(Minghui.org)

Mes salutations, vénérable Maître ! Mes salutations, compagnons de pratique !

Je suis devenue une pratiquante de Falun Dafa en 1996. Bien que je me sois relâchée de temps en temps, sous la direction et la protection du Maître, je me suis reprise. Quelles que soient les tribulations, je crois fermement au Maître et au Fa. Je n'ai jamais réfléchi à deux fois au sujet des instructions du Maître et je fais ce qu'il nous demande. Je me suis mesurée contre le Fa et j'ai ainsi connu beaucoup de miracles. Le Maître a dit :

« Vous savez, lorsqu’une personne atteint le niveau d’arhat, quoi qu’il arrive, elle ne prend plus rien à cœur, elle ne prend absolument plus à cœur les affaires des gens ordinaires, elle est toujours de bonne humeur, peu importe qu’elle perde beaucoup, elle reste de bonne humeur et s’en moque. Si vous pouvez vraiment faire cela, vous avez déjà atteint la position initiale du Fruit d’un arhat. » (Zhuan Falun)

Une relation prédestinée avec Dafa

J'ai toujours aimé lire des livres au sujet de la cultivation et pratique depuis que je suis enfant. Lorsque les pratiques de qigong sont devenues populaires en Chine dans les années 1990, j'ai appris plus d'une douzaine de ces pratiques, croyant que j'allais devenir un Bouddha ou une divinité. J’ai arrêté de pratiquer quand j'ai réalisé que je n'allais pas devenir une divinité. Je n'ai pas assisté aux conférences du Maître à Pékin parce que je pensais que le Falun Dafa était comme les autres pratiques de qigong.

Cependant, le Maître s'occupait déjà de moi et m'a tiré de l'illusion. Une nuit, j'ai rêvé de grands symboles du Falun lumineux blanc, bleu et or, quittant le monde du Falun. Deux mois plus tard, j'ai assisté à une classe de dix jours et j'ai regardé les vidéos des conférences du Maître. J'ai commencé à cultiver et à pratiquer le Falun Dafa.

Chaque jour, je me cultivais en accord avec les principes du Fa et mon niveau de xinxing s’est très rapidement élevé. J'ai séjourné dans un hôtel lors d'un voyage d'affaires. La réceptionniste de l'hôtel m'a crédité de 400 yuan. Si je n'avais pas pratiqué Dafa, j'aurais profité de l'erreur. J'ai dit à l'employée : « Je pratique le Falun Dafa et je ne peux pas profiter de quiconque. Veuillez me facturer le montant exact. » Elle a dit : « J’ai fait cela afin que vous puissiez en bénéficier. Je dois vous facturer 100 yuan pour vous écrire une nouvelle facture. » Je lui ai donné 100 yuan et lui ait demandé d'écrire une nouvelle facture avec le bon montant. C'était un test pour mon xinxing.

J'avais un fort attachement aux émotions et aux sentiments. J'ai toujours eu peur de mes parents, de mes frères et sœurs, et même des voisins. Une nuit, j'ai rêvé que je fuyais un tsunami. Comme l'eau me rattrapait, je pensais que je devrais m'envoler, mais j'ai vu ma petite-fille de six ans debout dans la rue et mon petit-fils de trois ans assis dans le jardin. Je les ai survolés pour les ramasser. Tout d'un coup l'eau a disparu. J'ai réalisé que j'avais encore beaucoup d'émotions humaines et qu’elles m’empêchaient de devenir un être divin.

N’écoutez pas les mauvais conseils

J'ai déménagé dans une autre ville après que le Parti communiste chinois (PCC) ait lancé la persécution du Falun Dafa en 1999. À l'époque, j’avais un attachement sentimental envers le coordinateur. Je lui ai demandé : « Que dois-je faire ? Dois-je aller à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Dafa ? » Il a dit : « Vous devriez rester à la maison. Aller à Pékin discréditerait Dafa. » Je suis rentrée chez moi, mais j'ai pensé que sa logique était incorrecte. « Les pratiquants ne devraient-ils pas faire quelque chose quand Dafa rencontre des difficultés ? »

J'ai réfléchi à la question pendant plusieurs jours, puis je suis tombée sur l'un des articles du Maître. Le Maître a dit :

