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La Chine d'aujourd'hui et 1984 selon George Orwell

11 août 2013 |   Écrit par Wen Shan

(Minghui.org) 1984 de George Orwell a été écrit en 1948. Il dépeint une société totalitaire sous la surveillance omniprésente du gouvernement sous le règne de «Big Brother» et «du Parti». Le gouvernement cherche à contrôler l'esprit des gens et à persécuter tout individualisme et toute opinion indépendante comme des «crimes par la pensée».

Et comment cela est-il appliqué? Voici quelques extraits du livre:

«Une vague de douleur envahit le corps de Winston...Mais son corps était violemment tordu et déformé, ses articulations lentement déchirées et séparées. Bien que la souffrance lui eût fait perler la sueur au front, le pire était la crainte que son épine dorsale ne se casse. Il serra les dents et respira profondément par le nez, en essayant de rester silencieux aussi longtemps que possible....»

«…'Nous étions à quarante', dit O’Brien. 'Vous pouvez voir que les chiffres du cadran vont jusqu’à cent. Voulez-vous vous rappeler, au cours de notre entretien, que j’ai le pouvoir de vous faire souffrir à n’importe quel moment et au degré que j’aurai choisi?'...»

«O’Brien présenta à Winston le dos de sa main gauche levée. Le pouce était caché, les quatre doigts étendus.

'Combien est-ce que je vous montre de doigts, Winston?'

'Quatre.'

'Et si le Parti dit que ce n'est pas quatre mais cinq—alors combien?'

'Quatre.'

Le mot se termina par un halètement de douleur. L’aiguille du cadran était montée à cinquante-cinq. La sueur jaillie de son corps avait recouvert Winston tout entier. L’air lui déchirait les poumons et ressortait en gémissements profonds qu’il ne pouvait arrêter, même en serrant les dents. O’Brien le surveillait, quatre doigts levés. Il ramena le levier. 'Combien de doigts, Winston?'

'Quatre.'

L’aiguille monta à soixante.»

Similarités avec la Chine d'aujourd'hui

Cela est similaire au point de choquer à la façon dont le Parti communiste chinois (PCC) persécute les pratiquants de Falun Gong avec des tactiques de lavage de cerveau.

Afin de forcer les pratiquants à abandonner leur croyance dans les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance et à accepter les illusions du PCC, le Parti combine fréquemment le lavage de cerveau à la torture.

Selon le rapport personnel d'un pratiquant de la ville de Wuhan, les policiers de la ville l'ont enfermé dans un hôpital psychiatrique et l'ont torturé avec des aiguilles électriques tout en exerçant des pressions pour lui faire abandonner sa croyance.

«Six responsables m'ont placé sur un lit spécialement conçu et m'ont attaché les pieds et les épaules. Cinq d'entre eux m'ont tenu la tête, les mains et les pieds, pendant que le directeur Chen demandait: «Vas-tu continuer à pratiquer le Falun Gong? Vas-tu continuer ta grève de la faim?»

«J'ai répondu: «Oui. Et je vais continuer la grève de la faim jusqu'à ce que je meure.» Ils ont ensuite poussé deux aiguilles électriques dans mes tempes à environ 5 cm de profondeur. Ils ont poussé le courant et le voltage au maximum et m'ont donné des décharges électriques par intermittence pendant environ une heure. Le fort courant me soulevait encore et encore, malgré les cinq personnes qui me maintenaient. Mon cerveau donnait l'impression d'être entaillé par des dizaines de couteaux tranchants. La douleur m'a poussé à souhaiter mourir. J'ai rapidement perdu conscience. Lorsque j'ai été réanimé, je ne pouvais plus penser normalement. Je ne pouvais supporter la pensée d'une telle horreur et douleur et je ne pouvais retrouver le contrôle de moi-même.»

Reconstitution de torture: décharge électrique

Un autre exemple... davantage de similarités

M. Song Yuegang, un pratiquant de la province du Liaoning, a décrit avoir été torturé par «étirement» au camp de travaux forcés de Benxi. Ses membres étaient étirés de sorte que son corps était suspendu en l'air:

«L'étirement s'est poursuivi pendant deux jours et mes jambes étaient insensibles. Le directeur adjoint Wu Gang est arrivé. En voyant que je n'avais pas cédé, il a commencé à me donner des décharges avec une matraque électrique à 18000 volts. Quatre autres jours ont passé. La douleur a gagné mes os.»

«Ma colonne vertébrale était sur point de casser, comme si un marteau frappait dessus. C'était comme si des dizaines de milliers de fourmis piquaient ma poitrine. Même l'expiration la plus minime entraînait une souffrance atroce. Alors que j'endurais des douleurs insupportables chaque seconde, les gardes Wang Yi et Liu Jiangpeng me donnaient des chocs électriques avec des matraques électriques de 18000 volts. Les étincelles des matraques bondissaient de près d'un pied. Wang Yi m'a crié: «Song Yuegang, nous allons te battre à mort aujourd'hui si tu n'abandonnes pas.»

Reconstitution de torture: étirement

Le PCC semble capable de cruautés presque inimaginables en cherchant à forcer les pratiquants de Falun Gong à prononcer les mots: «Je vais abandonner.» Comme c'est méprisable!

Ce qui est très choquant est que ces pratiques perverses ne sont pas rares. Elles sont omniprésentes dans les camps de travail, les prisons et les centres de lavage de cerveau dans toute la Chine. Le PCC, similaire à «Big Brother», ne tolère aucune croyance qui n'est pas conforme à l'idéologie du Parti.

Selon le Big Brother de George Orwell: «Le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort.»

De la même manière, le PCC déclare: «Détruisez-les physiquement». Et le PCC veut les «transformer» selon les critères du Parti. Parmi les quelques 4000 décès de pratiquants de Falun Gong, la vaste majorité sont morts en conséquence de la torture endurée dans le processus de lavage de cerveau, ce que le Parti appelle «transformation».

D'après les paroles du personnage O'Brian de George Orwell, le lavage de cerveau est le processus de déchirer les pensées humaines en morceaux et de les recoller ensemble selon les critères du Parti. Selon les mots du PCC, il s'agit de replacer la nature humaine par la nature du Parti. Ils veulent détruire l'humanité et le libre arbitre afin d'atteindre un contrôle total de l'esprit.

La nature du Parti n'a pas changé

Dans le passé, le PCC se fiait aux mouvements politiques périodiques afin de contrôler le grand public. Parce que les pratiquants de Falun Gong refusent d'abandonner ou de compromettre leur principes, ils ont été soumis à la persécution la plus cruelle et la plus longue.

La combinaison de violence et de lavage de cerveau dans tous les mouvements du PCC a forcé des générations de Chinois à céder à l'autorité du PCC tout en tremblant de peur. Même au cours des dernières décennies, alors que le PCC a tourné son attention vers la production d'argent et les détournements de fonds, les tactiques de contrôle de l'esprit sont toujours là dès que le besoin se présente.

Par exemple, au tout début de la persécution du Falun Gong, des citoyens étaient partout forcés à prendre position pour condamner le Falun Gong, tout comme cela avait été fait pendant la grande révolution culturelle.

Même les enfants n'ont pas été épargnés et les manuels scolaires d'école primaire ont été révisés pour inclure les calomnies pures et simples diffamant le Falun Gong.

De simples comparaisons entre la Chine d'aujourd'hui et 1984 peuvent être très révélatrices

1984 parle d'un «Ministère de la Vérité», tandis que la Chine a un ministère central de la propagande. Tous les deux sont en charge de fabriquer des mensonges, de déformer l'histoire et d'inverser le blanc et le noir.

1984 parle d'un «Ministère de l'Amour», tandis que la Chine a un «système de maintien de la stabilité» comprenant le Comité des affaires politiques et juridiques, le Bureau 610 et le Bureau de la sécurité nationale. Tous les deux effectuent des tâches de répression et de lavage de cerveau violents.

1984 présente des télécrans envahissants qui surveillent tous les gestes de chaque citoyen, tandis que la Chine a un système de surveillance Internet sophistiqué, le «grand pare-feu de Chine».

1984 a la «novlangue», un système de langage qui cherche à éradiquer toute pensée en désaccord avec l'idéologie du Parti, tandis que la Chine a le «langage du Parti» qui est transmis et bien connu de tous et qui maintient la pensée et les émotions de tous en conformité avec l'idéologie du PCC. Tous ces mécanismes de contrôle de pensée mis en place, la Chine est virtuellement une prison de l'esprit, où chacun est un prisonnier spirituel du régime du PCC.

Comme l'a souligné le traducteur chinois de 1984: «Il est fondamental de sonner l'alarme et de dénoncer le danger de ce totalitarisme, c'est-à-dire, la destruction de l'éthique, le contrôle des pensées, la privation de liberté, l'étouffement de la nature humaine, la fabrication et la distorsion de l'histoire, etc... Si nous laissons le totalitarisme se déchaîner, la société humaine tombera dans un état de complète destruction au-delà de la rédemption».

Traduit de l'anglais au Canada