(Minghui.org) En 1997, une de mes voisines m'a suggéré à plusieurs reprises de pratiquer le Falun Gong avec elle. Je lui ai demandé de me prêter une copie du Zhuan Falun pour que je puisse décider si je voulais pratiquer ou non. Elle n'a pas voulu parce que le livre était rare et pas facilement disponible à ce moment-là. Un peu plus tard, j'ai décidé de lui demander de m'apprendre les exercices. J'ai senti une forte énergie en faisant les exercices, j'ai donc décidé de devenir une pratiquante.

Après beaucoup d'efforts, j'ai enfin obtenu ma propre copie du Zhuan Falun. La minute où je l'ai ouvert et où j'ai vu le mot « cultivation », j'ai été bouleversée et c'était comme si j'avais trouvé un trésor perdu depuis longtemps.

Quand j'étais petite, je voyais souvent des moines dans les temples. Je me demandais pourquoi je ne pouvais pas cultiver comme ils le faisaient. Quand j'ai lu le Zhuan Falun, j'ai compris que je pouvais cultiver aussi.

Le Maître a dit :

« En réalité, c'est vrai, c'est comme ça, parce que peu importe où une personne s’est réincarnée par la suite, elle a encore cette mémoire. C’est comme une prise électrique – branchez-la et l’électricité passe. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa - Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de Washington DC 2011 »)

Les trois pratiquants de notre région, moi y compris, ont rejoint un groupe d'étude qui se tenait en dehors de la ville. Peu à peu, les deux autres pratiquants ont cessé d'y aller parce que c'était trop loin. J'ai continué parce que je sentais que ce Fa est très précieux.

Lorsque de plus en plus de gens ont commencé à pratiquer le Falun Dafa dans notre région, j'ai proposé d’être la coordinatrice. Je devais souvent voyager loin pour aller dans une grande ville aider les autres pratiquants de Falun Dafa à acheter des livres, des vidéos et d'autres documents. Chaque jour, j'étais occupée mais heureuse.

Clarifier la vérité partout où j'allais

Le 20 juillet 1999, moins de deux ans après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, le régime chinois a lancé la persécution. Tous les médias diffusaient des calomnies et les pratiquants étaient illégalement arrêtés partout. Pour éviter d'être arrêtés, de nombreux pratiquants sont devenus sans-abri et démunis du jour au lendemain.

Mon employeur a tenté de me dissuader de pratiquer le Falun Dafa. Les gens me surveillaient près de chez moi et dans les endroits où j'allais souvent. Mes gentils voisins m'ont souvent protégée. Mon mari, un vétéran de la guerre de Corée, craignait pour ma sécurité et m'a emmenée chez ma fille. Cependant, la police m'a suivie là-bas, j'ai donc été obligée d'aller dans le sud où vivaient mes parents.

Je ne pouvais pas accepter que le Maître et Falun Dafa soient calomniés. Je pleurais souvent en regardant la photo du Maître. J'ai commencé à clarifier la vérité sur la persécution aux gens pendant la journée et je sortais la nuit pour déposer des dépliants sur le Falun Dafa.

Un jour, quand j'étais dans un bus, un homme transportant des poulets vivants est monté à bord. L'odeur était épouvantable et je voulais descendre de l'autobus rapidement. Pourtant, je me suis dit, « Pas encore, les gens dans ce bus n'ont pas entendu la vérité. » Quelqu'un a tout à coup crié : « Regardez, c'est écrit : 'Falun Dafa est bon' sur ce poteau électrique ! » La conversation a explosé et tout le monde a commencé à parler. J'ai saisi cette occasion pour dire à tous la vérité sur Dafa. À partir de ce moment, j'ai souvent réfléchi à ce que je pourrais dire à des étrangers et comment attirer leur attention.

Des expériences extraordinaires se sont produites quand je clarifiais la vérité aux gens. Quand il pleuvait, souvent personne ne prenait le bus. Un jour, le chauffeur du bus s'est plaint qu'il n'avait pas de clients. Je l'ai consolé et lui ai dit que le bus serait bientôt rempli. Peu de temps après, il y avait plein de monde. Je savais que le Maître avait arrangé que ces gens soient là pour qu'ils puissent m'écouter clarifier les faits.

Dès lors, chaque fois qu'il n'y avait pas beaucoup de gens dans le bus, je faisais un vœu pour que les gens viennent m'écouter. Chaque fois, peu après, le bus était plein à craquer. Même les chauffeurs de bus s'en sont aperçus et étaient heureux quand je montais dans leur autobus. L'un d'eux a dit : « Il y a une pratiquante dans mon bus ! »

Parfois, je ne prenais pas le bus mais je m'arrêtais dans les magasins pour expliquer les faits à propos de Dafa. J'achetais de l'eau ici et de la nourriture là en trouvant un prétexte pour parler aux propriétaires des magasins et aux clients.

La nuit, je sortais poser des banderoles avec les mots « Falun Dafa est bon. » Je le faisais dans les villes et les villages ruraux. Une fois, je me suis perdue dans un village et j'ai demandé l'aide du Maître. J'ai alors entendu un chien aboyer. Je me suis dirigée vers les aboiements et j'ai retrouvé mon chemin. J'ai remercié le Maître et dit au chien dans mon esprit, « Tu peux arrêter maintenant, j'ai retrouvé mon chemin. » Il s'est arrêté d'aboyer tout de suite.

À cause de la persécution, mon mari et moi avons déménagé dans une ville dans le sud. Mon mari avait presque 90 ans et j'en ai 80. Il était souvent très malade et avait besoin d'attention et de soins. Je prenais bien soin de lui avant de sortir pour clarifier la vérité. Il était très compréhensif et m'a souvent encouragée.

Mon fils avait embauché une femme de ménage pour s'occuper de nous. Je lui ai clarifié la vérité sur la persécution à elle et à son mari et ils ont commencé à pratiquer le Falun Dafa. Un peu plus tard, mon fils a voulu congédier la femme de ménage mais j'ai insisté pour que son mari et elle apprennent d'abord la pratique. Ils sont partis un mois plus tard. Avant leur départ, ils m'ont dit que l'un de leurs amis voulaient aussi pratiquer, j'ai donc préparé des documents de Falun Dafa pour leur ami.

Je ne me suis pas tout de suite habituée à vivre dans cette ville au début. Je n'étais pas certaine si je devrais y être. Une nuit, le Maître m'a donné un indice dans mon rêve que c'était exactement là où je devais être. Avec l'aide et la protection du Maître, j'ai clarifié la vérité partout où j'allais – sur les sites de construction, aux arrêts de bus, dans les restaurants, magasins et autres.

La plupart des gens que je rencontrais étaient intéressés d'entendre parler de démissionner du Parti communiste chinois (PCC ) et de ses organisations affiliées. Je suis peu instruite et je ne connais pas beaucoup de choses. Par conséquent, je n'ai jamais essayé de commencer une conversation sur d'autres sujets. J'allais toujours droit au but en disant : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance sont bons. Quitter le PCC et ses organisations affiliées peut vous garder en sécurité. » La plupart des gens pouvaient l'accepter. J'ai aidé une douzaine de personnes à quitter le Parti chaque jour.

Abandonner les notions humaines

Un jour, j'ai parlé à un vendeur de quitter le PCC. Il a refusé d'écouter et m'a dit : « Je suis membre et je n'abandonnerai pas. Continuez à parler et je vous dénonce à la police. » Je suis tout d'abord partie, mais je voulais vraiment le sauver, alors je suis retournée. Je lui ai dit : « Je dois vous permettre de quitter le PCC aujourd'hui pour que vous puissiez rester en sécurité. Combien coûtent vos draps ? Je vais les acheter. » Son attitude a changé et après lui avoir clarifié les faits, lui et son épouse ont quitté le Parti.

Quand je suis rentrée, mon mari s'est plaint que j'avais encore acheté des choses dont nous n'avions pas besoin. J'ai souri et je lui ai dit ce que j'avais dû faire pour sauver une personne.

Un membre de ma famille était un fonctionnaire du PCC et n'a jamais voulu écouter la vérité. Sa femme était une chrétienne. Quand je lui ai clarifié la vérité, je n'ai pas pris la peine d'expliquer aussi les faits à son épouse, pensant qu'elle avait déjà une croyance spirituelle.

Un jour, sa femme ne pouvait plus le supporter. Elle est venue vers moi et m'a dit : « Pourquoi ne m'as-tu jamais rien dit sur le Falun Dafa ? Je veux pratiquer depuis longtemps mais tu ne m'en as jamais parlé et j'étais trop gênée pour te demander. Qu'est-ce que tu as contre moi ? » J'avais tellement honte. J'avais oublié que je ne devrais pas choisir quand il s'agissait de clarifier la vérité. J'avais presque empêché une personne de devenir une pratiquante à cause de mes idées préconçues.

