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Récit direct : Mme Li Aiying incapable de marcher ou de manger suite à la torture

2 janvier 2014 |   Écrit par un correspondant de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) La police de la ville de Qiqihar a continuellement suivi et mis sur écoute les téléphones des pratiquants de Falun Gong locaux. Le 27 septembre 2013, la police est entrée de force dans plusieurs résidences de pratiquants et les a illégalement arrêtés. Les agents du poste de police de Jiang’an ont arrêté Mme Li Erying cet après-midi-là. Lorsqu’elle a été libérée plus de 20 jours plus tard, elle était terriblement émaciée et ne peut toujours pas marcher ou manger normalement.


Voici le récit de Mme Li sur la torture qu’elle a endurée en détention simplement pour avoir pratiqué le Falun Gong :


Le 27 septembre 2013 à 15h, j’allais sortir de chez moi. Plusieurs agents de police en civil sont soudain apparus et m’ont arrêtée. Ils ont fouillé mon sac à dos, pris mes clés et sont entrés dans ma maison. Ils ont pris des articles personnels, dont des livres de Falun Dafa. Puis ils m’ont obligée à me rendre au poste de police de Jiang’ an.

Un agent a entouré un morceau de chiffon autour d’un bâton en bois qu’il m’a enfoncé dans la bouche, affirmant qu’il s’agissait d’un examen. J’ai mordu le bâton de bois. Il a alors remplacé le bâton par une barre d’acier et l’a brutalement coincée dans ma bouche. Cela m'a déchiré la gorge et l’intérieur de la bouche et il y avait du sang partout. Je n’ai pas pu m’empêcher de vomir. Le lendemain, ils m’ont transférée au centre de détention de Qiqihar pour continuer la torture.


Simulation de torture: Tabassage brutal

Dans le centre de détention, j’ai refusé de porter la salopette de la prison. Un garde a poussé les autres prisonniers à me battre et me gifler. Une gardienne, dont le nom de famille était Han, m’a tirée hors de la cellule par les cheveux. Elle m’a donné des coups de pieds et a hurlé devant ses supérieurs : « Tu dois faire ce que l’on te dit de faire parce que nous sommes la police armée ! »


J’ai répondu : « Je ne suis coupable d’aucun crime. Les pratiquants de Falun Gong sont tous de bonnes personnes. » Ils m’ont rouée de coups comme si j’étais un punching-ball et m’ont blessée au bas du dos. Puis, ils m’ont enchaînée et menottée, puis traînée jusqu’à la cellule.


Le 29 septembre à 11h, les agents du poste de police de Jiang’an sont venus au centre de détention pour m’interroger. Je ne pouvais pas marcher en raison de ma colonne vertébrale blessée. Une policière dont le nom de famille commençait par un E a ordonné aux prisonniers de me traîner par terre par mes vêtements. Ma tête était enfouie dans mes vêtements et le bas de mon dos était presque nu. Mes pantalons étaient sur le point de tomber et mes sous-vêtements étaient déchirés. J’ai été traînée de cette façon jusqu’à la salle d’interrogatoire, avec des chaînes plus de 22 kilos. Dans la salle, les policiers m’ont demandé si je connaissais un certain pratiquant, ce que j’ai nié. Ils m’ont ramenée à ma cellule en me traînant.


Comme ma bouche et ma gorge avaient été blessés lorsque j’ai été emmenée dans le poste de police de Jiang’an, je ne pouvais pas manger. J'ai essayé de boire un peu mais cela faisait terriblement mal et j’ai vomi. Je ne pouvais garder les aliments ingérés. En plus de la brutale torture physique, ma santé s’est détériorée. Le médecin de la prison m’a donné des médicaments, mais j’ai eu une réaction de rejet. J’ai vomi les médicaments avec beaucoup de sang.


Vingt jours après mon arrestation, j’avais la peau sur les os et j’étais proche de la mort. Le 24 octobre 2013, j’ai été libérée parce que, si je mourrais, le poste de police de Jiang’an et le centre de détention de Qiqihar ne voulaient pas être tenus pour responsables.


Actuellement plusieurs pratiquants de Falun Gong sont encore emprisonnés et torturés dans le centre de détention de Qiqihar. Ce sont Mme Wang Zhongxia, Mme Shi Yuxia, M. Shi Shixin, Mme Wu Guijing, Zhao Xiaoguang, Mme Qi Yuzhen, Mme Cai Guilan, Mme Sun Zhongqiu, Mme Zhu Yuzhen, Mme Chen Hong, la tante de Chen Hong, Mme Xie Wei, Mme Xie Li, Zhang (prénom inconnu), Sun (prénom inconnu), Gao (prénom inconnu), M. Li Derong et Mme Wang Fengying.


Parties impliquées dans la persécution :

Poste de police de Jiang’an du centre de détention de Qiqihar : + 86-452-2811460
Directeur du
Bureau 610 de la commission politique et législative de Qiqihar : + 86-452-2791608 (Bureau), + 86-452-2791613 (Bureau)

Traduit de l'anglais en Europe