(Minghui.org) J'aimerai rapporter au Maître et partager avec mes compagnons de pratique quelques unes de mes expériences de cultivation au cours de ces 12 dernières années.

1. Toute ma famille a obtenu le Fa

D'aussi loin que je me souvienne, ma mère a toujours été malade. En 1990, mon plus jeune frère est entré à l'université et je me suis mariée et suis devenue maman. Cependant ma mère était toujours en mauvaise santé. Elle devait tous les jours prendre des médicaments ou recevoir des piqûres.

Mon frère cadet a toujours été intéressé par le qigong depuis petit. Il voulait en particulier apprendre une méthode de qigong et être ainsi capable de guérir les maladies de ma mère. En 1994, il s'est rendu dans la ville de Jinan pour un stage et il s'est trouvé que Maître Li y donnait des conférences de Falun Gong. Mon frère a entendu dire que le Falun Gong avait des effets miraculeux sur le traitement des maladies, aussi a-t-il immédiatement décidé de s'inscrire. Durant les vacances du Nouvel An chinois, il est rentré à la maison afin d'apprendre à ma mère à pratiquer le Falun Gong. Ma sœur aînée et moi-même étions toutes les deux un peu sceptiques au début. Nous avons tout d'abord pensé que ce que disait mon frère à propos de la pratique était trop beau pour être vrai. Mais la santé de ma mère a commencé à s'améliorer peu après avoir débuté la pratique. J'ai également pris le livre Falun Gong et j'ai commencé à le lire. J'ai senti que c'était en effet un grand livre qui parlait d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance et enseignait aux gens à être bons.

J'ai pensé : « Ce n'est pas trop difficile d'être authentique et bienveillante, mais pour ce qui est de la tolérance, c'est trop difficile pour moi qui ai du caractère. », et je n'ai pas voulu l'apprendre. Plus tard, les maladies de ma mère ont été complètement guéries, aussi j'ai demandé à mon mari de pratiquer. Mon mari avait eu une hépatite B dans le passé et ne pouvait faire aucun travail pénible, il devait prendre fréquemment des médicaments. Après deux mois de pratique, il a pu retourner travailler et n'avait plus peur de travailler dans les équipes de nuit. Après avoir vu tous ces miracles, ma sœur et moi avons finalement cru en cette pratique. Notre famille entière a commencé à pratiquer Dafa !

Au début, je savais seulement faire les exercices lorsque j'avais le temps. Je ne prêtais pas beaucoup d'attention à mon xinxing. En fait, depuis le moment où j'ai entendu parler de Dafa en 1994, en passant par lire le livre en 1996, je n'ai vraiment commencé la cultivation qu'en 1998.

Lorsque j'ai finalement commencé à cultiver dans Dafa, je me suis sentie honorée d'être une disciple de Dafa ! Chaque jour, tout ce que je faisais en dehors de mon travail était d'étudier le Fa et de faire les exercices. Tous les matins à 4 h, mon mari et moi sortions faire les exercices avec les compagnons de pratique devant un collège. Après avoir fait les exercices, nous nettoyions le lieu, rentrions à la maison pour le petit-déjeuner puis partions travailler. Nous étions remplis d'énergie et très heureux. Le dimanche nous amenions notre fils avec nous et allions dans les régions rurales afin de diffuser le Fa.

En plus de pratiquer les exercices, j'étudiais également beaucoup le Fa et je prêtais beaucoup d'attention à cultiver mon xinxing. Je travaillais en tant que trésorière, et lorsque des gens me donnaient par erreur trop d'argent, je le leur rendais toujours de suite. Je sentais que c'était un aspect des choses très important que je devais bien faire. Cependant, parfois je ne faisais pas bien avec les choses plus petites. Une fois, j'étais allée chercher mon fils à l'école. Sur le chemin du retour, j'ai vu un yuan par terre alors je l'ai ramassé et mis dans ma poche. Mon fils m'a demandé : « Maman, est-ce à toi ? » J'ai répondu : « Non, je viens de le trouver. » Et j'ai pensé que ce n'était pas une grosse affaire. Ce soir-là quand j'ai étudié le Fa, le Maître disait :

« Si on se montre tellement malin, c'est pour courir après ses intérêts personnels. « Si quelqu'un t'embête, va te plaindre à son prof et à ses parents », « si tu vois de l'argent par terre, ramasse-le », l'enfant est éduqué ainsi. Si cet enfant, dès son plus jeune âge, absorbe beaucoup de choses de ce genre, son égoïsme deviendra de plus en plus marqué dans la société humaine ordinaire. » (Zhuan Falun, leçon 2)

J'ai tout de suite réalisé que cela parlait de moi. Le lendemain j'ai dit à mon fils : « J'ai fait une erreur hier, tu peux ramener ce yuan à ton professeur !  Il a été d'accord. Un autre jour, il a trouvé deux yuans dans la cour. Quand il les a rapportés au professeur, celui-ci l'a félicité. Une fois il jouait avec un camarade de classe qui l'a accidentellement blessé au visage. Sa figure a enflé terriblement. Le professeur était très anxieux, s’inquiétant qu'il ne puisse venir à l'école et fasse toute une scène. Mon fils a dit au professeur : « Ne vous inquiétez pas, ma mère est une pratiquante de Falun Dafa et ne se bagarre pas avec les autres. » La mère du camarade de classe nous a appelés, elle voulait nous dédommager et venir voir mon fils. Mon mari a répondu au téléphone et lui a expliqué que ce n'était pas une grosse affaire et qu'elle n'avait pas besoin de faire ça. La figure de mon fils s'est rétablie le lendemain.

Ma voisine a vu le visage de mon fils lorsqu’il était tout enflé et a dit : « Vous avez vraiment changé, si c'était moi, je n'aurai pas traité la situation de cette façon. »

2. Protéger le Fa, valider le Fa, clarifier les faits et sauver les êtres

Le 25 avril 1999, je suis allée à la Rue Fuyou avec des compagnons de pratique. Il était environ 14 ou 15 h et nous avons attendu tranquillement dans la rue devant le Bureau des appels. Soudain il y a eu de l'agitation dans la foule. Tout le monde a regardé le ciel et quelqu'un a dit qu'il y avait un Falun là. J'ai levé les yeux et en effet, le soleil était parfois rouge, parfois vert et parfois jaune. Il tournait également rapidement sur lui-même. La scène était belle et magnifique. Au même moment, j'ai vu un grand personnage tourner le soleil. J'ai pensé que ce devait être le Maître ! Mes yeux étaient remplis de larmes et j'ai ressenti la situation difficile que le Maître rencontrait. À ce moment-là je savais seulement que le Maître diffusait le Fa et je ne comprenais pas encore la rectification de Fa. Peu à peu, le sens de la responsabilité et d'avoir une mission a grandi en moi. J'ai dit aux pratiquants près de moi de ne pas continuer à regarder et que nous devions bien faire ce que nous faisions à ce moment.-là.

Dans les jours qui ont suivi, ce sentiment de responsabilité et d'avoir une mission m'a toujours accompagné sur le chemin d'aider le Maître dans la rectification de Fa. À l'instant où j'écris ces mots, je réalise que ce sentiment provient du serment fait au Maître avant de descendre dans le monde humain.

Du 25 avril 1999 à l'été 2002, afin de chercher justice pour Dafa et le Maître, je suis allée à Beijing faire appel cinq fois. J'ai été arrêtée deux fois, mais avec l'aide du Maître, j'ai pu m'en sortir les deux fois. J'ai également remarqué lors de ces deux fois là, que les gens qui m'avaient arrêtée, semblaient être des gens ordinaires plutôt que la police. Plus tard, comme j'étudiais le Fa de plus en plus, j'ai compris qu'ils faisaient partie de tous ces gens qui ne connaissaient pas les faits, et qu'afin de valider le Fa, nous devions faire en sorte que les gens apprennent les faits. Particulièrement après que le Maître ait parlé de l'importance d'étudier le Fa, d'émettre la pensée droite et de clarifier la vérité, nous avons changé d'aller à Beijing à clarifier largement les faits.

Au début, nous n'avions aucun matériel de clarification de la vérité, aussi nous écrivions à la main sur des autocollants et utilisions du papier carbone pour faire des copies de lettres de clarification de la vérité. À ce moment-là, nous n'avions aucune peur. Presque toutes les nuits nous sortions et collions des autocollants. Le Maître nous encourageait également constamment. J'ai rêvé que les graines que j'avais jetées au hasard sur le sol poussaient instantanément et devenaient des plantes luxuriantes. Plus tard, lorsque nous avons imprimé des documents, c'est devenu plus facile et plus commode de clarifier les faits. Nous avons même eu des retours. Un jour, ma voisine m'a dit que son fils, qui était au collège, avait trouvé un imprimé tout près de chez eux. Après l'avoir lu, il lui a dit : « Maman, ce dont parle le Falun Gong a réellement du sens. »

Alors que la rectification de Fa progressait, nous avons commencé à distribuer les Neuf Commentaires, à dire aux gens de quitter le Parti communiste chinois (PCC), utilisant du papier avec des phrases de clarification de la vérité tamponnées dessus, et à distribuer des DVD de Shen Yun. Un jour, nous avons pris 100 copies des Neuf Commentaires et des autocollants pour les emmener dans la ville natale de mon mari, une région rurale. Les gens là-bas sont simples, sincères et gentils. La sœur aînée de mon mari a vu que nous avions amené tant de choses et elle avait un peu peur. Je lui ai dit avec un sourire : « Nous apportons à nos amis les choses les meilleures. Elles peuvent les sauver. Nous faisons de bonnes choses et tout ira bien. » Cela ne nous a pris que deux heures pour les distribuer. Quand nous sommes revenus, sa sœur commençait à s'inquiéter et a été très heureuse de nous voir. Mais elle s'est plainte également en disant : « Vous aviez tellement de livres et vous ne m'en avez même pas laissé un pour que je le lise aussi. » Nous avons souri et dit : « La prochaine fois ! » Cet événement a eu un gros impact dans le quartier. La sœur de mon mari nous a dit plus tard : « Le gros haut parleur dans le quartier a continué ses diffusions pendant plusieurs jours, disant aux gens qu'il fallait rapporter les livres et les brochures et ne pas croire à ces superstitions. Les gens ont eu aussi beaucoup de discussions et ont dit qu'un groupe de pratiquants de Falun Gong était venu. » Elle était très fière de nous.

Le Maître a mentionné plusieurs fois l'importance d'étudier le Fa et nous avions également une profonde compréhension de cela. Quand nous étudiions bien le Fa, les choses allaient comme sur des roulettes. S'il y avait une période où nous étions trop occupés à faire des choses et n'étudiions pas bien le Fa, alors nous rencontrions des difficultés. La même chose est valable pour les pensées droites. Avant de faire quoi que se soit, nous émettons toujours les pensées droites pour purifier les autres dimensions. Nous continuons à émettre la pensée droite lorsque nous faisons effectivement les choses. Parfois, lorsque que nous collons des autocollants et que les lumières de la rue sont trop fortes, je pense simplement : « Je veux mettre cela sur ce poteau et ce serait mieux si la lumière s’éteignait » et immédiatement la lumière s'éteint. Quelquefois, alors que je suis en train de déposer une brochure et quelqu'un vient vers moi, je pense juste : « Ne viens pas » et la personne fait demi-tour.

Dès le moment où les DVD de Shen Yun ont été disponibles, j'en ai toujours eu dans mon sac, et le Maître m'a toujours fait rencontrer des gens qui m'étaient prédestinés. Par le passé j'ai toujours pensé que prendre des vacances était juste pour le plaisir et une perte de temps. Aussi, durant ces dernières années, lorsque le magasin organisait des sorties, je n'y allais jamais. Cette fois-là, j'avais appris que nous allions dans un endroit près de Beijing et j'ai senti le besoin de m'y rendre afin d'émettre la pensée droite, aussi ai-je décidé d'y aller. Comme j'avais seulement pensé à aller là-bas afin d'émettre la pensée droite, je n'avais pas apporté beaucoup de DVD avec moi. Après être arrivée sur la montagne là-bas, j'ai réalisé que je n'en avais pas emmené suffisamment. J'étais réticente à simplement en donner aux gens que je rencontrais, aussi j'ai essayé de trouver ceux qui étaient prédestinés. J'ai rencontré un couple qui vendait des babioles. J'ai acheté des petites choses et parlé un moment avec eux. Je leur ai demandé s'ils avaient un lecteur de DVD à la maison et ils m'ont dit que oui. J'ai dit : « Nous devons avoir une relation prédestinée. J'ai un DVD d'un spectacle pour vous et les programmes sont très bien. » Ils ont été très contents et m'ont remerciée maintes fois. Comme je m'éloignais, la dame a crié : « Vous serez les bienvenus la prochaine fois ! » J'étais très heureuse également. J'ai pensé que ce couple de personnes âgées devait être très bon, et que donc il pouvait obtenir le DVD de Shen Yun. J'ai souhaité intérieurement qu'ils puissent être sauvés.

