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Un avocat est ridiculisé pour avoir soumis un plaidoyer de non culpabilité et avoir défendu sa cliente

5 décembre 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) À la fin novembre, lors du procès d'une femme de Pékin, le juge et le procureur ont été visiblement dérangés par le courage de son avocat qui a défendu son droit de faire connaître aux autres la persécution du Falun Gong.

Dès que l'audience a pris fin, on a entendu le juge et le procureur narguer l'avocat de la défense : « Comment osez-vous plaider la non-culpabilité en son nom ? », « Ne savez-vous pas que le Parti communiste chinois est en contrôle et a interdit le Falun Gong ? »

Mme Cui Hong (崔红), âgée de 50 ans, a été arrêtée le 3 juin 2014 et a été traduite en justice cinq mois plus tard sous le chef d'accusation de possession et distribution de documents informant le public sur la présente campagne du PCC contre le Falun Gong.

On n'a pas dit à l'avocat de Mme Cui, ni à sa famille, dans quelle salle le procès du 24 novembre devait avoir lieu. L'avocat a dû téléphoner au tribunal. Quand les membres de sa famille, qui étaient au tribunal du district de Xicheng, ont demandé à être admis dans la salle d'audience, le juge Guo Yajun leur a refusé l'entrée, affirmant que « ceux qui avaient enregistré leurs déclarations précédemment n'étaient pas admis à entrer. » Quand l'avocat a contesté le juge, celui-ci a fait des remarques grossières et a ignoré ses demandes.

Le juge et le procureur Wang Shengying ont interrompu à plusieurs reprises Mme Cui quand elle parlait et semblaient indifférents quand elle demandait à avoir un procès juste et équitable. Son avocat a fait remarquer que les articles en possession de Mme Cui n'étaient pas illégaux.

L'avocat a aussi soulevé des questions sur les extraits vidéo qu'on a fait jouer lors du procès. Puisque la vidéo n'avait pas été vérifiée, il a indiqué qu'il n'y avait aucun moyen de prouver que la femme distribuant des dépliants sur la video était Mme Cui et que cela ne pouvait dès lors pas être accepté comme « preuve » admissible contre elle.

Le juge a ajourné l'audience après une heure et demi sans émettre de verdict.

L'arrestation

Le 3 juin 2014 au soir, Mme Cui et sa fille distribuaient des documents sur la persécution du Falun Gong, quand elles ont été signalées par un garde de sécurité. Elles ont été emmenées au poste de police de Xicheng et cette nuit-là, leur domicile a été saccagé. Le lendemain, elles ont été admises au centre de détention de Xicheng.

Le 16 juin, deux semaines après le fait, le centre de détention a informé la famille du poste de police chargé de ce dossier. Le 4 juillet, un mois plus tard, la fille de Mme Cui a été libérée.

Mme Cui a été envoyée au premier centre de détention de Pékin le 9 juillet, mais a été retransférée au centre de détention de Xicheng le 26 septembre où elle a subi un examen médical. Il est apparu aux rayons X qu'elle avait des taches sombres sur les poumons, une tension artérielle anormale et un serrement à la poitrine.

Les numéros de téléphone du tribunal de Xicheng de Pékin : + 86-10-68366070, + 86-10-68366085, + 86-10-82222504, + 86-10-68366113

Pour des renseignements sur le dossier : + 86-10-82222434

Le juge qui a présidé : + 86-10- 82299272

Veuillez vous référer à l'article original en chinois pour obtenir le nom de davantage de personnes et les bureaux impliqués dans la persécution de Mme Cui.

Traduit de l'anglais au Canada