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De la relation entre karma et calamités

8 septembre 2013 |   Écrit par un pratiquant de Chine

(Minghui.org) Il y a quelques jours, j’ai eu une discussion avec une femme au sujet du principe céleste selon lequel « le bien est récompensé par le bien et le mal est rétribué par le mal ». Elle m’a dit avec enthousiasme : « J’apprécie beaucoup ce que vous dites. Le Ciel sait tout. Laissez-moi vous raconter ce qui est arrivé à ma famille – c’est vraiment étrange. On a diagnostiqué une maladie cardiaque à mon petit-fils avant même qu’il soit âgé d'un mois. Les hôpitaux provinciaux ne pouvaient rien faire pour aider et nous avons dû l’emmener à Pékin pour le faire soigner, ce qui nous a coûté plus de 100 000 yuans (16 350 $ US). J’étais vraiment bouleversée non pas pour l’argent, mais parce que je ne pouvais pas comprendre pourquoi de telles choses nous arrivaient. Mon mari et moi avons toujours été bons et avons accompli de bonnes actions tout au long de notre vie. J'ai alors demandé à mon fils, le père de l’enfant, s’il avait fait quelque chose de mal qui puisse nous avoir amené un si mauvais karma. Il a tout d’abord hésité, puis il nous a raconté ce qui suit. »


Elle m'a expliqué que son fils avait échoué aux examens d’entrée à l’université après avoir obtenu son bac au lycée et il n’était pas pressé de trouver un travail : « Il ne voulait pas faire de petits boulots car il détestait travailler dur et il était sans emploi. Son père n'appréciait pas cela et le houspillait souvent. Un jour, il a quitté le domicile plein de ressentiment, puis il est revenu avec beaucoup d’argent. Nous lui avons demandé où il avait pris cet argent mais il a répondu : « Laissez-moi tranquille. J'ai ma façon de faire les choses. » Il a expliqué que l’un de ses camarades n’avait pas de travail, si bien qu’il avait commencé à voler et il avait demandé à mon fils de garder cet argent pour lui, en partageant une partie avec mon fils. Mon fils était très content de ce moyen facile de gagner de l’argent qui s'était présenté. Toutefois, par la suite, son camarade est mort dans un accident de voiture. Mon fils a eu vraiment peur, il est revenu à la maison et s'est marié. » Il a gardé le secret jusqu'au jour où sa mère lui a demandé s’il n’avait rien fait de mal.


Quand la femme a appris ce que son fils avait fait, elle a été bouleversée et l’a réprimandé. Son fils lui a dit : « Maman, ne te fâche pas. Je comprends maintenant. Je sais que mon camarade de classe a reçu une juste rétribution quand il est mort. Je sais aussi que la maladie cardiaque de mon fils est causée par le karma provenant de mes mauvaises actions. Je ne ferai jamais plus de telles choses. Je vais pourvoir aux besoins de ma famille en travaillant de mes propres mains et je serai dévoué et respectueux envers mon père et toi. »


En Chine, les gens rappellent souvent à ceux qui prennent l’argent des autres de manière illégale : « En prenant leur argent, vous endurerez également leurs malheurs. » Ils réconfortent aussi les victimes : « Ne prenez pas les choses à cœur ; en perdant de l’argent, vous évitez les calamités. » Ils énoncent les principes célestes que nous ont transmis nos ancêtres. La richesse est liée à la fois aux désastres et aux bénédictions. Par exemple, si vous rendez l’argent que vous avez trouvé à son propriétaire, on dira que vous avez bon caractère, que vous êtes honnête et vous recevrez des bénédictions.


Ce qu’il y a de triste, c’est que dans cette société actuellement remplie de l’athéisme imposé par le régime communiste, les gens ne prennent pas au sérieux les principes célestes et ils ne comprennent pas non plus la nature immense et profonde de ces principes. En conséquence, de plus en plus de gens sont prêts à tout pour obtenir des gains illicites, tandis que de moins en moins de gens refusent de garder l’argent qu’ils peuvent avoir trouvé. Les gens sont devenus les victimes de leurs propres méfaits. Induits en erreur par l’athéisme de la Chine moderne, l’argent semble être le seul but, la corruption règne et plus un poste est élevé, plus de fonds sont détournés. Même les gens qui n'occupent pas de poste officiel offrent des pots-de-vin et s’associent pour satisfaire leurs intérêts personnels : l’absence de moralité encourage le vol et la fraude. La population dans son ensemble aime l’argent et croit qu’il peut faire le bonheur, alors qu'elle ne parvient pas à comprendre la relation entre la richesse et les désastres.


Les principes célestes équilibrent vraiment la perte et le gain à tout moment : le bien est récompensé par le bien et le mal est rétribué par le mal. Prendre l’argent des autres illégalement entraîne en retour les malheurs correspondants ; si vous remettez l’argent trouvé à son véritable propriétaire, vous recevrez de bonnes récompenses en retour. Toute personne soucieuse de sa conscience connaît l’existence de telles interconnexions dans la vie quotidienne.


Voici une histoire datant de la dynastie Qing. Zhang, un percepteur venant de Chine septentrionale, était allé percevoir des créances dans le Sud. Mais il a perdu toutes les pièces d’argent (la monnaie utilisée à l’époque) qu’il avait récoltées. Il en était extrêmement troublé. Puis un vieil homme qui avait trouvé son argent est venu le trouver et l’a emmené à son domicile. Il était si reconnaissant envers cet homme pour sa considération et son honnêteté qu’il a voulu lui donner la moitié de la somme en guise de récompense. Le vieil homme a refusé et lui a dit : « Si j’étais intéressé par l’argent, je ne vous aurais pas amené chez moi. Prenez votre argent et rentrez chez vous. » Zhang a remercié le vieil homme et est parti. Quand il est arrivé au bord de la rivière, une rafale de vent soudaine a renversa un bateau rempli de passagers. Zhang a donné immédiatement aux propriétaires du bateau l’argent qu’il avait récupéré et leur a demandé avec insistance de sauver ceux qui étaient tombés dans la rivière. Plus d’une dizaine de personnes ont été sauvées et parmi les survivants se trouvait le fils du vieil homme qui avait remis l’argent à Zhang.


Les anciens avaient coutume de dire : « Que ce soit dans la prospérité ou l’adversité, les gens invitent leurs proches ; telles des ombres, ils vous suivent partout où vous allez. » À travers l’Histoire, ceux qui ont persécuté de bonnes et bienveillantes personnes ont eu une fin misérable. Au cours des dernières décennies, le Parti communiste a transformé la bonne nature du peuple chinois en « nature du Parti » en recourant à la tromperie, la haine, la violence, le lavage de cerveau coercitif et la manipulation mentale. En conséquence, beaucoup de Chinois honnêtes et bons sont devenus des personnes qui ne savent plus distinguer le bien du mal ou le vrai du faux et qui font ce que le régime veut qu’ils fassent.


Durant ces quatorze dernières années, les responsables du Parti communiste ont à des degrés divers activement pris part à la persécution du Falun Gong pour le gain personnel. Depuis le début de la persécution, un grand nombre d’entre eux, dont ceux qui travaillent dans le système judiciaire, dans les départements de la Sécurité et au sein du
Bureau 610, ont enduré toutes sortes de catastrophes et sont morts suite à de nombreuses maladies. Chen Yuanchao, un président de tribunal qui a été le premier à poursuivre illégalement des pratiquants en Chine, est mort d’un cancer du poumon le 2 septembre 2003. Ren Changxia, chef de la police de Denfeng dans la province du Henan, est morte dans un accident de voiture peu de temps après avoir férocement persécuté quatre pratiquants. En dépit du fait que cinq personnes étaient dans la même voiture, elle a été la seule à mourir, bien qu’elle occupait la place la plus sûre dans la voiture.

Durant la persécution des pratiquants du Falun Gong, beaucoup de personnes qui étaient incapables de distinguer le bien du mal ont suivi le Parti communiste par intérêt personnel. Nous espérons que toutes les personnes encore impliquées dans la persécution prendront en considération leur propre sécurité et la sécurité de leurs familles avec autant de sérieux que possible.

Traduit de l'anglais en Europe