(Minghui.org) Je suis âgée de 77 ans et je pratique le Falun Dafa (Falun Gong) depuis plus de 10 ans. Les compagnons de pratique dans ma région et moi avons voyagé à travers plus de 700 villages dans notre canton.

Nous avons dit à tous les ménages : « Falun Dafa est bon » et leur avons suggéré de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Notre croyance en Maître et en Fa nous a permis de traverser toutes ces années. En adhérant aux exigences du Fa et en aidant les gens tout en résistant pacifiquement à la persécution, j’ai aussi vu la grâce imminente de Bouddha du Maître.

Ici, je voudrais partager quelques histoires des disciples de Dafa dans mon canton. Je tiens à offrir ce partage au Fahui en ligne sacré (conférence d'expériences de cultivation et pratique du Falun Dafa). Au nom des pratiquants de ma région, nous tenons à exprimer notre sincère gratitude envers le Maître.

Nous espérons également que, grâce à nos histoires, plus de gens vont apprendre à connaître la vérité sur le Falun Gong et traiteront les pratiquants de Falun Gong avec bonté. Ils peuvent aussi avoir une idée du nombre de difficultés que le Maître et les disciples de Dafa ont surmonté afin d'offrir le salut aux êtres. Par conséquent, lorsque l'occasion se présente, les gens peuvent prendre la bonne décision pour leur avenir.

Faire connaître la vérité à tous les ménages

Au début de la persécution, les jeunes pratiquants de mon canton ont tous été arrêtés. Nous ne pouvions pas obtenir des documents de clarification de la vérité pour parler aux gens de la persécution et dissiper les mensonges à propos du Falun Gong.

C’est avec anxiété que je me suis assise à la maison, sachant que les êtres étaient empoisonnés par le Parti communiste chinois (PCC) et ils détestaient les pratiquants en raison des mensonges perpétrés par le Parti. Un pratiquant a reçu un dépliant en provenance d'une grande ville. Je l'ai pris et j’ai essayé de faire des copies pour notre région.

Plusieurs services de photocopie ont refusé de me faire des copies du dépliant ; ils avaient reçu des menaces du PCC. Nous avons ensuite copié le contenu à la main. Cela a duré jusqu'à ce qu'un pratiquant achète une imprimante.

La portée de la perversité s’est étendue à tous les niveaux de gouvernement dans tous les domaines. Chaque agence a dû désigner de la main-d'œuvre pour surveiller chaque rue et ruelle dans le canton. L'ensemble du canton était sous surveillance 24 heures sur 24. Chaque bureau du gouvernement avait désigné des organismes et des individus responsables de mener à bien les directives.

En conséquence, de nombreux disciples de Dafa ont été suivis ou arrêtés lors de la distribution pendant la nuit des documents de clarification de la vérité.

Nous avons distribué des dépliants pour dire aux gens les faits sur le Falun Gong et la persécution. Après, nous avons couvert les villes en de nombreuses tournées, nous sommes allés dans les villages ruraux. Parfois, j’y allais seule si je ne pouvais pas trouver quelqu'un pour venir avec moi. Mes genoux étaient un peu déformés en raison de la polyarthrite rhumatoïde, une maladie que j’avais avant de pratiquer le Falun Gong. Par conséquent, la marche m’était difficile. J’étais parfois épuisée après mon retour des villages.

Deux pratiquants ont vu ma misère, alors ils m’ont demandé d’avoir les dépliants prêts à la maison. Ils sont allés à vélo distribuer les documents. Ils le faisaient habituellement toute la nuit en hiver, partant à 17h00 et revenant après 7 heures. Après un certain temps, ils ont été arrêtés lors de la distribution des documents. J’ai donc repris le tout.

Plus tard, j’ai fait équipe avec d'autres pratiquants. Parfois nous sortions au cours de la journée et parfois la nuit. Nous étudions la carte avant notre départ. Si aucun bus nous emmenait là-bas, nous prenions un taxi. Les taxis coûtaient plus de 100 yuans à chaque fois. Par conséquent, nous étions très économes et voulions nous assurer que nous passerions nos salaires sur la nécessité de sauver les gens.

Voyager dans une zone rurale est difficile pour les gens de mon âge. En particulier, il y a généralement environ trois milles (ndt : 1 mille = 1609 mètres sur terre) entre les villages. Nous avions à marcher de l'un à l'autre. Parfois, j’étais trop fatiguée pour me lever et je devais me coucher en attendant le bus. Une fois, j'ai distribué des documents pendant la nuit avec un autre pratiquant qui était âgé de plus de 80 ans. Nous avons fait plus de 30 milles à pied. Je pouvais à peine bouger le lendemain matin.

Parfois, en hiver, nos corps étaient engourdis à cause du froid et nos pieds étaient couverts d'ampoules. Parfois en été, la sueur coulait de nos visages comme de l'eau.

Alors, nous récitions : 

« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, » (Zhuan Falun)

Nous étions heureux malgré la fatigue.

Onze disciples de Dafa, y compris moi, avons loué trois voitures pour aller dans les villages pour clarifier la vérité en janvier 2001. Nous avons été illégalement arrêtés et détenus. Le Bureau de la sécurité publique du canton a envoyé plus de 20 policiers et nous ont torturé de diverses manières.

Après qu’ils se soient sentis fatigués, ils ont commandé du vin et de la nourriture pour la nuit et ont continué à nous battre après leur repas. Plusieurs jeunes pratiquants ont été suspendus. Les policiers ont frappé leurs pieds avec des tabourets, les ont piqués avec des pics, les ont étranglés avec des cordes fines, et leur ont frappé la tête avec des balais.

En conséquence, une jeune pratiquantes a vomi du sang. Le chef du Bureau de la sécurité publique a continué de crier : « Plus fort ! Plus fort ! » Il ne pensait pas que les autres policiers avaient assez torturé les pratiquants. Il est passé et a piétiné sur la main d'un pratiquant avec ses gros souliers.

Nous savions tous la provenance des documents clarifiant la vérité, mais nous n’avons pas donné les informations. Personne n’a trahi les autres pratiquants. Parce que nous le savions tous, ce site de production de documents était le seul dans notre région. Les pratiquants l’ont établi au péril de leur vie. Il a généré des produits de base pour que nous sauvions les êtres – Ce qui était plus important que nos vies. Nous préférions mourir plutôt que de donner les informations.

La torture et les interrogatoires ont commencé à 20h30 et ont continué jusqu'à 5 heures le lendemain matin. Plusieurs pratiquants ont été transportés sur des civières et envoyés dans un centre de détention.

Sept jours plus tard, le Bureau de la sécurité publique a envoyé six pratiquants blessés dans un camp de travail. L'un d'eux a été torturé à mort.

Les pratiquantes âgées dont moi ont été renvoyées chez elles après plusieurs jours de détention. Aucune d'entre nous n’a trahi les compagnons de pratique au cours de cette persécution ou dans les cas suivants.

Presque tous les jeunes pratiquants dans notre région ont été illégalement arrêtés et détenus en 2001. Seulement quelques pratiquants plus âgés sont restés. Cependant, nous n’avions pas peur. Je me suis calmée rapidement et j’ai pris la décision d’aider plus de gens à connaître la vérité. Nous avons formé un corps pour produire et distribuer des documents. Le blocus d’informations de la perversité n'a pas fonctionné.

Nous avons placé l’importance sur l'émission des pensées droites en 2002. Nous le faisions intensément à chaque fois avant de sortir pour distribuer des documents. Nous avons pris des actions de groupe et nous finissions nos tournées avec une autre série intense d’émission des pensées droites. Nous l'avons fait pour nettoyer les interférences de la perversité.

Nous avons continué de telles procédures dans nos efforts jusqu'en 2005. Plus de pratiquants dans notre région s'étaient avancés à ce moment-là. Nous avons également récupéré plusieurs sites d'étude de Fa en groupe. Bien que la police ait tenté à plusieurs reprises de saboter nos sites, ils n’y sont jamais parvenus. Nous avons partagé entre nous et avons atteint le consensus que l’étude de Fa est la forme de cultivation et pratique que le Maître nous a laissée. Si nous le faisons de façon droite, personne ne pourra nous nuire.