Quand j'ai pris conscience que la photo du pervers Jiang pouvait émettre des substances nocives pour les gens, je me suis souvenue qu'il y avait un panneau d'affichage avec la photo de Jiang pas très loin de là où mes parents vivaient. Le panneau était de la hauteur d'un étage. Quand ma famille est allée là-bas pour le Nouvel An chinois, nous avons vu que des pratiquants locaux avaient utilisé de l'encre noir pour tracer des mots sous la photo. Mais la photo était trop haute pour l'atteindre. Le lendemain matin, nous sommes allés là-bas avec deux œufs et j'ai émis les pensées droites, tandis que mon mari et mon fils lançaient chacun un œuf sur la photo. L’œuf de mon fils a atteint directement la tempe de Jiang et le jaune d’œuf s'est étalé sur toute la figure. La fois suivante où je suis retournée chez mes parents, j'ai remarqué que le panneau avait été remplacé par autre chose.

3. Une leçon inoubliable

Alors que le processus de rectification de Fa progresse, les facteurs pervers se sont amoindris et l'environnement s'est détendu. En conséquence, notre volonté d'être diligent s'est affaiblie. Notre Maître bienveillant a publié dernièrement : « Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent », et je l'ai mémorisé afin de m'en inspirer. Toutefois, je suis à nouveau devenue moins diligente après un an ou deux. Bien que je fasse toujours les trois choses, c'était comme accomplir des tâches. Parfois, je n'arrivais pas à terminer de lire le Zhuan Falun même en un mois, et je n'étais plus du tout fidèle dans l'émission de la pensée droite. Je suis aussi devenue très passive dans la clarification de la vérité. Parfois, je ne voulais pas accepter les documents que les compagnons de pratique m'apportaient, et j'attendais que mon mari soit libre afin que nous puissions sortir ensemble coller des autocollants ou distribuer d'autres documents. Après un moment, je suis devenue très dépendante de lui. J'entretenais aussi beaucoup d'attachements au confort, au désir et aux intérêts matériels.

Mon mari est devenu extrêmement occupé à son travail et n'avait plus le temps d'étudier le Fa ou de faire les exercices. Le Maître l'a averti dans un rêve. Il avait trois jouets et celui du milieu était le plus grand. Lui et moi le tenions fermement sans vouloir le lâcher. Il me l'a raconté et je me suis éveillée au fait que les trois jouets étaient la renommée, le gain et la sentimentalité. Le Maître nous avertissait que nous avions ces trois attachements et que nous tenions particulièrement à l'attachement au gain sans vouloir l'abandonner. Bien que je le sache dans mon cœur, je ne m'en souciais guère. Je pensais que tant que nous étions dans Dafa, ça allait, et pour ces attachements, nous pouvions simplement nous en débarrasser petit à petit. Maintenant que j'y réfléchis, cette pensée était vraiment impure. J'étais en réalité en train de prendre à la légère la compassion du Maître ! En conséquence, les forces anciennes ont profité de moi.

Durant cette période, mon mari voulait abandonner son travail, parce que cela devenait trop fatigant pour lui. Mais je pensais que si même les personnes ordinaires pouvaient le supporter, alors pourquoi pas lui ? Maintenant que j'y repense, j'étais vraiment aveuglée par le gain et par mon propre intérêt ! Pendant les Jeux Olympiques de 2008, il est décédé à cause de ce qui semblait être une maladie. Ceci a au beaucoup d'impact négatif pour Dafa et créé beaucoup d'obstacles dans la clarification des faits parmi nos connaissances. En écrivant cela, les larmes coulent de mes yeux. Je voudrais conseiller à mes compagnons de pratique de respecter le Maître et le Fa, écouter les paroles du Maître et ne pas se relâcher ! Nous ne pouvons pas laisser nos erreurs finir par nous causer d'éternels regrets !

