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Australie : Plus de 100 000 signatures sur une pétition appelant à la fin du prélèvement d’organes

5 juin 2013

(Minghui.org) Le 9 mai, lors d’un débat du conseil, David Shoebridge, John Kay et Jan Barham, trois membres Vert du Conseil législatif de Nouvelle Galles du Sud, ont soumis une pétition avec plus de 100 000 signatures au Conseil. La pétition appelle à ce que des mesures soient prises pour mettre fin au prélèvement d’organes sur de pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC), à voter des lois empêchant les citoyens australiens d’avoir recours à des greffes illégales d’organes dans d’autres pays et à mettre fin à la formation de chirurgiens d’autres pays pour le prélèvement illégal d’organes.

(De droite vers la gauche), Shoebridge, John Kay et Jan Barham , trois membres Vert du Conseil législatif de Nouvelle Galles du Sud

Jeremy Chapman, directeur de la médecine d’interventions aiguës (SWAHS) et des services rénaux à l’Hôpital Westmead, président de la Société de transplantation, président sortant de l’Association mondiale des donneurs de moelle et président de l’Alliance mondiale pour les greffes a présenté un rapport sur les transplantations illégales d’organes au Conseil législatif.

Lors de la conférence de presse qui a suivi l’audition du conseil, David Shoebridge, a déclaré : « Cette seule pétition était 4 fois plus importante que toutes les autres seules pétitions présentées dans cette chambre devant nous ici… Je sais, de par mon travail en politique, combien il est difficile de s’engager avec les gens et de leur faire signer des pétitions, de vous écouter, et après qu’ils vous aient écoutés, reconnaître que vous avez raison, puis qu’ils apposent leur nom et leur signature sur la pétition. Et dans ce parlement, une signature de 500 personnes, ou dans l’autre chambre, de 10 000 personnes, est considéré comme une réalisation monumentale pour montrer le véritable soutien de la communauté. Et vous, ensemble, avez obtenu une pétition de 100 000 personnes. Je dois dire, j’en ai parlé avec Caroline et Lucy, vous avez eu 100 000 et vous avez arrêté. Vous pouviez en avoir davantage, ce qui pour moi, montre la forte passion au sein de la communauté. »

M. Shoebridge a poursuivi : « En politique, il existe quelques règles basiques. Une chose, c'est comment une question devient importante. Il y a à peu près un processus en trois étapes. D’abord, ils se moquent de vous, puis ils vous attaquent, puis, finalement, ils vous respectent et vous écoutent. Vous avez traversé ce processus. Et vous irez jusqu'au bout. »

L’appel à la fin du prélèvement d’organes en Chine est fortement soutenu par les experts médicaux. Le 8 mai, Jeremy Chapman, directeur de la médecine d’interventions aiguës (SWAHS) et des services rénaux à l’hôpital Westmead, président de la Société de transplantation, président sortant de l’Association mondiale des donneurs de moelle et président de l’Alliance mondiale pour les greffes, a prononcé un discours au Parlement de l'État, intitulé : « La Déclaration d’Istanbul : Réponse de la profession au trafic d’organes humains ». Il a demandé aux législateurs de prendre des mesures pour mettre fin à ce « business » illégal et immoral.

En référence à la dynamique complexe du trafic d’organes, le professeur Chapman a déclaré : « La motivation de tout cela est l’émotion humaine brute et basique, deux émotions humaines, l’avidité et la survie. Nous avons le démon et l’ange, nous avons l’avidité et nous avons l’instinct de survie. »

Interrogé par un membre du Parlement de Nouvelle Galles du Sud quant à son point de vue sur le prélèvement forcé d’organes en Chine, le professeur Chapman a répondu : « [C’est] épouvantable ! J’ai la certitude qu’il s’agit d’organes de prisonniers exécutés. J’ai la certitude que ces organes sont vendus. J’ai la certitude qu’il est illégal en Chine d’agir ainsi. Nous devons changer ce processus et c’est une combinaison de changer les programmes de la transplantation en Chine et d’empêcher l’utilisation continue de prisonniers exécutés, et de continuer à les tenir pour responsables de leurs propres lois et de les tenir pour responsables envers la société civile. »

Concernant la responsabilité de l’Australie de promulguer une loi traitant des transplantations illégales et contraires à l’éthique, le professeur Chapman a déclaré : « Si nous voulons conserver notre vision de nous-mêmes en tant que société civile, nous devrions rester un exemple pour les autres sociétés. Nous savons qu’en 2012, onze personnes se sont rendues à l’étranger, ont reçu une greffe, puis sont revenues. Nous ne savons pas combien de personnes se sont rendues à l’étranger et ne sont pas revenues. Donc ça n’est pas beaucoup, mais ce n’est pas le propos. Nous avons une société civile de pointe - allons-nous en faire la démonstration ? »

Lors de la conférence de presse du 9, M. Shoebridge a mentionné le soutien du professeur Chapman. Il a déclaré : « Le professeur Chapman n’est pas un ami du Falun Gong en particulier, il n’est pas un ami des Verts en particulier, il n’est pas en particulier l'ami de quelqu'un en politique, mais le professeur Jérémy Chapman est le chirurgien de greffes le plus éminent d’Australie, il fait probablement partie de la poignée de gens qui en savent le plus sur la façon dont fonctionnent le travail des transplantations internationales que n’importe qui d’autres sur cette terre.

« Et le professeur Chapman a déclaré dans un discours aux parlementaires hier soir, et pas seulement les Verts, le Parti libéral et le Parti démocratique chrétien, que cette loi devait être votée. Il a déclaré que non seulement, elle devait être votée de façon à empêcher nos citoyens d’abuser de personnes vulnérables dans les autres pays, mais aussi que nous devions aussi travailler pour augmenter nos propres taux de dons d’organes au niveau national. Je dois dire que cela doit faire partie de notre message. »

M. Shoebridge a déclaré : « Nous devons assurer deux choses. D’abord, nous travaillons sur ces questions de droits de l’homme internationaux, nous votons des lois pour empêcher nos citoyens de se rendre dans les autres pays et exploiter les prisonniers de conscience en Chine, les personnes dans une grande pauvreté au Pakistan, en Inde ou en Colombie. Nous devons mettre fin à tout cela au niveau international. Le projet de loi que j’ai présenté devant la Chambre va dans ce sens. Mais nous devons aussi travailler sur ces principes. »

« Je pense que si chaque nation nous rejoint et agit de la sorte, avec le temps cela délégitimera ce qui se passe en Chine ou protégera les droits humains des gens en Chine. Les pratiquants de Falun Gong, les Chrétiens d’origine, les minorités, cela protégera ces droits humains, mais cela permettra aussi aux personnes qui ont besoin d’un organe, lorsque nous aurons l’expertise médicale pour fournir cet organe et sauver la vie d’une personne, que cela se produise ici, en Australie, où nos droits de l’homme sont protégés, où les donneurs sont protégés, et où nous bénéficions d’un système éthique. »

Traduit de l'anglais en Europe