« Quand certaines personnes recourent aux instruments de propagande pour critiquer le Qigong, une partie des élèves chancellent dans leur détermination et ne pratiquent plus, il semble que les gens qui utilisent les instruments de propagande soient plus clairvoyants que la Loi de Bouddha, et que c’est pour les autres que ces élèves font la pratique. Certains, sous la pression, par crainte abandonnent la pratique, les personnes de ce genre peuvent-elles atteindre le Zhengguo ? Au moment crucial, ne vendront-elles pas même le Bouddha ? Le cœur de crainte n’est-il pas un attachement ? Le Xiulian, c’est les grandes vagues qui lavent le sable, seul ce qui reste est de l’or. » (« Pour qui cultiver? » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

J'ai dit au Maître avec des larmes dans les yeux : « Votre disciple va certainement retourner à son origine avec le Maître. Et si un seul pratiquant reste, ce sera moi. » Quelques jours plus tard, une pratiquante vivant à l'étage supérieur m’a demandé : «  Que devrions-nous faire ? » Je lui ai répondu : « Nous devrions traiter le Fa comme le Maître et ne pas écouter les mauvais conseils. » Nous avons décidé d'aller de l'avant pour valider le Fa. En 2000, elle a été suivie par la police, arrêtée illégalement et condamnée à une peine de trois ans de travaux forcés pour avoir affiché des documents clarifiant la vérité. Après sa libération, elle était toujours diligente dans sa cultivation et pratique et a continué à aider le Maître dans la rectification de Fa et sauver les êtres.

Expliquer aux gens les faits au sujet du Falun Dafa

Fin 2000, je suis retournée dans ma ville natale pour enterrer mon conjoint. J'ai donné des enregistrements de clarification de la vérité aux pratiquants là-bas. Un mois plus tard, sur le chemin du retour, j'ai vu un grand nombre d'agents en civil et de policiers en uniforme à la gare, essayant d'arrêter les pratiquants voyageant pour faire appel pour le Falun Dafa. Cependant, je n'ai vu personne quand je suis entrée dans la station. J'ai réalisé que le Maître m'avait laissé marcher dans une autre dimension.

Quand j'ai quitté la maison, j'avais un sac à moitié rempli d’enregistrements de clarification avec moi. Je les ai distribués lors de mes voyages en bus et en train et il ne m’en restait qu'un à la fin du voyage.

Arrêtée à cause d’un téléphone sur écoute

La capitale provinciale est une grande ville. J'ai loué un taxi pour me déplacer car je ne connaissais pas bien la région. Je suis arrivée à l'usine où l'ami pratiquant travaillait. Nous avons partagé ensemble et avons renforcé notre confiance dans la protection de Dafa.

Un pratiquant m'a appelée, ne sachant pas que le téléphone de son domicile était sur écoute. Trois jours plus tard, la police m'a emmenée au centre de détention. Je n'ai rien avoué et j’ai été détenue pendant 16 jours. Ils ont continué à me suivre tous les jours après ma libération.

Après cela, les pratiquants volontaires se sont reliés les uns aux autres et sont devenus un seul corps. Les jeunes pratiquants ont fait des copies des documents clarifiant la vérité et nous les avons distribués et affichés en grande quantité. Un policier nous a dit : « Vous en avez fait beaucoup. Vos dépliants et affiches sont partout. »

Un pratiquant a été arrêté fin 2001. Comme il avait divulgué certaines informations, les autorités ont réussi à nous persécuter à grande échelle. En conséquence, 18 pratiquants ont été arrêtés. Quatre ont été condamnés et huit ont été amenés dans un camp de travaux forcés. J'ai été condamnée à 18 mois de travaux forcés.

Distribuer des documents de clarification de la vérité au groupe d’enquête criminelle

Ma fille enceinte est venue à la maison pour accoucher de son bébé alors que j'étais en détention. Comme je n'étais pas là, mes voisins l'ont aidée durant ses six mois de congé de maternité. Le lendemain de ma libération, le congé de maternité de ma fille a pris fin. Pour éviter le harcèlement de la police, ma fille et moi avons déménagé dans une autre ville trois jours plus tard. J'ai continué à valider le Fa. J'ai rencontré d'autres pratiquants locaux qui ont pu me fournir des documents de clarification. Je suis devenue une particule de Fa dans cette ville.

Lorsque les Neuf commentaires sur le Parti communiste ont été publiés, de nombreux pratiquants pensaient que c'était une publication politique et avaient peur de le distribuer. Je les ai livrés dans les bureaux des autorités locales, dans les bureaux de la sécurité publique, les tribunaux et d'autres organismes des autorités inaccessibles aux résidents locaux.

En 2008, le Parti communiste chinois (PCC) se préparait à accueillir les Jeux olympiques. La ville entière était fortement gardée. Alors que de nombreux pratiquants locaux étaient surveillés par la police, je distribuais des dépliants comme d'habitude. Un jour, je suis entrée par le côté gauche d'un immeuble. J'ai traversé la cour et je suis monté au sixème étage et j’ai placé des brochures en face de chaque unité jusqu'au troisième étage. Après avoir fini de faire mes distributions, j'ai à nouveau traversé la cour. Cette fois, j'ai vu des policiers à l'intérieur des salles sur trois niveaux du bâtiment. En sortant de l'immeuble, j'ai tourné à droite et j'ai vu un panneau sur la porte : «Brigade d’enquête criminelle de la ville. » Il y avait des gardiens à l'intérieur de la cabine à l'entrée, mais aucun d'eux ne m'a vu.

Distribuer les Neuf commentaires dans le dortoir de la sécurité nationale

Au cours des dernières années, j'ai émis la pensée droite chaque jour pour éliminer l'attachement à la peur et empêcher les gens pervers de me voir. Un jour, je marchais autour d'un bâtiment pour trouver l'entrée. Je suis entrée et j'ai vu le gardien de sécurité regarder les moniteurs de surveillance, mais il ne m'a pas vue. J'ai pris l'ascenseur jusqu'au 27ème étage. Il y avait deux unités à tous les niveaux et chaque unité avait une porte. J'ai accroché une copie des Neuf commentaires sur chaque poignée de porte. Après plusieurs étages, j'ai regardé par inadvertance et j'ai vu deux caméras de surveillance au-dessus de la porte, pointant sur chaque porte. Mon cœur a été touché, mais j'ai pensé : « Vous ne pouvez pas me voir. » J'ai découvert plus tard que le bâtiment était le dortoir de l'agence de sécurité nationale.

Même si je suis celle qui court partout pour distribuer des documents, c’est le Maître qui est en train de tout faire. Le Maître a dit :

« Avec une Loi aussi grande ici, la Loi est toujours avec vous quand vos pensées sont droites, c'est une immense garantie. Mais d'un autre côté, quand vos pensées droites ne sont pas suffisantes ou bien que vous ne vous conformez pas à la Loi, vous êtes déconnectés de la force de la Loi et il peut sembler que vous êtes seuls et sans aide. Même si les choses que vous faites sont des choses de Dafa, vous devez quand même vous conformer à la Loi, sinon il n'y aura pas la force de la Loi. » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan »)

Depuis plus de dix ans, je clarifie la vérité le matin, je m'occupe des problèmes personnels dans l'après-midi et je lis trois chapitres du Zhuan Falun tous les jours, aussi occupée que je sois. Je lisais parfois jusqu'à minuit, puis j'émettais la pensée droite.

S’enregistrer pour une résidence permanente

Au cours des trois années après ma libération du camp de travaux forcés, le Bureau 610 local n'arrêtait pas de me demander de m’inscrire pour une résidence permanente dans ma ville natale. J'avais peur et j’évitais ce bureau chaque fois que je visitais ma ville natale. Ils me l'ont demandé à nouveau cette année et j'ai pensé que je devrais peut-être y retourner et m’enregistrer. Le Maître a dit :

« Mais qui fait peur à qui? » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa à San Francisco en 2005 »)

J'ai pensé qu'il était temps de clarifier la vérité.