Après le décès de mon mari, le Maître compatissant s'est probablement inquiété que je ne puisse supporter le chagrin. Au début, le Maître l'a enduré pour moi et je ne montrais pas trop d'émotion. Alors les compagnons de pratique et les gens ordinaires ont pensé que j'étais « dure ». J'étais la seule à savoir ce qui était arrivé. J'avais également compris que ma sentimentalité devait également être éliminée d'une façon ou d'une autre dans ma cultivation. En effet, au fur et à mesure que le temps passait, ma sentimentalité envers mon mari a été peu à peu exposée.

Un jour, j'ai dit à mon fils : « Je crois que lorsque le Fa rectifiera le monde humain, nous rencontrerons ton père à nouveau. » Mais mon fils m'a répondu très sérieusement : « Alors si ta sentimentalité surgit à ce moment-là, tu ne seras pas capable de partir. » J'ai été choquée et j'ai compris que le Maître utilisait sa bouche pour laisser entendre et me dire d'éliminer cette pensée. Une autre fois, j'ai rêvé que j'étais sous terre dans un tunnel cherchant mon mari, mais il n'y avait personne. Soudain, une vieille femme est entrée et a fermé la porte. Elle portait un vêtement de couleur jaune foncé. J'ai senti qu'elle était sur le point de me faire du mal, et j'ai immédiatement pensé « Mie ! » (éliminer) Instantanément la vieille dame a disparu et je me suis réveillée. J'ai réalisé que ma sentimentalité envers mon mari était encore très forte. Je me suis demandée : « Pourquoi es-tu ainsi ? Pourquoi laisses-tu le Maître s’inquiéter à ton sujet encore et encore ? Il est parti et qu'est-ce que cela te fait perdre ? N'est-ce pas simplement la vie confortable d'une personne ordinaire ? Si tu veux réellement cultiver, alors ces attachements devront être abandonnés tôt ou tard. » Le Maître a dit dans « Enlever les attachements » (Hong Yin Vol II) :

« On a beau parler de cultivation et pratique

Il faut enlever les attachements dans le coeur

Couper et abandonner ce qui n’est pas soi-même

Mais l’absurdité de l’illusion »

J'ai dit au Maître dans mon esprit : « Je vais bien faire. S'il vous plaît, ne vous inquiétez pas. » Je me suis assise en position de lotus et j'ai nettoyé les facteurs sentimentaux ainsi que ses images et toutes les informations le concernant dans mes autres dimensions, couche par couche. Je lui ai également dit sérieusement : « Notre relation prédestinée dans le monde humain est terminée. Ne laisse pas les forces anciennes l'utiliser pour interférer avec moi. » Plus tard, un compagnon de pratique m'a dit qu'il avait vu mon mari dans un rêve où il tenait un fouet. Son corps brillait d'une lumière blanche radieuse et il se rapprochait en marchant. J'ai su que c'était le Maître compatissant qui voyait que ma sentimentalité était difficile à éliminer et qui essayait de m'encourager avec cela.

À ce point, je me suis redressée et suis devenue plus diligente qu'avant dans l'étude du Fa, l'émission des pensées droites et la clarification des faits. J'ai pu être plus constante dans la pratique des exercices chaque matin. Je paraissais plus jeune et j'étais toujours souriante. De par mes changements, les personnes ordinaires pouvaient également voir combien Dafa est extraordinaire.

4. Ce que le Maître nous donne est le meilleur

Après toutes ces années de cultivation, j'ai eu une profonde réalisation. Quand nos esprits sont concentrés sur le salut des gens, quand nous mettons la plus haute priorité sur Dafa, le Maître nous donne le meilleur et les choses sont mieux que ce que nous pouvons imaginer.