Une arrestation à grande échelle a eu lieu de nouveau en mai 2005. Un grand nombre de forces de police ont été impliqués. Ils ont fouillé toute la ville. Un site de production de documents a été saboté. Sept pratiquants et moi avons été emmenés au centre de détention local. Deux pratiquants ont été envoyés dans des camps de travail. La terreur est restée comme une ombre dans l'esprit de nombreux pratiquants. Nous étions entravés : nous n’avons pas repris la clarification de la vérité à grande échelle et avons distribué des dépliants seulement dans les villes.

En 2007, afin de briser les obstacles et éliminer la perversité, nous avons eu une discussion entre nous, les pratiquants locaux. Encouragés par un pratiquant d'une autre ville, nous avons décidé de livrer des documents de clarification de la vérité à chaque maison dans notre région. Les documents comprenaient des copies des Neuf commentaires sur le Parti communiste, des dépliants de Falun Gong, des brochures et des DVD.

On n'a jamais eu une telle livraison de documents à une aussi grande échelle de façon générale. Nous avons été confrontés à toutes sortes de difficultés : peu de temps, produire une grande quantité de documents, la gestion financière, la coordination des pratiquants, le transport, etc. En attendant, nous devions aider les autres pratiquants qui avaient relâché leur pratique et faire face à l'ingérence des membres de notre famille. La solution à chaque problème a demandé d’énormes efforts de la part des pratiquants et nous ne pouvions pas y arriver sans la lecture du Fa. Donc, nous avons tous traité l’étude du Fa comme étant le plus important.

Il nous a fallu huit mois pour terminer ce grand projet. Au cours de ce processus, nous n’avons pas eu de conflits. Tout le monde a collaboré harmonieusement avec tout le monde et a joué un rôle important dans sa situation. La collaboration formée dans ce projet a jeté une base solide pour nos projets futurs. Plus tard, au cours de l'hiver 2009 et de l'été 2013, nous avons lancé deux projets similaires, qui n'ont pris que deux mois et la participation d'une petite quantité de main-d'œuvre.

Clarifier la vérité en face-à-face dans les régions rurales

Nous avons commencé à clarifier la vérité en face-à-face en 2004. Chaque jour, je parlais à des gens dans la rue. Plus tard, de plus en plus de pratiquants sont sortis et nous ont rejoints pour clarifier la vérité dans toutes sortes de lieux publics et de zones résidentielles. Deux de nos groupes rendaient visite à presque tous les ménages dans un quartier de la ville.

Cependant, les zones rurales à proximité n’avaient pas été couvertes. Fournir des documents aux ménages n’est pas une bonne façon de clarifier la vérité dans les zones rurales, car beaucoup de gens ne savent pas lire, et beaucoup de gens ne possèdent pas un lecteur DVD à la maison. J’ai donc suggéré aux pratiquants que nous devrions aller dans ces zones et parler aux gens en personne. Cependant, certains pratiquants pensaient que c’était dangereux.

Ils avaient leurs raisons. Parler aux gens prend plus de temps que de livrer des documents. Il faudra des heures, voire des jours, pour faire tout un village. Cela signifie que le risque d'être dénoncé et d'être arrêté augmentera également. Même livrer des documents parfois abouti à l'arrestation. En 2003, une pratiquante locale a été arrêtée lors de la livraison de documents dans une zone rurale. Elle a ensuite été torturée à mort.

J’étais inquiète pour les populations rurales qui n'avaient jamais entendu parler de la vérité sur le Falun Gong. Le Maître a dit : 

« Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n'osent pas s’y opposer, l’important est que l'état d'esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 »)

J’ai pris ma décision. Je dois le faire, peu importe à quel point cela semble difficile.

J’ai demandé à une pratiquante âgée de venir avec moi. Nous nous sommes rendues dans les zones rurales avec toutes sortes de documents dans deux grands sacs, et avons parlé à toutes les personnes que nous avons vues. Au début comme nous n’avions aucune expérience, nous avons été lentes, il nous a fallu cinq jours pour faire tout un village de 300 ménages. À la fin, quelqu'un nous a signalées, et nous avons été arrêtées.

Nous avons été emprisonnées dans un centre de détention, où nous avons continué d'émettre des pensées droites et de dire aux criminels emprisonnés et aux policiers, la vérité sur le Falun Gong. Les compagnons de pratique dans notre région ont dénoncé notre cas publiquement, exerçant une pression sur la police. Quinze jours plus tard, nous avons été libérées.

Nous avons essayé de regarder à l'intérieur pour nos failles. Je trouve que je suis trop téméraire et impétueuse. Je craignais toujours qu'il n'y ait pas assez de temps pour parler à beaucoup de gens, et je n'étais pas assez compatissante en parlant aux gens. La pratiquante âgée qui a été arrêtée avec moi, a également constaté qu'elle était parfois trop égocentrique. Quand les gens ne voulaient pas l'écouter, elle devenait trop arrogante, ce qui agaçait les autres. Elle a également trouvé une autre lacune. Une fois, des personnes lui ont demandé : « Vieille femme, n’avez-vous pas peur d'être arrêtée ? » Elle a dit : « On m'a arrêtée cinq fois. Je peux entrer et sortir du centre de détention comme je le veux. » La vantardise est une lacune, dont les forces anciennes ont profité.

Nous avons ajusté notre état de cultivation et pratique et sommes sorties de nouveau, sur le chemin de la clarification de la vérité dans les zones rurales. Cette fois-ci, deux autres pratiquantes nous ont rejointes. L'une d'elles était âgée de 80 ans. Nous nous sommes séparées en deux équipes et avons visité chaque maison dans un village. Pour gagner du temps et parler à plus de gens, nous avons même sauté le déjeuner.

Dans une ville, les gens ont été gravement endoctrinés par le gouvernement et ont eu une attitude très négative envers nous. Nous avons été arrêtées trois fois et harcelées par la police locale cinq fois dans cette ville. La pratiquante âgée de 80 ans a été battue et même blessée par un villageois. Nous avons demandé à nos compagnons de pratique d’émettre des pensées droites pour nous et avons écrit des lettres et livré des documents dans les résidences dans cette ville.

Les préliminaires de la clarification de la vérité ont été jetés sur de bonnes bases, et nous avons trouvé plus facile plus tard, de parler aux gens en face-à-face.

C'est ainsi que trois mois ont passé et que nous avons visité chaque maison dans plus de 50 villages.

En 2009, un pratiquant d'une autre ville a entendu parler de notre projet. Il a dépensé toutes ses économies pour nous a acheter une voiture. Un pratiquant local a appris à conduire et a obtenu un permis. L'amélioration des transports a grandement amélioré notre efficacité. Pendant cette période, nous avions huit pratiquants formant quatre équipes qui se rendaient dans les zones rurales chaque jour. Généralement, nous pouvions convaincre plusieurs centaines de personnes à démissionner du Parti communiste chaque jour.

Face à la persécution : Faire confiance au Maître et au Fa, garder des pensées droites et des actions droites

Une fois, quatre pratiquants ont été arrêtés dans notre région. Chaque pratiquant a émis des pensées droites, dénoncé le cas publiquement et a écrit au poste de police pour demander leur libération. Les pratiquants arrêtés ont également refusé de collaborer avec la police. Une semaine plus tard, ils ont tous été libérés.

Le 20 juin 2009, un pratiquant local a été arrêté. Il s’est échappé du poste de police la deuxième journée, ce qui a horrifié la police locale. Ils ont lancé une recherche à grande échelle. À défaut de trouver le pratiquant, la police emmené son frère, qui n’était pas un pratiquant, et a ordonné à sa famille de l’échanger contre son frère.

Nous n'y avons pas prêté assez attention. Nous n’avons pas cherché à dénoncer le cas publiquement, ni n’avons pris des mesures pour sauver son frère. En outre, nous ne savions pas qu'une énorme quantité d’éléments pervers avaient été assemblés et pesaient sur notre région. Six jours plus tard, lorsque six d'entre nous avons parlé à la population rurale dans un village situé à 40 milles (plus de 64 km) de là, nous avons été arrêtés.