Avoir des pensées droites sauve la situation

Un jour, je suis allée rendre visite à un parent et j'ai vu un endroit où il y avait beaucoup de dépliants d'information et d'affiches. Les pratiquants locaux les avaient affichés. Tandis que je les lisais, un jeune homme s'est approché de moi et a dit : « Je viens d'appeler la police et leur ai dit que vous avez affiché ces tracts. J'ai perdu beaucoup d'argent hier soir au jeu. Donnez-moi 30 000 yuans maintenant et je ne vais pas aller plus loin. La police sera là dans une minute. Peut-être que 3 000 yuans feront l'affaire. »

J'ai été bouleversée mais je me suis rapidement calmée. Je lui ai dit que je n'avais pas d'argent et que je n'avais pas affiché ces dépliants. Je l'ai prévenu de se rappeler que le Falun Dafa est bon et de ne jamais plus signaler de pratiquants. Il regrettait ce qu'il avait fait et m'a dit de partir vite mais une voiture de police est arrivée et ils m'ont emmenée au poste de police.

Dès que je suis entrée dans la cour du poste de police, j'ai crié à plusieurs reprises, « Falun Dafa est bon ! » Un policier est venu et m'a dit d'arrêter car ça lui faisait mal à la tête. Le capitaine m'a interrogée, je lui ai clarifié la vérité à propos du Falun Dafa. Il n'a rien obtenu de moi après six heures d'interrogatoire.

Il a ensuite appelé ses supérieurs pour signaler l'arrestation et a affirmé qu'il n'avait pas assez de preuves pour soutenir l'arrestation. Il voulait me ramener chez mon parent dans une voiture de police, mais j'ai refusé parce que je ne voulais pas être traitée comme une suspecte. Je lui ai demandé de me déposer à un marché dans une voiture ordinaire où je pourrais trouver mon chemin pour revenir chez mon parent.

Après m'avoir déposée au marché, j'avais oublié comment revenir. J'ai demandé des renseignements et un jeune homme a proposé de m'y ramener. Je savais que le Maître avait tout arrangé.

Le fils d'un pratiquant, qui était policier, a entendu mon histoire et a dit : « Comment êtes-vous sortie ? La politique est de ne jamais relâcher les pratiquants de Falun Dafa ! » Le pratiquant a dit « Elle est sortie avec des pensées droites. » Il a demandé ce qu'étaient les pensées droites. Le pratiquant lui a dit, « C'est de dire aux gens que le Falun Dafa est bon partout où vous allez, ouvertement et noblement. »

Une fois, j'ai apporté un couteau pour couper des bannières calomniant le Falun Dafa. Quand je suis arrivée à la cinquième bannière, j'ai réalisé que j'étais suivie. J'avais un peu peur, mais je me suis dit que je n'avais aucune raison d'avoir peur. Je suis montée sur un tricycle et je suis rapidement entrée dans une petite ruelle où la voiture de police ne pouvait pas entrer.

Une fois, nous étions démunis et avons vécu chez ma belle-sœur pendant un certain temps. Un jour, elle s'est évanouie et nous l'avons vite emmenée à l'hôpital. J'ai demandé de l'aide au Maître : « Ma belle-sœur est une bonne personne. Elle nous offre un abri et prend soin de nous. » Par la suite, elle a repris conscience et a commencé à vomir. Quand nous sommes arrivés à l'hôpital, elle se portait bien, nous l'avons donc ramenée à la maison. Je savais que le Maître l'avait sauvée parce qu'elle était bonne et aidait une pratiquante dans le besoin. Depuis ce temps, elle est en bonne santé.

Parfois, le vent soufflait fort et l'air était rempli de gros grains de sable. Dans ces conditions, il m'était difficile de poster des dépliants et de suspendre des banderoles à l'extérieur. C'était aussi très dur pour mes yeux qui arrivaient à peine à rester ouverts. Je disais au Maître dans mon cœur que j'avais encore beaucoup de dépliants avec moi et que je ne pouvais pas terminer la distribution dans ces conditions. Chaque fois que j'ai eu cette pensée, le vent a cessé. Finalement, même les pratiquants locaux m'ont dit : « Nous nous demandions pourquoi le vent avait cessé brusquement. Nous sommes passés chez toi et avons vu que tu étais sortie afficher des documents. Pas étonnant que le vent ait cessé. » Chaque fois que c'est arrivé, je suis rentrée et j'ai remercié le Maître avec les larmes aux yeux.

J'ai souvent chanté la chanson que j'avais composée quand je sortais clarifier la vérité : « Falun Dafa est bon, c'est vraiment bon ! Tout le monde apprend Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le Fa de l'univers est vraiment merveilleux. » Parfois, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer, même chose pour d'autres pratiquants. L'énergie était si forte qu'elle secouait mon corps. Je savais que les êtres dans chaque dimension sentaient la grâce immense du Maître.

Je vis dans cette ville depuis deux ans. J'ai trouvé les pratiquants locaux et je fais partie du groupe. Je remercie le Maître de m'avoir sauvée et de me donner une telle mission au cours de la rectification du Fa. Je vais continuer à progresser avec diligence dans la dernière période de rectification du Fa et sauver les êtres.

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada