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L'histoire derrière le renvoi du Ministre adjoint de la santé, Huang Jiefu

31 mars 2013 |   Écrit par He Yu

(Minghui.org) Le 12 mars, le Conseil d’État de la République populaire de Chine a annoncé que le poste de Ministre adjoint de la santé, tenu par Huang Jiefu, serait éliminé en accord avec le dernier plan de restructuration institutionnelle. En d'autres termes, Huang Jiefu était congédié.

Le renvoi de Huang arrivait à la suite de remarques qu'il avait faites le 25 février suggérant que moins dépendre de prisonniers exécutés serait nécessaire pour réformer le système de transplantation d'organes en Chine.


Des analystes étrangers voient le renvoi de Huang comme étant lié au prélèvement d’organes à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois.

State Organs est une collection d'essais rédigés par des experts médicaux, juridiques, éthiques et politiques. Le livre fournit une grande quantité de faits, des statistiques, des témoignages et des analyses au sujet du prélèvement d'organes sur personnes vivantes en Chine.

Un message anonyme sur un site de réseau social embarrasse le régime communiste chinois

Le 5 mars, jour de l'ouverture du Congrès national du peuple (APN), un utilisateur de Sina Weibo (un réseau social similaire à Twitter) a posté des captures d'écran de trois reportages contradictoires publiés par le ministère de la Santé concernant le « prélèvement d'organes sur des prisonniers exécutés ». L’affichage a fait sensation et a été depuis censuré (supprimé) par les autorités du PCC. L'utilisateur anonyme l’a posté sous le nom de « Équité & Justice Interdites ».

Captures d'écran de trois reportages contradictoires publiés par le ministère de la Santé concernant le « prélèvement d'organes de prisonniers exécutés. »


Trois rapports contradictoires du Ministère de la santé expliquent pourquoi le Ministre adjoint de la santé est renvoyé

Le premier rapport cité par Équité & Justice Interdites niait que les organes transplantés aient été pris à volonté sur des prisonniers exécutés. Le site East Day rapportait les propos de Mao Qun’an, porte-parole du ministère de la Santé publique, déclarant le 11 avril 2006 : « L'affirmation selon laquelle les organes transplantés en Chine proviennent de prisonniers exécutés est un canular. »

Le titre principal du deuxième bulletin était « Ministère de la Santé : La principale source d'organes provient de prisonniers exécutés », rapporté par le Beijing Times le 7 mars 2012.


Le troisième reportage était publié sur China.org le 5 mars 2013, jour de l'ouverture de l'APN, et était intitulé « Ministère de la santé : D’ici deux ans, la source des organes transplantés ne dépendra plus des prisonniers exécutés ».

Rappel - Les chiffres des greffes d'organes ne collent pas

Selon les rapports publics en Chine, il y a eu environ 18 500 transplantations en Chine dans la période de six ans allant de 1994 à 1999, et selon l’Association du système médical chinois de transplantation d'organes, environ 60 000 greffes ont été réalisées entre 2000 à 2005. La forte augmentation des greffes d'organes a coïncidé avec le début de la persécution du Falun Gong.


Des enquêteurs étrangers ont exposé le crime de prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong par le PCC en mars 2006. Dans leur livre-rapport d'enquête, Bloody Harvest, David Kilgour, ancien secrétaire d'État (Asie-Pacifique), et David Matas, avocat renommé des droits de l'homme, déclarent que 41 000 transplantations ont eu lieu entre 2000 et 2005 pour lesquels les pratiquants de Falun Gong ont été les sources d'organes les plus probables. Ils croient que le prélèvement d'organes en Chine se poursuit à ce jour, la quasi-totalité des 10 000 organes transplantés chaque année provenant de prisonniers.


Le PCC a nié les accusations avec forces arguments, mais alors que de plus en plus de preuves étaient révélées, il a été soumis à de plus en plus de pression venant de la communauté internationale. En juillet 2005, lors de la Conférence internationale de transplantation du foie, Huang Jiefu a dû faire des déclarations contradictoires et a admis que la plupart des organes pour les transplantations provenaient de prisonniers exécutés. Quel secret se cache derrière cette contradiction ?

Histoires révélatrices et choquantes racontées dans le livre State Organs

Jiang Zemin, ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), a lancé la persécution du Falun Gong à l'échelle nationale en 1999. Sous la politique de « ruinez leur réputation, ruinez-les financièrement et détruisez-les physiquement », des milliers et des milliers de pratiquants de Falun Gong qui se sont rendus à Beijing afin de faire appel pour le Falun Gong ont été arrêtés. Enlèvement, détention et torture ont eu lieu dans tout le pays.


Alors que le PCC lançait la persécution en utilisant tout l'appareil d'État, le prélèvement d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong est devenu un moyen très lucratif de « les détruire physiquement ». Le PCC a utilisé l'armée, la police, les prisons et les camps de travail pour mener cela illégalement. Le processus entier est un crime d'État orchestré et dirigé par le gouvernement, facilité par l'armée avec la participation du système judiciaire, des parquets, des cours de justice et du système médical. Une vaste banque d'organes ainsi qu'un réseau de données d'organes ont été mis en place, en même temps que des examens médicaux sur les pratiquants de Falun Gong emprisonnés.


