribuer des documents jusqu'à 5 ou 6h. Chaque fois avant que je pars, je demande toujours au Maître de me protéger. J’émets aussi la pensée droite pour dissoudre tous les éléments pervers et pour aider les gens à lire les documents afin qu'ils puissent être sauvés. Je n'ai jamais rencontré aucun problème. Je marche généralement plus de 20 km par nuit mais je ne suis pas fatigué.

En distribuant les documents, je récite le poème du Maître :

« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves

La volonté taillée dans le diamant

Aucun attachement à la vie ou à la mort

Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi »

(« Pensée droite, comportement droit » de Hong Yin II)

Je n'ai jamais hésité à parler aux gens des faits depuis que la persécution a commencé et j'ai été en mesure de le faire dans toutes sortes de situations.

Un jour, j'ai entendu un groupe de gens parler de l'incident des auto-immolations de la Place Tiananmen. J'ai présenté tous les faits liés à l'affaire et je leur ai dit que c'était un coup monté et que le régime communiste avait mis en place l'incident pour inciter à la haine contre le Falun Gong. Ils ont été bouleversés, mais convaincus.

Un jour, j'aidais lors d'un enterrement au domicile de mon oncle. Il y avait une grande foule dans sa cour. Je leur ai expliqué les faits et les ai exhortés à renoncer à leur association avec le Parti. J'ai réussi à rester calme et mes points ont été très convaincants. Beaucoup ont exprimé leur soutien et certains m'ont demandé plus de documents.

Dafa est puissant

En mai 2002, les pratiquants de notre région ont commencé notre première grande campagne de distribution de documents. Cela a bouleversé la perversité dans les autres dimensions. Peu de temps après, la police a placé son attention sur moi. Ils sont venus chez moi à la recherche de « preuves ». Pour protéger la grande quantité de documents chez moi, j'ai demandé l'aide du Maître et j'ai commencé à émettre la pensée droite forte : « Les malfaiteurs ne trouveront rien. » Ma pensée droite était très pure et puissante. Mon corps se sentait très léger, comme s'il volait dans une autre dimension. Après que la police ait consacré une demi-heure à la recherche, ils n'ont rien pu trouver. J'ai réalisé que des miracles se produisent si j'ai une grande foi en Maître et en Dafa.

Nier la persécution

Un jour, en 2004, mon domicile a été cambriolé et une dizaine d'objets ménagers ont été volés. Mon niveau de vie était bas sans revenu régulier, de sorte que le vol a rendu ma vie plus difficile. Je pensais : les disciples de Dafa ne devraient pas se faire voler leurs biens. Il doit y avoir une omission de ma part et les forces anciennes ont profité de la situation. J'ai demandé au Maître dans mon cœur de m'aider. J'ai nié les obstacles disposés par les forces anciennes. Je voulais récupérer mes biens.

Un jour, j'ai vu mes affaires dans la maison d'un jeune homme. Je lui ai gentiment dit que ces choses m’appartenaient et je lui ai demandé de les rendre. Dans la soirée, il est venu avec les articles et a présenté des excuses. Il voulait aussi me payer un peu d'argent. J'ai repris mes affaires, mais j'ai refusé son argent. Je lui ai dit : « Je te prie de ne jamais faire ça de nouveau, car cela va te nuire. » J'ai aussi promis de garder cette affaire secrète. Il se sentait très reconnaissants et est parti.

Une seconde fois, quelqu'un a volé quelque chose dans ma maison. Plus tard, j'ai trouvé un indice, mais j'ai hésité pendant un moment. Finalement, j'ai décidé d'aller voir le voleur. Si je laissais aller cette question, ce serait mauvais pour les deux, le voleur et moi. Après une longue conversation, il a finalement admis et a retourné l'objet volé. Je me suis dit qu'il était désolé d'avoir volé. J'ai cru qu'il avait compris comment être une bonne personne. Après cela, je n'ai jamais rien perdu.

Laisser aller la sentimentalité

J'ai construit une nouvelle maison en 2008 pour le mariage de mon fils. Le travail a pris une grande partie de mon temps pour étudier le Fa et émettre la pensée droite. En conséquence, la perversité a profité de ma faille. Un pratiquant a été arrêté peu après, il a donné mon nom à la police.

J'ai été arrêté et envoyé dans un camp de travail pendant un an. Les gardiens ont dit à certains détenus criminels de me faire passer un moment difficile et ils ont essayé de me forcer à compromettre mes principes. J'ai résisté.

Mais au fil du temps, j'ai développé un fort attachement à mes enfants. Les gardes l'ont remarqué et ils m'ont dit que si je ne travaillais pas avec eux, ils me priveraient des visites de mes enfants. J'ai perdu ma pensée droite et j'ai cédé à la pression. J'ai signé les trois déclarations. Dans les mois qui ont suivi, les compagnons de pratique m'ont aidé à réaliser mon erreur. Je l'ai beaucoup regretté.

J'ai décidé de réparer mon erreur. J'ai dit à un garde : Ma signature est annulée car ce n'est pas mon intention réelle. Le gardien a été surpris. Il est parti sans dire un mot. En raison de ma pensée droite, la perversité n'a pas osé me toucher à nouveau.

Quelques jours avant ma libération, les gardiens de prison m'ont demandé de signer une déclaration. Le document disait que j'avouais ma culpabilité. J'ai refusé de le signer. Les gardes ont dit à mon fils, si ton père refuse de signer, nous allons étendre sa peine et vous ne verrez pas votre père pendant un long moment. Mon fils a eu peur. Dans une confrontation en larmes, il a dit : « Tu ne peux pas rentrer à la maison si tu refuses de signer. » Il n'a pas pu s'arrêter de pleurer pendant longtemps.

J'ai vu cela comme une interférence dans les autres dimensions : la perversité utilise l'amour de mon fils comme une arme pour influencer ma conviction. J'étais déterminé à ne pas me laisser berner. Je lui ai dit : « Ne t'inquiètes pas à propos de ton papa. » Après avoir réalisé que je ne bougerais pas, il est parti.

J'ai été libéré à temps sans signer la déclaration. Quand j'abandonne mon attachement à l'amour de la famille et à la peur, mon xinxing s'est élevé. Le Maître m'a aidé à rentrer chez moi.

Je tiens à exprimer ma sincère gratitude au Maître pour m'aider à acquérir la compréhension des principes de Dafa et à sortir de la sentimentalité. Au dernier moment de la période de rectification du Fa, je vais lâcher tous les éléments impurs. Je vais essayer de sauver autant de personnes que possible et de remplir ma promesse pré-historique.

Merci Maître ! Merci compagnons de pratique !

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada