(Minghui.org) Fin mai 2012, ma sœur et moi avons été arrêtés par des policiers locaux pour avoir informé des gens sur la persécution du Falun Gong.

Un agent de police m'a menotté. Il y avait environ quatre agents de police. Je connaissais l'un d'entre eux. Tout le monde savait qu'il était très malveillant, comme il avait été identifié sur Internet [pour avoir persécuté des pratiquants] à maintes reprises. Sa photographie a été publiée publiquement.

Des policiers connaissent la vérité

Deux des jeunes policiers nous ont emmenés au poste de police et sont partis. L'un d'eux nous a dit son nom, Liu, et a dit qu'il était conducteur. Je ne l'ai pas cru. Plus tard, il a reçu un appel et a dit: «Bonjour, patron, je suis Li xx». Il était inquiet que sa conduite ne soit dénoncée et il avait utilisé un faux nom.

Finalement, nous avons appris qu'il était un directeur adjoint du bureau de sécurité nationale. Il a appelé un autre policier qui persécutait aussi les pratiquants de Falun Gong. Le nom de ce policier était sur la liste des policiers qui avaient cruellement persécuté des pratiquants. Lorsqu'il est entré dans la pièce, il a dit qu'une autre pratiquante avait été torturée à mort, mais que les policiers n'étaient «pas responsables», parce qu'elle avait entamé une grève de la faim et était décédée en conséquence. Il semblait cacher quelque chose: il tentait de faire comprendre qu'il n'était qu'un policier normal et pas un meurtrier.

D'autres policiers sont entrés. Nous leur avons tous clarifié la vérité. Cependant, ils semblaient faire la sourde oreille quant à ce que nous avions à leur dire. Plus tard, Li a dit: «Nous ne voulions pas vous arrêter, mais nous devions agir sous les ordres de nos supérieurs». Il a ensuite fouillé mon sac, lequel contenait des pamphlets dénonçant les crimes contre l'humanité de Bo Xilai, Wang Lijun et Zhou Yongkang [hauts responsables du régime communiste].

Un des policiers en a pris un et l'a lu. Li a trouvé des billets sur lesquels étaient imprimés les faits sur le Falun Gong. Il me les a simplement rendus. Il a également trouvé mille yuan et les a remis dans mon sac. Ensuite, il a trouvé un morceau de papier dressant la liste de nombreuses personnes qui voulaient démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Il me l'a aussi rendue.

À ce moment-là, le directeur du bureau de la sécurité nationale est entré, a à nouveau fouillé mon sac, a trouvé les mille yuan et les a mis de côté. Je savais qu'il voulait le garder.

Il a également trouvé la liste des «démissions du PCC» et m'a demandé de quoi il s'agissait. Je ne lui ai pas répondu. Il a chiffonné le papier en boule et l'a lancé sur un bureau. Je me sentais si coupable de ne pas avoir caché la liste. Je ne pouvais me rappeler de tous les noms et je ne savais que faire.

Lorsqu'il est parti, j'ai tenté de prendre le papier, mais mes mains étaient menottées et je bougeais très lentement. J'ai été poussé en arrière par les agents de police. Ce dirigeant pervers a également trouvé la clé de mon domicile et a dit que je devais cacher des documents de Falun Gong chez moi. Il voulait effectuer une fouille.

Li a dit: «Ça va. Nous n'avons pas besoin de fouiller ton domicile». Mais il a tout de même décidé d'y aller. Comme je venais d'un autre district, il n'a pu trouver mon domicile. Il est revenu et m'a demandé où j'habitais.

Un des policiers lui a dit où était ma résidence, car il était la personne responsable de mon arrestation et avait déjà fouillé mon domicile et mon lieu de travail auparavant.

Malgré le fait que mon domicile était très facilement reconnaissable, Li a pensé à tort qu'un autre immeuble m'appartenait et n'a finalement pas réussi à trouvé mon domicile.

Davantage de policiers connaissent la vérité dans un centre de détention

Nous avons été envoyés vers un centre de détention. En chemin, Li a glissé mon porte-feuille dans ma poche et m'a fait signe de m'en occuper.

Des agents de police du centre de détention me connaissaient déjà, car j'avais été arrêté à maintes reprises. Certains questionnaient le fait d'arrêter des pratiquants de Falun Gong. D'autres nous ont dit qu'ils n'avaient jamais torturé de pratiquants.

