(Minghui.org)

Première partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/11/12/45487.html

Tous les pratiquants transformés reviennent à la pratique

Cinq jours après les atrocités du 14 mars, quinze pratiquants d'entre nous avons été envoyés au camp de travail « L » dans la province du Jilin. Comme nous avions tous été placés dans la même pièce, nous avons pu partager et communiquer les uns avec les autres, même sous une surveillance stricte. En y allant, un pratiquant dont l’œil céleste est ouvert a vu une grande bataille se dérouler dans une autre dimension. Il a vu qu'un groupe de soldats célestes étaient descendu. Nous nous sommes éveillé à la compréhension qu'ils étaient envoyé par le Maître pour aider les pratiquants qui se sont perdus à cause de la persécution. Nous avons entendu dire que les 42 pratiquants détenus dans ce camp avaient écrit des déclarations où ils disent renoncer au Falun Gong.

Le dirigeant de la section d'éducation a essayé de s'assurer plus de mérite en persécutant brutalement les pratiquants de Falun Gong. Afin de maintenir le niveau de transformation, il nous a empêchés, tous les quinze, d'entrer en contact avec les pratiquants locaux détenus là. C'est seulement pendant les repas que nous avions la possibilité de nous voir. Il a choisi soigneusement un pratiquant « transformé » comme chef d'équipe adjoint.

Le chef d'équipe adjoint avait servi dans l'armée et son milieu social était comparable au mien. Il avait 55 ans, cinq ans de moins que moi. Nous avions en commun de nombreux sujets de conversation et sommes vite devenus de bons amis. Il m'a posé des questions sur la fausse auto-immolation. « Pensez-vous que l'auto-immolation soit vraie ? Je suis sceptique mais je n'arrive pas à me mettre ça dans la tête ».

Ni lui ni aucun des pratiquants locaux ne connaissaient la vérité. Ils avaient été arrêtés avant l'incident de la fausse l'auto-immolation mise en scène par le Parti communiste chinois (PCC). Je lui ai expliqué « Non seulement le PCC a mis en scène l'auto-immolation mais toute la propagande que vous avez vue ou entendue sur le Falun Gong n'est simplement que mensonge et calomnie ».

Après être resté trois jours avec nous, le chef d'équipe adjoint a changé et était décidé de retourner à Dafa. Il m'a dit : « Sous la pression extrême au camp de travail, moi-même et les 42 autres pratiquants locaux avons tous été transformés ». Certains étaient sceptique par rapport à l'auto-immolation. D'autres avaient des doutes mais n'osaient pas en parler ouvertement. D'autres encore simplement ne réfléchissaient pas beaucoup. Mais tant que nous éliminons cet écart et franchissons les obstacles afin d'aider plus de pratiquants locaux ici à connaître la vérité, ils changeront. J'ai la liberté de me déplacer comme je le veux à l'intérieur du camp de travail. »

Il voulait compenser ses erreurs passées et aider les autres pratiquants « transformés » à revenir à Dafa. Je lui ai serré les mains et l'ai remercié pour son aide. « Les disciples forment un seul corps. J'ai tellement de chance d'avoir votre aide ». Après cela, nous nous rencontrions tous les deux ou trois jours et avons très bien coopéré ensemble dans nos activités de clarification de la vérité.

Les battre à leur propre jeu et valider Dafa

Le troisième jour après notre arrivé au camp de travail, le dirigeant de la section d'éducation nous a donné l'ordre d'écrire « un rapport de pensée ». Il a précisé que nous pourrions prendre autant de temps qu'il nous fallait et que le camp de travail ne nous punirait pas si nous écrivions quelque chose contre eux.

Nous savions que cela était une tactique pour mieux nous comprendre afin de nous « transformer » plus rapidement. J'ai suggéré parmi les pratiquants de se servir de cette occasion pour clarifier en profondeur. Si les pratiquants locaux pouvaient lire cela, ils voudraient revenir à Dafa. Un pratiquant a pensé que ce serait impossible et une perte de temps, parce que ce camp de travail ne permettrait pas aux pratiquants locaux de lire nos rapports.

Nous avons tous partagé nos réflexions. A la fin, nous étions tous d'accord pour penser que les gens de ce monde, y compris les policiers, avaient été trompés par la propagande du PCC et ne comprenaient donc pas les pratiquants. Tant que nous clarifions les faits et exposions les mensonges, ils comprendraient. Même s'il n'y avait qu'une seule personne qui lise nos « rapports sur la pensée », nos efforts ne seraient pas vains. Nous ne laisserions pas passer cette occasion précieuse de clarification de la vérité.

Nous avons tous écrit nos rapports. J'ai écrit un rapport de 15 000 mots en un jour et demi. Certains ont écrit des rapports de plusieurs milliers de mots. Nous avons tous écrit en adoptant des angles différents, clarifiant la vérité sur la fausse auto-immolation, l'Appel du 25 avril, comment la pratique du Falun Gong ne s'oppose pas à la loi en Chine et ainsi de suite.

Cet effort de clarification à grande échelle a eu un grand impact sur tout le camp de travail. Chacun, du directeur, au dirigeant d'éducation en passant par le procureur interne, les gardiens du camp et les pratiquants locaux, tous ont lu ou entendu parler des faits que nous avons écrits dans nos rapports. La majorité des gens ont compris les faits sur la persécution. La marée se renversait dans le camp de travail.

Un des pratiquants « transformés » a ramassé nos rapports. Il était curieux de connaître nos pensées et il a lu tous nos rapports tout en les ramassant jusqu'à ce qu'il les ait tous lus. Il était tellement heureux d'avoir enfin sauté hors du filet de mensonges qui l'avait trompé. Ensuite, il a raconté aux autres pratiquants la vérité sur la soi-disant immolation par le feu. À l'heure du repas de midi, de nombreux pratiquants locaux qui travaillaient sont venus auprès de moi et m'ont dit qu'ils comprenaient maintenant la vérité sur Dafa et la persécution. De plus, ils ont fait mention du fait que s’ils avaient eu connaissance de la vérité auparavant, jamais ils n'auraient renoncé à Dafa. Certains d'entre eux pensaient que c'était trop tard. Je leur ai cité les parole du Maître :

« Dans les épreuves, il est difficile aux élèves de voir la causalité des faits, mais ce n'est pas sans solution, lorsqu'on apaise le cœur et juge selon Dafa, on peut alors voir l'essence des faits » (« Rationalité » dans Points essentiels pour un avancement diligent II)

Je leur ai rappelé comment leur environnement de travail leur permettait davantage de temps libre pour étudier le Fa et partager afin de rattraper rapidement le temps perdu, puisque le Maître nous regarde tous et connaît chacune de nos pensées et actes.

Le chef d'équipe adjoint m'a rencontré la nuit. Il m'a dit : « On m'a conseillé de lire un des « rapports de pensée ». On m'a dit qu'aussi occupé que je sois, il fallait que je le lise. J'y ai jeté un coup d’œil et c'était votre écriture. Nous allons prendre des extraits des écrits des pratiquants, les imprimer, en faire des copies et les donner à chaque disciple de Dafa. De cette façon nous pourrions aider à ramener ces pratiquants « transformés ». Qu'en pensez-vous ? »

Je lui ai pris les mains avec enthousiasme : « Le Maître vous a donné la sagesse. Quelle idée merveilleuse ! Faites le soigneusement et rapidement et aussi vite que possible ! »

Une lettre d’appel commune montre une résistance extraordinaire à la persécution

Chaque fois qu'il me manquait des idées et que je ne savais pas quoi faire pour essayer de nier la persécution dans le camp de travail, un passage du Fa apparaissait toujours devant moi, venant de nulle part et cela m'encourageait, par exemple :

« Après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon ». (Zhuan Falun)

Un des pratiquants locaux (que je nommais Pratiquant A) voulait revenir à Dafa. La veille de notre arrivé au camp de travail, lui et deux pratiquants plus jeunes avaient rendu leur lettre de garantie au dirigeant de section, déclarant qu'il reprenaient la cultivation pratique. Le dirigeant de section est entré dans une grande colère et a aussitôt sorti son fouet en acier.

Ce fouet était une arme brutale. Quand des gens étaient battus, il leur semblait que leur chair se faisait mordre et de nombreuses personnes étaient battues jusqu'à tomber inconscientes. Quand les deux jeunes pratiquants ont vu le dirigeant sortir le fouet, ils ont changé d'avis tout de suite.

Le dirigeant de section a mis en garde le pratiquant A de ne pas ruiner son taux de 100 % de « transformation ». Mais le pratiquant A a refusé de céder. Le dirigeant de section l'a fouetté comme un fou à cinq reprises jusqu'à ce que le pratiquant A tombe inconscient. Un gardien l'aspergé d'eau froide pour le réveiller et l'a ensuite placé en cellule d'isolement.

Un jour, j'ai trouvé l'opportunité de parler au pratiquant A en allant aux toilettes. J'ai vu les contusions et les plaies laissées par la torture. Il était très déterminé à retourner dans Dafa. Je l'ai quitté les larmes aux yeux. Je savais que ce dirigeant de section empêchait les pratiquants locaux de revenir dans Dafa. Nous devions nous en débarrasser.

Peu de temps après avoir eu cette pensée, le procureur interne nous a acheté à dîner avec son propre argent. Je n'ai pas compris pourquoi il a fait cela. Quand je me suis rendu compte qu'il avait la compétence d'instruire un dossier légal, j'ai voulu me servir de cette occasion pour intenter un procès contre le dirigeant de section et faire appel de la justice pour le pratiquant A. J'ai essayé d'écrire une lettre d'appel mais cela touchait à de nombreux points de droit que je ne connaissais pas. Sans connaître la loi, je ne serais pas en mesure de spécifier les crimes commis par le dirigeant de section. Mais comment faire pour acquérir les connaissances en droit ? Où trouverais-je un livre sur le droit ?

Trois jours après avoir eu cette pensée, alors que je réfléchissais sur ce qu'il fallait faire, un jeune homme s'est approché de moi pendant le repas de midi. Il m'a dit être pratiquant et qu'il sentait que j'avais besoin d'aide. Il m'a demandé si je voulais lire sa brochure sur le droit. Je lui ai assuré que j'en avais un besoin urgent. Il m'a dit que la brochure qu'il tenait à la main m'appartenait maintenant. Je lui ai demandé comment il savait que j'en avais besoin, à quoi il a répondu qu'il ne savait pas pourquoi, qu'il le sentait simplement.

Avec l'aide du chef d'équipe adjoint, j'ai pu me concentrer sur la lecture de la brochure et finir la lettre d'appel en deux jours. Quand j'ai été prêt à la signer, j'ai eu soudain une idée : pourquoi ne pas la signer tous les quinze ? Ce serait d'autant d'autant plus fort. Treize pratiquants l'ont signée immédiatement, mais deux pratiquants ne voulaient ni lire ni signer la lettre. Un des pratiquants a échangé avec eux et les a persuadés de signer tous les deux. Le lendemain, j'ai donné la lettre d'appel de groupe au directeur du camp de travail. Il a reçu un choc quand il a ouvert la lettre. Puis il a demandé au dirigeant de section de venir dans son bureau où il l'a disputé.

Après que le dirigeant de section ait appris que c'est moi qui avait écrit la lettre d'appel, il a commencé à m'interroger pour savoir où j'avais obtenu la brochure sur le droit. Il m’interrogeait tous les deux ou trois jours. Pour se venger, il a essayé de pousser d'autres chefs d'équipe à me battre, en vain. Ensuite, il a donné ordre aux pratiquants locaux qui assuraient l'entretien des installations de se mettre en ligne et m'a ordonné de montrer celui qui m'avait donné la brochure. Au début, j'avais un peu peur mais je me suis rendu compte que cela était sa lutte ultime. Je me suis apaisé et rappelé les paroles du Maître :

« En aucune circonstance on ne doit s’accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l’environnement ne sera plus comme ça ». (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante » de Points essentiels pour un avancement diligent II)

Nous venions tout juste de recevoir le jingwen du Maître sur l'émission de la pensée droite, alors je l'ai fixé du regard et émis la pensée droite sans discontinuer. J'ai refusé de coopérer avec lui et au bout d'un moment, il a dû renoncer.

Le dirigeant de section a déclaré « Vieil homme, devant les employés du camp de travail et les pratiquants qui assurent l'entretien, si vous ne pouvez pas identifier la personne qui vous a donné la brochure, alors vous aurez trahi Authenticité-Bienveillance-Tolérance et Dafa. J'aiderai votre Maître à nettoyer la maison. Je ne vous lâcherai pas si facilement ».

Devant la faiblesse de ses remarque, je savais que la perversité qui le contrôlait avait déjà été éliminée. Je lui ai répondu : « Chef de section, vous prétendez être de la mafia, parlant de « nettoyer la maison » et calomnier Falun Dafa. Vous devriez faire attention à la rétribution. Justement, c'est parce que je pratique Authenticité-Bienveillance-Tolérance que je n'identifierai pas la personne qui m'a donné la brochure sur le droit. Cela est fait aussi pour vous aider à commettre un péché de moins. C'est bon pour nous tous. Quel genre de crime est-ce de lire une brochure sur le droit qui contient un savoir connu de tous ? Votre ruse peut faire peur à un enfant de trois ans, mais pas à des pratiquants de Falun Dafa. Arrêtez de telles sottises. Ça ne sert à rien d'autre que de faire perdre leur temps à tout le monde ».