Au poste de police, nous avons gardé le silence et avons refusé de dire quoi que ce soit à la police. Nous avons continué à émettre des pensées droites et à dire aux policiers ce qu’est vraiment le Falun Gong. Les policiers ne savaient pas quoi faire avec nous. Ils ont demandé à des membres de la famille de quatre pratiquants de payer de l'argent pour les faire sortir. Mais ils m’ont laissée moi et une autre pratiquante âgée partir. Nous sommes rentrées en toute sécurité pendant la nuit. Cet incident a créé une pression pour certains pratiquants locaux, et pendant longtemps, ils n'ont pas osé clarifier la vérité en public.

En septembre, le gouvernement local a, encore, lancé une campagne à une plus grande échelle pour trouver et arrêter les pratiquants avant un événement géré par le gouvernement. Moi et une autre pratiquante ne voulions pas arrêter notre projet de clarification de la vérité, et nous avons continué à aller dans les zones rurales. Cependant, nous n’avons pas été assez attentives dans l'émission des pensées droites. Dans un village, nous avons été signalées et arrêtées.

Nous avons été envoyées au poste de police du canton. Le chef nous a reconnues. Il était fou et nous a insultées. Il a crié : « Vous êtes si têtues et n’abandonnez jamais ! Vous osez le faire quand toutes les polices sont à votre recherche ! » Il a appelé ses supérieurs et nous a menacées avec une punition sévère. Il a essayé de nous envoyer dans un camp de travail. Comme nous avions plus de 70 ans, ce qui est au-dessus de l'âge limite pour les camps de travail, il a inscrit 69 ans pour notre âge dans la paperasse. Il a également demandé au Bureau 610 de ma région d’exercer une pression sur mon lieu de travail, en leur disant d'arrêter de payer mon allocation de retraite.

Mon cœur n'a pas été troublé. La compagne de pratique avait également de solides pensées droites. Nous avons continué de dire à la police la vérité sur le Falun Gong. Je leur ai dit : « Seul mon Maître peut prendre des dispositions pour ma vie. Ce que vous dites ne comptera pas. » Les policiers ont dit : « Ce que nous disons ne compte pas ? D'accord. Nous verrons. Oubliez votre libération. Nous, un si grand Parti, nous ne pouvons pas occuper de vous ? Je ne le crois pas. Nous allons demander à votre lieu de travail de vous éliminer de leur masse salariale. Je vais voir comment vous pourrez vivre sans votre allocation de retraite. » J’ai répondu : « Mon Maître va prendre soin de moi. Votre arrangement sera inutile. »

Je n’avais aucun attachement à la peur, pas même un tout petit peu. Plus tard, nous avons été envoyées dans un centre de détention, où nous avons continué d'émettre des pensées droites et de faire les exercices toute la journée. Nous avons parlé du Falun Gong à tout le monde là-bas. Personne ne croyait que nous serions libérées, au moins pas de sitôt. Je me suis dit : « Personne ne peut prendre des dispositions pour moi, sauf le Maître. Il y a encore beaucoup de gens à l'extérieur qui attendent que je les sauve. Ce n’est pas un endroit où je devrais rester. Même si j’ai des lacunes, les forces anciennes ne devraient pas me persécuter. Je vais marcher sur le chemin arrangé par le Maître, et me corriger moi-même avec l'aide du Maître. »

La police a ordonné à ma fille de payer de l'argent pour me faire libérer. Mon gendre a dit qu'ils ne disposaient pas de l'argent. La police a menacé de m’envoyer dans un centre de lavage de cerveau et en prison pendant un an. Mon gendre a dit : « Comme vous voulez. » La police ne savait pas quoi faire, alors ils ont demandé à mon fils 3000 yuans. Mon fils a dit : « Ne me parlez pas d'argent. Je suis sans emploi, et je ne sais pas quand je prendrai mon prochain repas. Vous me demandez de l'argent ? » La police a dit : «  Si vous ne payez pas, votre mère ira en prison. » Mon fils a dit : « Ne l’envoyez pas là-bas. Vous pouvez m'y envoyer. Je vais le faire pour ma mère. » Les policiers étaient à bout d’arguments. L'un d'eux a appelé le Bureau 610 local : « Nous ne pouvons pas obtenir d'argent de leur part. Voulez-vous essayer ? Nous ne savons pas quoi faire. »

Sous la protection du Maître et en raison de la résistance de ma famille et du travail des autres pratiquants pour me sauver, nous avons été libérés 19 jours plus tard. Cependant, quelques jours plus tard, les policiers et les superviseurs de mon lieu de travail d'origine sont venus me parler chez moi et ont essayé d'enregistrer la conversation. Je savais qu'ils essayaient de me forcer à renoncer au Falun Gong en me menaçant de cesser de payer mon allocation de retraite. Je n’étais pas émue. Au lieu de cela, je leur ai parlé de la beauté du Falun Gong et comment la pratique est embrassée dans le monde entier. Mon ancien superviseur a dit : « Allez-vous encore pratiquer ? Toutes vos paroles seront relatées. » J’ai dit : « Oui, je vais pratiquer et je ne me soucie pas si mes paroles sont enregistrées. »

Ils se sont ensuite rendus chez la pratiquante qui avait été arrêtée avec moi. Ma compagne de pratique n'a pas eu peur du tout. Elle leur a clarifié la vérité et a même essayé de les convaincre de démissionner du Parti communiste. Quelques officiers étaient même d'accord avec elle sur ce qu'elle a dit à propos du Parti. Plus tard, toutes les menaces ont tout simplement disparu. Personne n'en a plus parlé. Nous recevons encore notre allocation de retraite, même aujourd'hui.

Après tant d'incidents, les pratiquants locaux ont fait une réunion de partage. Nous avons tous regardé à l'intérieur et avons trouvé beaucoup d'attachements et de lacunes. Nous avons également décidé de poursuivre le projet en zone rurale, et ceux qui ne pouvaient pas aller à la campagne émettaient des pensées droites pour nous. De cette façon, nous pouvions former un corps entier dans ce projet.

Sauver les gens demande des pensées droites et pures

J’ai compris que l'on ne devrait pas avoir de pensées impures quand on parle à des gens en face-à-face à propos du Falun Gong. Seulement des pensées droites peuvent aider dans les moments clés. Voici quelques exemples :

Une fois, je parlais à un homme. Il a sorti un téléphone portable et a essayé de me signaler à la police locale. Je lui ai souri et dit : « Votre téléphone portable est cassé, et on ne peut pas faire d'appel. » Et son téléphone portable a cessé de fonctionner. Nous avons continué à clarifier la vérité, et avons visité chaque maison dans ce village.

Une autre fois, quatre d'entre nous sommes allés dans un village voisin. Après avoir visité la moitié des maisons, Une pluie torrentielle a commencé. Un pratiquant a voulu arrêter et rentrer à la maison. J’ai dit : « Comme il pleut si fort, tout le monde va rester chez soi. C'est une bonne occasion pour nous de parler à plus de gens. » Nous avons décidé de continuer. Pour gagner du temps, nous n’avons même pas essayé de trouver des parapluies. Tout ce que nous avions était nos pensées droites, et nous avons oublié la pluie. Après que nous ayons terminé, j’ai même trouvé que mes cheveux et mes vêtements n’étaient pas très humides. Nos documents en papier n’étaient pas humides non plus. Je savais que le Maître avait fait écran aux gouttes de pluie pour nous.

Une autre fois, nous avons terminé dans un village, et avons décidé de nous rendre dans un autre, qui était à quelques milles de là. J’ai pensé : « Ce serait formidable si un taxi passait par là. » Et un taxi est passé avec plusieurs passagers à l'intérieur. Le chauffeur a demandé : « Vieilles femmes, où allez-vous ? » Nous le lui avons dit. Il a ensuite demandé à deux personnes de sortir, et nous a conduit dans ce village. Il faisait près de 100 degrés (350 C) ce jour-là. Nous avons passé cinq heures dans ce grand village, et étions trempées de sueur. Nous étions épuisées après que cela ait été fait, et ne pouvions pas marcher pour rentrer. Un taxi qui retournait à la ville s’est alors présenté, et nous a ramenées à la maison. Le Maître avait tout arrangé pour nous.

Notre projet s’est bien passé. En un an, nous avons visité plusieurs centaines de villages, et convaincu plus de 10 000 personnes à démissionner du Parti communiste. De plus en plus d'autres pratiquants se sont joints à ce projet. Nous avions l'habitude de passer le matin dans les villages afin de parler aux gens, et l'après-midi nous lisions le Fa. La nuit, nous partagions nos expériences et compréhensions, et nous cherchions nos défauts pour nous améliorer dans le futur.

Cependant, au fil du temps, nous avons développé des lacunes. Nous n'avons pas prêté suffisamment d'attention au pratiquant qui nous conduisait dans les zones rurales. Sa propre entreprise lui prenait beaucoup de temps. Dans la journée, il nous conduisait et la nuit, il devait s’occuper de son entreprise. Il avait peu de temps pour lire le Fa et faire les exercices. Par conséquent, son état de cultivation et pratique a diminué, ce qui a amené à l'arrestation de plusieurs d'entre nous sur le chemin du retour d'un village au cours de l'hiver 2011.

J’ai été libérée après avoir été emprisonnée pendant 15 jours. Plusieurs autres pratiquants ont été également sauvés par leurs familles. Cependant, le pratiquant chauffeur a été condamné au camp de travail. J’ai regardé à l'intérieur pour mes lacunes et j’ai pleuré, je ne pensais qu'à mes plans et sauver les gens, mais j’ai ignoré l'état de la cultivation et pratique de ce compagnon de pratique. Je n’ai pas bien considéré ce qu’il avait à gérer, et je ne lui ai pas rappelé en temps opportun de corriger certaines de ses mauvaises pensées.

Notre souhait est de permettre à tous de connaître la vérité

Sans voiture, nous faisions face à une grande difficulté. Mais il y avait encore tant de villages que nous devions visiter. Après une période de récupération, nous avons décidé d'aller à ces villages à pied. Tous les jours, nous avons essayé de ne pas perdre de seconde. Le temps est précieux, parce que le Maître doit en supporter beaucoup pour que nous puissions avoir assez de temps pour sauver les gens. Je vis une vie très simple. Chaque jour, tout ce que je fais est de lire le Fa et de clarifier la vérité. Je parle aux gens de la ville quand le temps est mauvais, et je vais dans les zones rurales par beau temps. Bien que nous ayons à souffrir beaucoup, rien ne peut nous empêcher de sauver les gens.

Nous avons eu de nombreuses expériences émouvantes dans les zones rurales. Parfois, après nous avoir parlé, les villageois marchaient avec nous sur une distance et ne voulaient pas que nous partions. Certains ont dit : « Vous êtes tellement gentils. J’apprécie vraiment vous écouter. S’il vous plaît, venez chez moi. » Certains nous ont invités à dîner. Certains voulaient nous payer pour les documents clarifiant la vérité. Certains nous ont donné des fruits. Parfois, après avoir quitté le village, les gens nous rattrapaient et nous demandaient plus de documents ou des amulettes. Certains villageois étaient même prêts à nous aider à livrer des documents.

Cela fait plus de 10 ans. Nous avons persévéré malgré des conditions météorologiques difficiles et la persécution perverse, nous n’avons jamais abandonné. Jusqu'à présent, nous avons presque visité tous les 700 villages dans notre canton et parlé à des centaines de milliers de personnes. Notre souhait est de permettre à tous de connaître la vérité.

En regardant en arrière au sujet de mon voyage de cultivation et pratique, je suis souvent en larmes. De trop nombreuses expériences, heureuses et tristes, douces et amères. Mon appréciation envers le Maître ne peut pas être décrite par des mots, et l'honneur et la grandeur d'aider le Maître à rectifier le Fa ne peuvent être décrites par des mots. Nos amis pratiquants locaux sont devenus matures. Nous allons mieux étudier le Fa et terminer solidement le reste du voyage avec des pensées droites. Nous ne laisserons pas le Maître s’inquièter pour nous.

Merci, Maître ! Merci, compagnons de pratique.

(Onzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l’anglais au Canada

Version chinosie : http://www.minghui.org/mh/articles/2014/11/11/明慧法会--家家劝三退-户户闻真言