1ère partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/9/11/44881.html

2e partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/9/12/44888.html

3e partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/9/17/44922.html

(Minghui.org)

31. De plus amples rapports chinois se contredisent

1) Selon l'article de Xinhua du 30 janvier, les soi-disant immolés sont allés à Tiananmen le matin, mais ne pouvaient pas entrer sur la place et ont donc attendu jusqu'à ce que « la place soit ré-ouverte dans l'après-midi ». Après quoi ils sont entrés et ont commencé à se mettre en feu.

Pourtant, dans « la déclaration personnelle de Wang Jindong », Wang déclare que le groupe est allé chez quelqu'un avant-midi pour remplir les bouteilles d'essence. Ils sont tous partis du domicile à 14 h30, 11 minutes avant que l'incident ne se produise, et ils sont montés à bord d'un taxi pour aller à Tiananmen.

2) Dans l'article de Xinhua du 30 janvier, le groupe de Wang Jindong est arrivé à la Gare de l'ouest de Pékin le matin du 17 janvier, où Chen Guo est allé les chercher.

Néanmoins, dans la « déclaration personnelle de Wang Jindong », Wang dit qu'après être arrivé à Pékin, le groupe a pris l'autobus jusqu'au Collège central de musique, où Chen Guo est allé les chercher.

3) Dans l'article « Interview spécial avec Wang Juan » du site Internet de Xinhua publié le 24 avril 2002, la fille de Wang Jindong était appelée « Wang Juan » dans tout l'article. Mais dans la version électronique de l'article de Xinhua publié le 28 mars 2001, la fille de Wang Jindong était toujours nommée « Wang Juanjuan ».

Pour des rapports de presse, le nom des gens impliqués constitue l'un des éléments les plus crucial dans la presse. Chaque journaliste professionnel prête une grande attention à l'exactitude de cette information fondamentale. Le rapport du 28 mars était long de 4600 mots et le nom Wang Juanjuan apparaissait à 37 reprises. Il est très peu probable que les différentes références à Wang Juan et Wang Juanjuan soient dues à des erreurs typographiques.

4) Dans l'article du 24 avril, l'épouse et la fille de Wang Jindong avaient trouvé les employés très chaleureux et gentils pendant leur détention à la fin de 2000. Pour cette raison, elles avaient été « transformées » (avaient abandonné la pratique du Falun Gong).

Dans l'article du 28 mars, plus de 4000 mots étaient rédigés pour décrire comment le camp de travail pour femmes de Henan était finalement parvenu à « transformer » la mère et la fille après « beaucoup de travail ».

Selon un article du site Internet de la BBC Chinoise publié le 5 avril 2002, « La fille de Wang Jindong a dit avoir décidé d'abandonner le Falun Gong seulement 10 minutes après être entrée au camp de travail ».

Non seulement il y a des contradictions entre la façon dont la mère et la fille ont abandonné le Falun Gong, mais également avec l'endroit où elles ont été incarcérée.

32. Le reportage de Xinhua fournit des détails saisissants venant d'aucun témoin

L'article du 30 janvier 2001 a été le premier reportage détaillé de Xinhua sur les auto-immolations. L'article offre une description très concrète et saisissante des scènes d'auto-immolations. Par exemple :

« À 14 h41, au nord-est du Monument des héros du peuple, un homme dans la cinquantaine, faisant face à l'ouest, s'est assis dans la position des ' jambes croisées ' et s'est aspergé continuellement le corps de liquide venant d'une bouteille de plastique verte. Par la suite, des flammes rouges ont jailli du corps de l'homme, dégageant un nuage de fumée noire. Au milieu du brasier rugissant de flammes, cet homme a crié à pleins poumons et de toutes ses forces : ' ... '. Presque au même moment, du côté nord-est de la place, une femme d'âge mûr a tout-à-coup sorti une bouteille de Sprite de son sac. Elle a ouvert la bouche et a avalé le liquide à quelques reprises et l'a également déversé sur tout son corps. À ce moment-là, l'odeur âcre de l'essence a rempli l'air ' ... '. Du côté nord-est du Monument des héros du peuple, quatre policiers ont découvert en premier l'auto-immolation de l'homme dans la cinquantaine. Ils ont rapidement sorti des extincteurs et se sont précipités à ses côtés à toute vitesse... En moins d'une minute, quatre extincteurs avaient été utilisés par les policiers, qui ont rapidement éteint les flammes sur l'homme ; il a ensuite été envoyé d'urgence à l'hôpital dans le véhicule de police en service... »

Ces détails peuvent seulement être obtenus si on est réellement présent sur les lieux. D'après le reportage, cependant, nous ne pouvons pas savoir comment l'auteur a obtenu ces détails. L'article ne mentionne jamais rien quant à l'interview de témoins.

33. La photo publiée dans le journal montre une bouteille de Sprite dans une position différente

Selon des observateurs en Chine, une photographie publiée dans le quotidien Jin Zhou montre que la bouteille de Sprite est placée par terre à côté de la jambe droite de Wang Jindong. C'est différent de ce qui est montré dans la vidéo de CCTV dans laquelle on voit que la bouteille est entre ses jambes. La photo a été publiée autour du 1er février 2001.

34. Quatre ans plus tard, le PCC ressort les « auto-immolations » pour détourner l'attention du décès de Zhao Ziyang

Le 17 janvier 2005, Zhao Ziyang, ancien Premier ministre chinois et partisan de la démocratie qui avait été placé sous résidence surveillée pendant quinze ans par le PCC, est décédé. Le décès de M. Zhao a généré de fortes réactions en Chine et à l'étranger. Des gens, depuis le chinois ordinaire en Chine jusqu'à de hauts fonctionnaires aux États-Unis, des représentants de Hong Kong à l'ancien président de l'Union soviétique Gorbachev, tous étaient en deuil et ont fait l'éloge de ses exploits. En revanche, la presse contrôlée par l'État a gardé le silence sur le décès de Zhao et a seulement rapporté sa mort en une phrase dans le journal de l'État. Les avis de décès publiés sur Internet par le site officiel de l'agence de presse Xinhua ont été rapidement enlevés.

Le lendemain, le 18 janvier 2005, l'agence de presse Xinhua a commencé à diffuser à nouveau le reportage des « auto-immolations » datant de quatre ans plus tôt. Non seulement le PCC a diffusé le reportage en Chine, mais il a également poussé des médias à l'étranger à faire des reportages sur ce sujet. Le 21 janvier 2005, l'Associated Press (AP) a publié une vue partiale de la version des « Auto-immolations » du PCC et de ses suites. L'article acceptait sans critique la propagande et l'a rapporté comme un fait. De nombreux journaux ont plus tard présenté leurs excuses pour avoir publié l'article.

Pourquoi le PCC remuerait-il ciel et terre pour rapporter, le lendemain d'un événement important en Chine, un événement qui s'est produit quatre ans plus tôt ?

35. Aucune confirmation de suicide de pratiquants de Falun Gong avant ou après l'incident

De la présentation du Falun Gong en mai 1992 au début de la persécution en juillet 1999, il n'y a eu aucun rapport dans la presse sur de quelconque pratiquant se suicidant. Avec un estimé de 70-100 millions de personnes pratiquant le Falun Gong en 1998 et avec le taux de suicide en Chine de 23 personnes sur 100 000, il n'aurait sans doute pas été difficile de trouver près de 23 000 suicides. Pourtant, aucun n'a été rapporté. Cela témoigne réellement de l'effet du Falun Gong sur la santé.

Dès le début de la persécution, la presse contrôlée par l'État chinois a commencé à diffuser reportages sur reportages de crimes, d'assassinats et de suicides provoqués par des pratiquants de Falun Gong. Au cours des six premiers mois de la persécution, près de 300 000 reportages anti-Falun Gong ont été publiés. Évidemment, l'augmentation soudaine de reportages laisse place aux soupçons. Certains de ces reportages ont été examinés localement et on a découvert qu'ils avaient été fabriqués ou étaient faux (c'est-à-dire que quand un citoyen lambda se suicidait, il était étiqueté pratiquant de Falun Gong). D'autres reportages prétendaient que des pratiquants décédés dans les camps de travail s'étaient suicidés, mais on a généralement prouvé que ces gens avaient été torturés à mort et rapidement incinérés par les autorités.

Au cours des dernières années, la presse chinoise a été moins portée à parler du Falun Gong publiquement, mais ils parviennent à glisser furtivement un reportage de temps en temps. Par exemple, en novembre 2005, la presse quotidienne de Pékin a déclaré qu'un pratiquant de Falun Gong s'était immolé à Pékin. On a rapidement découvert qu'il s'agissait d'une imposture (Cliquer ici pour davantage de détails en anglais)

Ce qui est probablement le plus frappant est la conduite des pratiquants de Falun Gong dans les autres régions à l'extérieur de Chine continentale. Des milliers de pratiquants vivent dans plus de 80 pays à travers le monde. Beaucoup vivent dans les régions de langue chinoise de Hong Kong, Singapour et Taïwan—des régions qui ne sont pas contrôlées par le PCC. Taïwan a plus de 300 000 pratiquants à lui seul.

Aucun suicide de pratiquants de Falun Gong n'a jamais été rapporté à l'extérieur de la Chine continentale.

36. Les « immolés » ne correspondent pas au profile des autres immolés dans l'histoire

L'auto-immolation est très peu conventionnelle, car elle prend beaucoup de temps et est extrêmement douloureuse. Parmi les quelques cas rapportés dans l'histoire récente, la majorité sont faits en signe de protestation. Les raisons de ces auto-immolations comprennent : protester contre la guerre, contre un régime autoritaire, contre une occupation de l'armée, contre une politique gouvernementale et contre des procès juridiques, ainsi que la dépression.

Cependant, les raisons données par les « immolés » de Tiananmen sont des choses telles que « aller au paradis ». Rien n'a jamais été mentionné sur le fait de protester contre quoi que ce soit et le groupe n'était certainement pas déprimé. S'ils n'essayaient pas de protester contre le gouvernement, alors le fait qu'ils soient allés place Tiananmen semble étrange.

Des suicides de groupe avec le prétexte « d'aller au paradis » ou pour des raisons semblables sont extrêmement rares et sont toujours discrets. Considérons la secte Heaven's Gate dans laquelle les membres ont mangé de la compote mélangée à du poison et se sont endormis dans leur enceinte. Des suicides pour de tels motifs sont généralement réalisés dans un endroit à l'abri des regards.

Voici deux cas réels d'auto-immolation en Chine :

Premier cas : le 15 septembre 2003, devant le pont Jinshui de Tiananmen, un agriculteur nommé Zhu Zhengliang du canton de Qingyang, province du Anhui, s'est aspergé d'essence et s'est ensuite mis en feu. La raison qu'il a donnée pour ce geste était que son domicile avait été démoli contre son gré et que son dossier juridique n'avait jamais été traité avec justice.

Deuxième cas : Le 1er octobre 2003, Yang Peiquan est venu du canton de Gongan, ville de Jingzhou, province du Hubei pour faire appel pour sa plainte. Il s'est brûlé avec de l'essence devant le coin sud-est de la place Tiananmen à la Tour commémorative. Yang était un ouvrier de 49 ans qui avait été licencié.

Quelques cas d'auto-immolations comme ceux-ci ont été rapportés dans la presse. Mais, en raison des reportages discrets de la presse, la majorité des chinois n'ont probablement jamais entendu parler d'eux. La différence entre la façon de traiter des réels cas d'auto-immolations et la mise en scène des « auto-immolations » dans la presse contrôlée par l'État est immense.

37. Les « immolés » renoncent immédiatement au Falun Gong

Pourquoi les « immolés » iraient-ils jusqu'à se brûler à mort au nom du Falun Gong et ensuite immédiatement renoncer à la pratique après avoir survécu ?

38. Les « Auto-immolations » sont clairement en contraste avec les actions altruistes des pratiquants

Les pratiquants de Falun Gong font tout leur possible pour être honnêtes dans chaque aspect de leur vie. Tous les livres et la musique du Falun Dafa, les articles de partage d'expériences dans lesquels les pratiquants partagent leurs insuffisances et la façon dont ils s'élèvent, ainsi que toutes les activités sont gratuits et ouverts au public, que ce soit sur Internet ou en personne. En Chine continentale, des pratiquants ont tout risqué pour aller place Tiananmen pour faire appel aux autorités en déployant des banderoles ou en clarifiant les faits sur le Falun Gong et la grave persécution à l'aide de divers moyens pacifiques.

Si des pratiquants se mettaient en feu, cela affecterait négativement les efforts des pratiquants qui tentent d'éveiller les consciences des gens en Chine continentale. C'est probablement pourquoi l'événement a été mis en scène de cette façon : Lors des premières années de la persécution, des centaines de pratiquants de Falun Gong se rendaient à Pékin tous les jours pour faire appel aux autorités à Tiananmen et risquaient l'arrestation et la détention. Ces actes altruistes éveillaient le grand public et offraient aux citoyens de l'espoir pour l'avenir sous un régime totalitaire.

En mettant en scène les « auto-immolations » de la façon dont ils l'ont fait et à l'endroit où ils l'ont fait, le PCC défiait directement les efforts des pratiquants et y ajoutait une connotation négative.

39. Le Falun Gong nie toute implication

Le fait que les représentants du Falun Gong aient immédiatement nié toute implication dans les auto-immolations en dit long en soi.

40. Le choix des participants est idéal pour ameuter le public

Les gens impliqués dans les auto-immolations semblent avoir été attentivement choisis, c'est-à-dire, un homme, une jeune femme, une femme âgée et une petite fille. Alors qu'elle était transportée vers une ambulance, la petite fille a crié de façon déchirante pour voir sa mère, tandis que le porteur s'est arrêté pendant un certain temps pour leur permettre d'être enregistrées.

L'événement a immédiatement suscité la sympathie du public et a diffamé le Falun Gong. Des gens des quatre coins de la Chine ont été bouleversés. En conséquence, des groupes de villageois sont allés chez des pratiquants, rentrant de force chez eux et exigeant que les gens dénoncent le Falun Gong. Certains ont volé et battu des gens. Les policiers n'interféraient pas si on rapportait que les victimes étaient des pratiquants de Falun Gong.

Traduit de l'anglais au Canada