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La maltraitance honteuse du PCC envers les avocats

30 juin 2013 |   Écrit par Ta Shan

(Minghui.net) Dans une société normale, les représentants du tribunal n'oseraient pas traiter les avocats d'une manière ouvertement abusive ou illégale. En Chine, cependant, la façon dont les responsables du PCC au pouvoir traitent les avocats est presque au-delà de l'imagination .

Le site Minghui a publié un certain nombre d'articles qui portent sur cette question. En voici quelques exemples.

Les avocats sont insultés verbalement

L'homme d'affaires M. Zheng Xiangxing du canton de Tanghai, ville de Tangshan, province du Hebei, a été illégalement arrêté le 25 février 2012. Sa famille a engagé l'avocat de Pékin Dong Qianyong comme son représentant légal.

L'avocat Dong et l'épouse de M. Zheng se sont rendus au bureau de Liu Jiaman, le directeur adjoint du département de police local, le 17 mars.

Lorsque Liu a entendu dire qu'ils étaient venus le voir au sujet de Zheng Xiangxing, il a lâché un torrent d'injures et a crié : « Quel genre d'avocat es-tu ? Tu oses venir ici ? Sors d'ici ! »

L'avocat a dit à Liu qu'il ne faisait que son devoir d'avocat et lui a clairement indiqué que l'arrestation et la détention des pratiquants de Falun Gong étaient contre la loi. En réponse, Liu Jiaman l'a menacé : « Tu dois être également un pratiquant de Falun Gong. Je vais t'arrêter aussi ! »

L'avocat a demandé : « Quel mal y a-t-il à pratiquer le Falun Gong ? » Puis, Liu s'est tourné vers la femme de Zheng Xiangxing et l'a menacée : « Je pourrais t'envoyer aussi, d'ici quelques mois, au camp de travail ! »

Les avocats sont systématiquement trompés

Les pratiquantes de Falun Gong Mme Han Xiufang et Mme Liu Chunlan de Mudanjiang de la province du Heilongjiang sont toutes deux âgées d'une soixantaine d'années. Les autorités locales ont décidé de les poursuivre en justice. Les membres de leur famille ont engagé les avocats Li et Chen de Pékin, pour qu'ils les représentent légalement.

Le 7 avril de cette année, les avocats ont reçu un « avis de comparution » de la cour du district d'Aimin, par courrier express, les informant que l'affaire serait jugée à 9h le 11 avril dans un centre de détention du département de la police de Mudanjiang.

L'un des avocats a ensuite reçu un appel téléphonique d'un juge « Zhang Ying », qui a dit que le procès avait été annulé parce que l'un des accusés était très malade. Il a ensuite vite raccroché le téléphone.

L'avocat se méfiait que le tribunal pourrait être en train de le piéger et de donner l'impression que c'était lui qui « avait refusé de comparaître devant le tribunal », il s'est donc rendu au tribunal du district d'Aimin l'après-midi du 9 avril.

Aux alentours de 09h le 10 avril, l'avocat s'est rendu au palais de justice et a appelé les juges Zhang Ying et Wang Nan pour confirmer que le procès le lendemain avait en effet été annulé.


Il a également demandé de nouveau une copie de la procédure et des copies des dossiers et de présenter d'autres documents dans le dossier.

Les juges lui ont raccroché au nez et refusé d'accepter des documents supplémentaires. L'avocat a ensuite appelé Lu Juncheng, une personne responsable de la cour, en essayant de trouver une solution à ses problèmes, mais Lu lui a raccroché au nez aussi.

Se méfiant toujours, l'avocat s'est ensuite rendu au centre de détention et a attendu. Voyant qu'il n'y avait aucun signe de « procès », il a quitté Mudanjiang cet après-midi là. Dès son départ, la cour du district d'Aimin a secrètement jugé les deux vieilles dames.

Les avocats sont régulièrement menacés

Le pratiquant de Falun Gong M. Gong Shunhui du faubourg de Baimazhen du canton de Miyi a été secrètement jugé par la cour du canton de Miyi de la province du Sichuan le 18 novembre 2009, et a été condamné à quatre ans d'emprisonnement.

M. Gong a interjeté appel devant la cour intermédiaire de la ville de Panzhihua et a engagé deux avocats pour le défendre. La cour du canton de Miyi et la cour intermédiaire de la ville de Panzhihua ont tenu un procès conjoint, le matin du 12 janvier 2010.

Dans la salle d'audience, le juge a refusé de permettre aux avocats de défendre leur client, affirmant que le tribunal n'avait pas approuvé sa nomination à l'affaire.

Selon la loi, les clients ont le droit de décider de leurs avocats et le tribunal n'a pas le droit d'interroger ou de donner des instructions sur cette décision.

Lorsque les avocats ont présenté les dispositions légales au juge, le juge a permis à contrecoeur un avocat pour défendre son client.

Quand l'avocat a défendu M. Gong en expliquant : « Ce n'est pas un crime d'avoir une croyance et les choses doivent se faire en conformité avec la Constitution », le juge a rétorqué : « Tu n'es pas Chinois. Tu es un pratiquant de Falun Gong envoyé ici par les États-Unis. » Il a également menacé de faire enquête sur l'avocat.

Sans se décourager, l'avocat a plaidé non coupable pour M. Gong en dépit de l'intimidation du juge. Le juge a interrompu sa défense et a continué de le menacer : « Si tu continues, les policiers et les agents de la sécurité intérieure t'attendront à l'extérieur. »

Sortir les avocats hors de la cour

La cour du district de Zhenxing de la ville de Dandong, province du Liaoning, a jugé M. Chen Xinye et M. Han Chunlong à 9 h30 le 12 avril 2013. Sur les conseils de ses avocats, M. Han Chunlong a informé le tribunal de la maltraitance qu'il avait subi pendant sa détention au poste de police de Zhanqian, dont les gifles au visage, les coups de poing, les coups de pied et d'avoir été aspergé de poivre de piment au visage.

Le juge président Tao Zhanhua l'a arrêté et a ordonné aux huissiers de retirer les deux avocats de la défense. Cinq ou six policiers ont alors poussé et traîné les deux avocats hors de la salle d'audience.

Les avocats sont régulièrement battus

La cour du district de Zhongshan à Dalian, province du Liaoning, a prévu un procès à 9h30 le 12 avril 2013, pour 13 pratiquants de Falun Gong arrêtés le 6 juillet de l'année précédente. Cependant, dans la soirée du 11 avril, quelques heures seulement avant le procès, le tribunal a soudainement annulé la procédure.

Le tribunal a informé les avocats de l'annulation par téléphone. Quand les avocats se sont rendus au tribunal pour demander une notification écrite de l'annulation, ils ont été battus et ont subi des blessures.

L'avocat Wang Quanzhang a également été battu et la nouvelle de sa détention illégale pour sa défense des pratiquants de Falun Gong a été largement diffusée sur l'Internet entre les 3 et 6 avril.

Ce n'était pas la première fois qu'il a été battu. La dernière fois, il a été envoyé dans un centre de détention. Il a également été insulté verbalement et battu par le juge Wang Chuanfa dans la province du Heilongjiang, quand il a plaidé « non coupable » pour les pratiquants de Falun Gong. Un jour, il a été chassé hors de la salle d'audience par le juge Xu Huifang à Shanghai et les voitures de police de la ville de Tangshan ont également essayé de lui faire simultanément une attaque frontale et arrière.

Il est honteux que, sous le règne du PCC, les avocats en Chine sont régulièrement maltraités. La loi n'est qu'un outil dans les mains du PCC pour persécuter ses victimes de choix.

Traduit de l'anglais au Canada