Aux alentours de l'année 2009, plus d'une dizaine de pratiquants locaux ont été arrêtés, dont le compagnon de pratique A, qui a été placé dans un camp de travaux forcés. Chaque fois que sa famille lui rendait visite, je les suivais afin d'émettre la pensée droite à proximité. Un jour après que sa famille lui ait rendu visite, ils m'ont dit que sa situation n'était pas très bonne et qu'il souhaitait impatiemment sortir. J'étais très inquiète et réfléchissais à quoi faire. J'ai alors pensé au Maître. Dans le Zhuan Falun, le Maître parle de la connexion de son esprit avec quatre ou cinq Taoïstes. Donc je me suis assise dans la position du lotus, j'ai joint mes mains ensemble et demandé l'aide du Maître : « S'il vous plaît, connectez mon esprit avec le pratiquant A. » J'ai alors parlé au pratiquant A dans mon esprit : « En tant que disciples de Dafa, ceci n'est manifestement pas l'endroit où nous devrions être. Cependant, où que nous nous trouvions, nous ne pouvons pas oublier notre mission de sauver les êtres ! Devenir trop impatient de sortir est aussi un attachement. Le Maître nous dit dans « Ne soyez pas tristes » de Hong Yin Vol II :

« Votre corps se trouve en prison, ne soyez pas tristes

Avec des pensées droites et des comportements droits, la Loi est là

Réfléchissez calmement, combien d'attachements avez-vous encore

En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement. »

Après que sa famille lui ait de nouveau rendu visite, ils ont dit : « Il semble être beaucoup plus calme et réclame également un lecteur MP3. » J'ai remercié le Maître et pensé qu'il devait vouloir étudier le Fa en l'écoutant. Lors de la troisième visite de sa famille, je me préparais à recevoir le charbon pour l'hiver et mon fils était également à la maison. Sa famille lui avait apporté le MP3 et nous demandait d'émettre la pensée droite, j'ai dit à mon fils : « Si le camion de charbon arrive, dis-leur de laisser le chariot et d'attendre que je revienne. » Je suis donc partie avec eux au camp de travail. Le Maître nous a encore une fois montré la puissance des pensées droites. Habituellement, il y avait une vitre qui les séparait lors des visites, mais nous avons émis la pensée droite et alors ils ont pu parler directement. Soudain il y a eu une coupure de courant et la police a été obligée de les laisser parler directement en personne. La famille a pu lui donner le MP3 sans problème. Il y avait du courant dans les autres salles, la coupure d'électricité n'était effective que dans la salle de visite. Lors de mon retour à la maison, j'ai vu que le charbon avait bien été livré et qu'il était soigneusement empilé dans la cour. Sur le balcon, il y avait également plusieurs corbeilles de fruits. Mon fils m'a dit : « Ma tante et mon cousin étaient ici. Ils m'ont aidé à ranger le charbon et récolter les fruits. » Le Maître arrange les choses encore et encore, je remercie vraiment le Maître.

Il y a plusieurs années de cela, j'ai rencontré une pratiquante qui venait d'être libérée d'un camp de travail. Elle m'a raconté que la première fois où elle est arrivée au camp de travail, elle était très inquiète parce que son mari ne faisait rien à la maison et qu'elle devait s'occuper de tout. Maintenant qu'elle se retrouvait en prison, elle ne savait pas comment cela se passerait chez elle. Elle avait deux filles, une était à l'université et l'autre venait tout juste de finir son examen d'entrée à l'université et remplissait sa demande d'admission. Comme elle avait mémorisé le Fa tous les jours, elle avait pu laisser tomber ces attachements. Sans une croyance droite dans le Maître et Dafa, elle n'aurait pas résisté face aux forces anciennes. Une année plus tard, lorsqu'elle est rentrée chez elle, elle a vu que son mari avait fait un bon travail en ce qui concerne la gestion de la famille et la plus jeune de ses filles avait pu entrer à l'université où elle souhaitait aller. La situation à la maison n'aurait pas pu être meilleure. Elle savait que le Maître lui avait donné toutes ces choses. Elle m'a dit : « Nous devons bien nous cultiver. Sinon, comment pourrions-nous faire face à notre Maître compatissant ? »

5. Chercher à l'intérieur

Il y a deux ans, les affaires au magasin où je travaillais s'étaient ralenties, j'avais rarement des interférences lorsque j'étudiais le Fa. Je pouvais presque tous les jours finir de lire l'Hebdomadaire Minghui et réciter plusieurs fois quelques paragraphes du Zhuan Falun ou bien les mémoriser et je me sentais très bien à la fin de la journée.