Les employés du camp de travail étaient sans voix. Certains m'ont fait un signe d'approbation avec le pouce. D'autres riaient tout doucement. Pour finir, le dirigeant de section a allumé une cigarette en disant « Le vieil home est trop vieux pour se le rappeler. C'est possible. Retournons tous au travail » C'est ainsi que les deux semaines d’interrogatoire ont pris fin.

En tant qu'un seul corps, éliminer la perversité

Un jour pendant la pause déjeuner, nous nous sommes réunis tous les quinze dans une salle de classe et avons échangé. Ensuite nous avons émis la pensée droite ensemble. Avant de terminer, nous avons entendu pleurer des pratiquants et le son de fouets venant de la salle de la section de l'éducation.

J'ai crié à haute voix « Il n'est pas permis de tabasser quelqu'un, tabasser est contre la loi. » À ce moment-là, nous avons tous foncé vers la salle de la section d'éducation. D'un coup de pied, un pratiquant a ouvert la porte. Le dirigeant de section était saoul. Trois pratiquants étaient plié vers le sol et il les fouettait avec sa ceinture.

Le dirigeant de section était choqué de voir la pièce remplie de pratiquants. Un pratiquant est allé aider les trois pratiquants à se relever et leur a dit : « N'ayez pas peur. Un pratiquant de Dafa ne doit pas avoir à endurer cela ».

Le dirigeant de section a argumenté : « Je suis en train d'aider votre Maître à nettoyer la maison. Je leur apprend une leçon pour votre Maître » Un pratiquant a répondu avec fermeté : « C'est notre Maître qui décide si ils sont des pratiquants ou pas. On ne peut forcer personne à cultiver. Ils sont libres d'aller et de venir. Ils ont arrêté la cultivation hier et ont décidé de reprendre la cultivation aujourd'hui. C'est leur choix. Ce n'est pas malhonnête ».

Nous avons tous demandé au dirigeant de section de libérer les trois pratiquants, sans quoi, nous l’amènerions auprès du directeur. Il est resté silencieux. Il avait été critiqué par le directeur plusieurs jours auparavant. Son fouet spécial en acier avait aussi été confisqué. Il attendait la décision de son directeur pour savoir ce qu'on allait faire de lui. Il n'avait d'autre choix que de laisser partir les trois pratiquants. À travers cette expérience, tous les pratiquants ont vu le pouvoir d'un corps uni.

Cette nuit-là, le chef d'équipe adjoint m'a déclaré que sa famille lui avait apporté le nouvel article du Maître. « La contrainte ne peut changer le cœur de l'homme». Nous l'avons assuré que nous allions en transcrire vingt exemplaires pendant la nuit. Le lendemain, chaque pratiquant du camp de travail avait une copie à partager deux par deux et tous ont essayé de le mémoriser. Deux jours plus tard, le chef d'équipe adjoint nous a informés de la suite en nous racontant que tous les pratiquants locaux « transformés » avaient pleuré après avoir lu l'article du Maître et étaient tellement reconnaissants envers la bienveillance du Maître pour qui ils étaient toujours considérés comme des pratiquants.

Après la publication de l'article du Maître, tous les pratiquants locaux ont écrit une lettre de déclaration spécifiant qu'ils étaient tous revenus dans Dafa et cela moins d'un mois après notre arrivée. En moins de trois mois après notre arrivée au camp de travail, le taux de « transformation » de 100 % s'était mué en un taux de 100 % de personnes reprenant la cultivation et la pratique.

Plus tard, le dirigeant de section a été relevé de son poste et envoyé garder la porte d'entrée. Le nouveau dirigeant de section a dit à tout le monde dans le camp de travail que les pratiquants de Falun Gong ne sont pas des criminels. Il a traité les pratiquants mieux que les autres détenus. Tout le camp de travail a changé et les pratiquants étaient bien traités.

Le nouveau dirigeant de section a aussi libéré certains pratiquants avant la date d'expiration de leur peine. Le chef d'équipe adjoint était le premier à être libéré. Le chef d'équipe rétrogradé a également changé d'attitude. Il a assuré un pratiquant que le nouveau chef de section était meilleur que lui et que c'était ses propres actes qui avaient été responsable de sa rétrogradation.

Les pensées et actions droites ont dissout la perversité dans le camp de travail, validé Dafa et sauvé les êtres.

(à suivre)

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais en France