Ce centre de détention est tristement célèbre pour ses policiers qui torturent des pratiquants de Falun Gong. Les vêtements des pratiquants sont enlevés et les pratiquants sont placés dans des endroits glacés pour geler. Tous sont forcés à s'asseoir sur le sol froid. C'est extrêmement froid.

Cette fois-ci, les policiers ont dit: «Les pratiquants de Falun Gong sont tous de bonnes personnes. Ils sont les seuls à pouvoir avoir des couettes». Ils nous ont également donné plus de couettes pour rester au chaud dans le froid. Un jour, un jeune directeur a examiné notre cellule et a dit à voix forte: «Seuls les pratiquants de Falun Gong sont autorisés à avoir des couettes; les autres doivent ramener leurs couettes au débarras».

Du soutien de l'étranger

Des informations concernant notre détention ont été publiées sur Internet, ce qui a entraîné de nombreux pratiquants de l'étranger à appeler le centre de détention pour exiger notre libération.

Un jour, j'ai entendu un agent de police injurier d'autres pratiquants. Lorsque j'en ai eu la chance, je lui ai demandé contre qui il était furieux. Il a dit qu'il était enragé contre un pratiquant de l'étranger. J'avais déjà aidé la famille de ce policier à démissionner du PCC. Je lui ai dit que s'il continuait à injurier les pratiquants, il allait finir par être sur la liste des policiers malveillants.

À 15h, un agent de police a répondu à un appel de l'étranger. Il m'a demandé de le prendre. J'ai déterminé qu'il s'agissait d'un pratiquant avec un dialecte du sud et j'ai réalisé qu'il appelait du Canada. Au Canada, il était 3h du matin. Afin de nous secourir, il n'a pas dormi et m'a encouragé.

Il m'a demandé si nous étions torturés et je lui ai expliqué notre situation. J'étais prévenant envers le pratiquant canadien, car je savais qu'il était très tôt pour lui et que faire un appel international est très cher. Ma sœur et moi avons tous les deux pleuré après que j'aie raccroché le téléphone. Nous avons vraiment apprécié les encouragements de ce pratiquant.

Des policiers encouragent la clarification de la vérité

J'étais très contrarié que ma liste de «démissions du PCC» m'ait été enlevée. Je restais dans ma cellule, je récitais le Fa et j'émettais la pensée droite. Je cherchais également à l'intérieur. J'espérais pouvoir retrouver la liste. La culpabilité et les remords m'occupaient l'esprit. Tout à coup, un agent de police a exigé que nous sortions. Le policier a dit à tous les prisonniers masculins de se rassembler et il m'a demandé de leur clarifier la vérité.

Depuis, nous avons utilisé nos pauses pour clarifier la vérité aux autres. La majorité des gens étaient capables d'accepter ce que nous avions à dire. Nous avons même été capables de clarifier la vérité à d'autres agents de police.

L'un d'eux a dit: «Qui ose vous torturer? Chaque jour, des appels téléphoniques nous parviennent de partout dans le monde. Même lorsque nous n'avons pas encore commencé à travailler, le téléphone se met déjà à sonner. Maintenant, nous sommes tous très prudents quant à faire de mauvaises choses, car les mauvaises choses reçoivent des rétributions. Maintenant, personne n'est dérangé si vous faites les exercices ou récitez les enseignements de Dafa.»

Beaucoup de policiers là-bas étaient très gentils avec nous.

Une autre chance de clarifier la vérité

Le quinzième jour, trois policiers nous ont envoyé dans un camp de travaux forcés. Cependant, nous n'avons pas été acceptés, parce que nous n'avons pas passé l'examen physique. Pendant ce processus, nous avons clarifié la vérité aux policiers et nous avons émis la pensée droite. Ils sont tous devenus gentils avec nous.

Lorsque nous sommes revenus au centre de détention, ils nous ont dit qu'ils recevaient constamment des tonnes d'appels téléphoniques et des informations clarifiant la vérité. Ils étaient agacés. Ils m'ont demandé de jeter un coup d'œil aux informations. Ils ne comprenaient pas pourquoi ils les avaient reçues.