Je me suis rendue au poste de police local le lendemain de mon arrivée. La police m'a dit d'écrire une déclaration de garantie promettant de renoncer au Falun Dafa, de me présenter à eux une fois par mois et d'écrire un « rapport de pensée » chaque semaine. J’ai répondu avec un sourire : « Je ne possède pas d’arme à feu, je n'ai pas volé, ni tué personne et je n'ai pas mis le feu à quoi que ce soit. Vous étiez celui qui m'a arrêtée, alors pourquoi devrais-je écrire quelque chose ? Et ça m’importe peu si vous ne me laissez pas m’enregistrer. »

Je suis allée à la succursale pour m’inscrire. Le garde a appelé le bureau et m'a laissé entrer dans le bâtiment. Le directeur du bureau m'attendait en bas, mais je ne l'ai pas reconnu et je suis montée. Le directeur a appelé sa secrétaire pour me rencontrer. Je leur ai parlé de mon arrestation, la façon dont la police locale extorquait de l'argent aux pratiquants, la vérité sur les auto-immolations de la place Tiananmen et sur les Neuf commentaires.

Le directeur et le secrétaire m’ont tous deux écoutée. Enfin, le directeur m'a demandé : « Quel est le but de votre visite aujourd'hui ? » J'ai répondu : « Ça fait trois ans et je n'ai pas reçu ma carte de séjour. C'est très bien si vous ne voulez pas me délivrer le permis, mais je vais poursuivre les responsables quand le Falun Dafa sera exonéré. » Il a dit : « Je comprends. Je vous ferai savoir demain. »

Le lendemain, un employé de la succursale m'a dit de parler au directeur de la police afin d'obtenir mon permis. Le directeur est sorti d'une réunion dès qu'il a découvert que j'étais là. Il n'a fallu que 10 minutes pour m’inscrire. Ensuite, l'agent qui m'avait fait passer un moment difficile est apparu. Il a offert de s'occuper de ma demande. Le directeur a répondu : « Pourquoi ne vous occuperiez-vous pas de lui procurer la carte d'identité de résident de deuxième génération pour elle, afin qu'elle n’ait pas à revenir. »

Avant de partir, ce policier a dit : « Vous ne pouvez pas encore partir. Vous devez d'abord écrire la déclaration de garantie. » J'ai écrit : « Je vous garantis que je vais respecter la loi, faire les choses selon les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance et être une personne altruiste qui fait passer les autres en premier. » Il a finalement accepté ma déclaration et a dit : « Je vais le garder. » Ce policier a compris les faits et a démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Parfois, il demande aux pratiquants plus de documents de clarification de la vérité.

Clarifier la vérité à des policiers du Comité de communauté

Je voulais rectifier l'environnement autour de moi, tout en restant dans ma ville natale. C'était aussi pour empêcher les autorités de harceler ma fille.

Le troisième jour, la directrice du comité communautaire m'a demandé de lui rendre visite. Elle a dit : « Je ne vous ai pas rencontré depuis que je suis la directrice. Tout le monde dit que vous êtes très bien, mais vous avez été arrêtée à cause de votre tempérament tenace. » Je lui ai répondu : «  Pourquoi n'arrêtez-vous pas de tourner autour du pot et dites juste ce que vous avez en tête ? Vous voulez me voir parce que je pratique le Falun Dafa. » Elle a demandé immédiatement : « Alors, pratiquez-vous toujours ? » J'ai répondu : « Bien sûr que oui ! Sinon, mes deux années dans le camp de travaux forcés auraient été faits en vain. » Elle a demandé : « Alors, que pensez-vous des pratiquants locaux qui distribuent des documents ? »

Je savais qu'elle faisait allusion aux Neuf commentaires, je lui ai dit : « Je les admire vraiment. J'ai lu les Neuf commentaires, et tout ce qui y est mentionné est vrai. Je les ai certainement vécus. » Elle a ensuite dit : « Ce qu'ils font est contre le Parti. Vous ne devriez pas être leur ami. » Je lui ai répondu : « Nous avons été dans le même camp de travaux forcés pendant deux ans et je vais certainement rejoindre leurs rassemblements, ce qui pour vous peut sembler être un rassemblement illégal. En fait, ce qui est diffusé à la télévision est faux. Selon mon expérience, ce qui est arrivé au centre de détention et au camp de travaux forcés était bien pire que la façon dont le Kuomintang (KMT) est représentée à la télévision. »

J'ai continué à parler de la façon dont les pratiquants sont torturés et persécutés dans les centres de détention et dans les camps de travaux forcés et comment le PCC ment et calomnie Falun Dafa.

Comme je continuais à clarifier la vérité, les gens d'autres bureaux sont venus écouter également et deux d'entre eux ont commencé à pleurer. Lorsque la directrice a remarqué les autres dans la salle, elle a dit : « Vous devez juste pratiquer à la maison. Le Falun Dafa ne peut pas renverser le PCC. » Je lui ai dit : « Les pratiquants de Falun Dafa ne cherchent pas à renverser le PCC. Personne, ni vous ni moi, n'est capable de vaincre le PCC. Mais quand le ciel voudra le détruire, personne ne pourra arrêter cela. »

Je voulais voir la directrice du comité communautaire avant de partir. Elle était à l'entrée et elle a demandé : « Puis-je vous aider ? » J'ai souri et répondu : « Je pars bientôt et je suis venue vous dire au revoir. Nous semblons avoir une relation prédestinée. À partir de maintenant, veuillez me parler si vous avez des questions et n’embêtez pas ma fille. Harceler ma famille ne fera rien de bon, car ils n'ont aucun contrôle sur moi. »

Les pratiquants m'ont dit plus tard que les agents du Comité de surveillance communautaire avaient cessé de surveiller ma fille.

Le temps n’attend personne

En m’éveillant au Fa, je sens clairement la puissance du Fa quand je fais les trois choses. Dans le processus d'élimination de mes attachements, j'ai aussi acquis une compréhension approfondie des principes du Falun Dafa. Chaque jour, je sens que je suis plongée dans Dafa et dans l'immense grâce du Maître.

J'ai fait un rêve lorsque la conférence du Maître « Ouvrir la porte de ce monde » a été publiée. J'ai vu une porte céleste s'ouvrir et des lumières rayonner tout autour. Beaucoup de rois célestes et de divinités gardiennes du Fa marchaient sur des nuages colorés et descendaient sur la terre. J'ai été autorisée à voir ma maison qui était déjà construite. C'était une structure comme un temple. Elle avait une allure primitive avec des murs gris, des tuiles grises et un portail blanc. Il n'y a pas de temple comme celui-là en Chine aujourd'hui. Il y avait deux lions de pierre grandiose, un de chaque côté de la porte. C'était très solennel et je pouvais sentir les nouveaux matériaux de construction.

Quand les pratiquants perdaient espoir, je leur partageais mon rêve, les encourageais à poursuivre la voie et à ne pas se laisser emporter par les grandes vagues, atteindre la plénitude et retourner à leur origine avec le Maître.

J'ai fait un autre rêve il y a quelques années. J'ai vu une roue d'engrenage aussi grande que l'Univers. Le Maître se tenait à côté d'elle, vêtu d'une longue robe blanche. Il avait l'image d'un Bouddha et avait environ 16 ans. Il avait l'air solennel et sacré. J'étais avec deux jeunes hommes âgés d'une vingtaine d'années. Le Maître nous a donné trois chiffons pour nettoyer la roue dentée. Nous trois avons nettoyé la roue très rapidement et l’avons rendue brillante et lumineuse.

Le Maître nous a transmis ses pensées : « Tirez sur l'essieu et nettoyez-le aussi. » Les deux jeunes gens tenaient la roue et j'ai sorti l'essieu et je l’ai nettoyé. Je l'ai remis dans la roue et elle a émis une lumière blanche brillante. Le Maître a dit : « Très bien, allons-y ! » Je me suis réveillée et il était minuit. J’ai réalisé que le Maître avait probablement changé et rectifié le mécanisme des forces anciennes.

La conférence du Maître a été publiée quelques jours après mon rêve. Ma compréhension est que le Maître avait fini de rectifier les autres dimensions. Mais quand il a atteint les trois royaumes, il a découvert que nous n'avions pas atteint le critère, les êtres sont toujours en attente d'être sauvés et de nombreux pratiquants n'ont pas assez avancé.

Dix-sept ans de cultivation et de pratique m’ont semblé comme une fraction de seconde. Le temps est limité. Nous avons besoin d'abandonner tous nos attachements et de sauver plus d'êtres afin de rembourser le Maître et ne pas lui occasionner des inquiétudes !

Traduit de l’anglais au Canada