Un matin, j'avais fini de nettoyer le magasin et je m'étais alors assise afin de réciter Hong Yin avec mon téléphone portable. (J'utilisais mon portable pour enregistrer ce que je récitais puis ensuite chercher les erreurs avec le livre.) Je pensais : « C'est super ! Je peux travailler et étudier le Fa en même temps. » J'étudiais le Fa pratiquement toute la journée. j'ai réalisé alors que je ne vendais pas la moindre chose de toute la journée. C'était très rare. Quand les clients venaient, soit le magasin n'avait pas ce qu'ils voulaient, soit ils n'aimaient pas ce que nous avions. Non seulement je ne vendais rien, mais rien ne se vendait non plus dans les autres magasins. Le propriétaire était très anxieux. Après le travail, il a eu une réunion avec nous tous. Vers la fin de la réunion, il a parlé comme s'il me critiquait sans me nommer expressément. Cela a vraiment touché mon esprit de compétition et j'ai eu du mal à le supporter. J'ai pensé : « Qu'est-ce que cela a à voir avec moi ? Je ne suis pas le directeur du magasin (nous n'avons pas de directeur de magasin), et je fais tout le travail qu'un directeur de magasin fait, mais je ne suis pas payée comme un directeur de magasin. Comme je suis une disciple de Dafa, je ne me plains pas de combien je gagne, et je fais tranquillement tout le travail. Maintenant vous vous plaignez quand chaque jour rien ne se vend. D'accord, à partir de maintenant je ne ferai rien de plus et je vais faire juste ce que je dois faire. »

Je suis rentrée chez moi en colère. J'ai mis un pot rempli de riz sur la cuisinière à induction et j'ai tourné le thermostat. Il était presque 18 h, donc je suis allée dans la chambre afin d'émettre la pensée droite. Mon esprit n'était toujours pas calme après cela et j'ai senti que les mauvaises substances étaient encore là, alors j'ai de nouveau croisé les jambes et j'ai continué. J'ai aussi regardé à l'intérieur. Alors que j'y pensais encore et encore, j'ai soudain réalisé que c'était la pensée que j'avais eu ce matin – le fanatisme – qui conduit aux interférences des démons. De plus, c'était une pensée très égoïste et pas du tout bienveillante. J'étais juste contente d'avoir pu étudier le Fa, mais je ne pensais à personne d'autre. Si nous continuions ainsi et perdions de l'argent chaque jour, combien ce serait difficile pour le propriétaire ? C'était des personnes ordinaires après tout, qui étaient très attachées aux gains matériels. Ils avaient tous appris les faits de la persécution et me soutenaient dans ma clarification des faits. Parfois même, ils m'aidaient, ce qui leur apportait de la chance. Comment les forces anciennes pouvait-elles profiter d'eux et comment pouvaient-ils être économiquement persécutés ?

Après avoir compris cela, mon esprit est redevenu plus clair. Alors, j'ai réalisé que la cuisinière était toujours allumée et que cela faisait plus d'une demi-heure. Je me suis précipitée dans la cuisine et j'ai vu que le riz avait brûlé. J'ai eu un peu peur. C'était moins une ! Je savais que le Maître me donnait encore un avertissement. Le lendemain, j'ai travaillé encore plus dur qu'avant, et les affaires se sont améliorées. Quand le propriétaire m'a vue, c'était comme si rien ne s'était passé. Je me suis dit : « Regarder à l'intérieur est si merveilleux ! »

Ce sont mes propres expériences de cultivation au fil des années. Le fait que je puisse être là et que j'aie pu cultiver pendant toutes ces années est uniquement grâce à l'attention, à l'encouragement et à l'aide du Maître. Sans Dafa et sans le Maître, je ne serais pas ici. J'aimerais remercier notre grand et bienveillant Maître !

Heshi au Maître !

Merci, compagnons de pratique !

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais en Europe