J'ai dit: «Je peux vous l'expliquer, mais si vous ne me croyez pas, alors considérez cela simplement comme une histoire. Lorsque beaucoup de divinités ont entendu dire que le Maître propageait le Falun Dafa, ils ont voulu aider. Certains d'entre eux sont des pratiquants. D'autres sont des agents de police. Au début, personne ne voulait être un agent de police, parce que ce rôle pouvait mener à la dépravation.»

«Mais certains êtres ont assumé de tels rôles, car ils croient qu'il s'agit de la volonté du Ciel. Ils ont besoin des pratiquants pour leur rappeler la vérité, pour qu'ils ne perdent pas leur être véritable—ils veulent tous retourner à leur origine. Les pratiquants n'ont oublié aucun d'entre vous et ils vous clarifient la vérité avec persistance. C'est pourquoi vous recevez toujours les informations».

Les policiers sont restés silencieux et personne ne s'est plus plaint à moi. Je pouvais voir qu'ils y réfléchissaient.

Les policiers réfléchissent aux répercussions de persécuter le Falun Gong

Le troisième jour après ma libération, je suis allé chercher la clé de mon domicile au poste de police. Les policiers ont été très polis avec moi. J'ai vu quatre policiers, dont Li. Il a dit: «Peux-tu l'aider (un autre policier), parce que son nom est sur la liste des policiers malfaisants. Il est «recherché», donc il peut être jugé dans un tribunal à l'étranger. Je lui ai dit qu'il ne pouvait pas aller à l'étranger; sinon, il serait arrêté.» Li a dit: «Jiang Zemin est «recherché» à l'étranger, mais rien ne lui est arrivé». Je lui ai dit que c'était parce qu'il était président du PCC à ce moment-là, ayant «l'immunité comme chef de l'État».

J'ai demandé aux policiers: «Avez-vous le goût de voyager à l'étranger maintenant? N'êtes-vous pas dérangés?» Un autre agent de police a demandé si je pouvais les aider. J'ai dit: «Désormais, ne participez plus dans la persécution des pratiquants de Falun Gong; au lieu de cela, vous devez les protéger. Vous devez noter toute preuve en lien avec ceux qui vous ordonnent de persécuter les pratiquants de Falun Gong, pour qu'ils être présentés à la justice dans l'avenir. Faire cela vous sauvera peut-être la vie».

Ils étaient tous très inquiets.

Ils m'ont demandé de parler du Falun Gong. Je leur ai clarifié la vérité en détail, de l'imposture des auto-immolations mises en scène par le régime pour diffamer le Falun Gong au mouvement des démissions du PCC. Je leur ai dit qu'ils avaient été persuadés par la ruse à persécuter le Falun Gong avant et qu'ils ne devaient plus le faire.

À ce moment-là, un autre agent de police est revenu et m'a redonné ma clé. Il m'a également remis la liste de ceux qui voulaient démissionner du PCC. J'étais très heureux et je lui ai dit qu'il faisait une très bonne chose.

Il a dit: «Ce n'est rien. Je suis toujours sur la liste des policiers malveillants et toujours appelé un policier malveillant» Je lui ai dit que la liste des malfaiteurs était continuellement mise à jour. J'ai dit: «Si vous faite de bonnes choses et que vous aidez le Falun Gong, votre nom sera peut-être enlevé de la liste. Ne soyez pas négatif. Si quiconque persécute les pratiquants aujourd'hui, son nom apparaîtra sur la liste le lendemain. Les mauvaises conduites mènent réellement à une rétribution».

Ma famille s'inquiétait pour moi et m'a appelé pour que je revienne chez moi, mais les policiers voulaient encore que je parle davantage. Les policiers dont les noms étaient sur la liste des policiers malveillants m'ont dit au revoir à l'ascenseur et m'ont rappelé de ne pas garder de documents chez moi. Je savais qu'ils s'inquiétaient de ma sécurité.

J'ai dit: «Tant que je suis un pratiquant, j'aurai des documents pour sauver les gens. Veuillez ne plus persécuter le Falun Gong».

Un policier était toujours inquiet d'être poursuivi par un pays étranger s'il se rendait à l'étranger. Je lui ai rappelé de garder toute preuve de la persécution et de faire de bonnes choses—tant qu'il regrette du fond de son cœur d'avoir persécuté des pratiquants, les divinités l'aideront. Il a apprécié mon aide. J'éprouvais de la pitié pour lui.

Traduit de l'anglais au Canada