Début mars 2006, un témoin a révélé pour la première fois des informations au sujet du camp de concentration de Sujiatun, où des pratiquants de Falun Gong étaient détenus dans le but de prélever leurs organes. Peu après, la femme d'un ancien chirurgien a certifié que son mari avait prélevé les cornées sur près de deux mille pratiquants de Falun Gong vivants de fin 2001 à octobre 2003. Un vieux médecin militaire de la Région militaire de Shenyang, qui a souhaité gardé l'anonymat, a confirmé l'existence du camp de concentration Sujiatun et affirmé qu'il y avait 36 camps comme celui de Sujiatun en Chine.


Le plus grand camp, dont le nom de code est « 672-S », contenait, dit-on, plus de 120 000 personnes, parmi lesquelles se trouvaient des pratiquants de Falun Gong et des prisonniers de conscience. Le cinquième plus grand camp, situé dans le district de Jiutai à Jilin, détenait à un moment plus de 14 000 pratiquants de Falun Gong. Le Comité central du Parti communiste chinois a décidé de traiter les pratiquants de Falun Gong comme des « ennemis de classe » et s'est occupé d'eux en utilisant tous les moyens économiquement profitables. En d'autres termes, les pratiquants de Falun Gong n'étaient plus du tout considérés comme des êtres humains, mais comme du matériau brut pour des produits commerciaux.


Huang Jiefu personnellement impliqué dans le prélèvement illicite d'organes

Huang Jiefu est l'ancien président de la Faculté de science médicale de Sun Yat-Sen. La greffe de foie est le principal domaine de recherche de Huang. Il a publié plus de 180 articles et remporté huit récompenses pour ses recherches.

Selon Urumqi On-line et Sina.net, le 28 septembre 2005, Huang Jiefu et Luo Gan, secrétaire politique et judiciaire du Parti communiste chinois, ont participé à des réunions au Premier Hôpital affilié de l'Université de médecine du Xinjiang pour faire la démonstration d'une greffe d'organe.


Selon le reportage, Huang Jiefu a fait venir deux foies en un jour et a opéré une greffe de foie sur un patient de 46 ans, Yao Shufa.


Lors d'une conférence que Huang a donnée au Troisième Hôpital de Xiangya, il a dit que la Chine avait effectué plus de quarante greffes importantes d'organes en 2001. Le chiffre qu'il a déclaré était près de trois fois le chiffre officiellement publié.


La communauté médicale condamne les greffes contraires à l'éthique

Bien qu'arrivant deuxième dans le monde pour les transplantations d'organes, la Chine ne reçoit aucun honneur dans la communauté internationale. Au contraire, les greffes d'organes qui violent l'éthique médicale sont déjà devenues une cible dans le domaine médical.


Les coordinateurs de l'Organisation du Congrès européen de donation d'organes (ETCO) en septembre 2010 ont refusé d'inviter des médecins chinois.

En octobre 2011, le journal médical internationalement reconnu The Lancet a appelé à un boycott de l'acceptation d'articles lors de réunions, de publication d'articles dans les journaux, et de coopération sur la recherche en lien avec les greffes à moins qu'il ne puisse être vérifié que les sources des organes de provient pas de prisonniers exécutés.

En novembre 2012, Doctors Against Forced Organ Harvesting (Médecins contre le prélèvement forcé d'organes) (DAFOH), basé à Washington, D.C., et un médecin taïwanais de l'Association de soins internationaux de greffes d'organes (Organ Care) ont publié une déclaration commune exhortant le PCC à mettre fin aux prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong et des prisonniers de conscience, à poursuivre les responsables de tels prélèvements d'organes, à mettre fin à la persécution longue de 13 ans du Falun Gong, et ont appelé tous les pays et parlements à amender les lois ou créer une législation pour protéger et prévenir leurs citoyens de contribuer au prélèvement d'organes.


L'ONG internationale Doctors Against Forced Organ Harvesting a lancé une pétition en Europe pour mettre fin au prélèvement d'organes par le PCC le 6 octobre 2012. En l'espace d'un mois et demi, 166 461 personnes de trente-six pays ont signé la pétition, y compris plus de sept cent membres de parlements, maires et autres dirigeants locaux.


Le prélèvement d'organes est l'histoire cachée derrière une grande partie des récents troubles politiques en Chine

Davantage de faits concernant le prélèvement d'organes ont été révélés lorsque le chef de la police de Chongqing, Wang Lijun, s'est réfugié au Consulat des États-Unis en 2012. Dans les répercussions politiques qui ont suivi, Bo Xilai, son épouse Gu Kailai, et Huang Jiefu, principaux opérateurs du prélèvement d'organes ont été démis de leurs positions.


Nous croyons que tous ceux responsables de ces atrocités de prélèvement d'organes seront finalement traduits en justice.

Traduit de l'anglais en Europe