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M. Li Zhengling, pratiquant de Falun Dafa, est mort en détention (Photo)

21 mars 2014

(Minghui.org) M. Li Zhengling était né le 9 octobre 1964. Il vivait au 94, rue Dongxin, ville de Gulin, Comté de Gulin, dans la province du Sichuan. En 1983, il a été transféré de la Force de la police armée de Yanyuan aux Services de gros de la Cie de médecine de Taiping, dans le comté de Gulin. À la suite d'une période sans emploi, il a ouvert une pharmacie à la frontière provinciale entre Taiping, la province du Sichuan et Xishui, dans la province du Guizhou.

Li Zhengling, pratiquant de Falun Dafa

En 1996, M. Li a commencé à pratiquer le Falun Dafa, et il a expérimenté des bénéficies physiques et psychologiques. Afin de faire connaître la pratique, il a voyagé entre les provinces du Sichuan et du Guizhou, aidant de nombreuses personnes à apprendre le Falun Gong. Le 27 octobre 1999, afin de résister à la persécution, il s'est organisé pour qu'environ 300 personnes puissent apprendre les exercices au Pont Changzheng à Taiping. Ce qui a conduit à son arrestation par le poste de police de Taiping, dans le comté de Xishui, province du Guizhou. M. Li a été détenu au centre de détention du comté de Xishui. À ce moment-là, les deux postes de police ont demandé à sa famille de payer 8 000 yuans pour sa libération. L'épouse de M. Li, Mme Hong Shiping, a refusé l'extorsion. Après trois jours, sans suivre la moindre procédure légale, la police du comté de Xishui a prétendu que M. LI avait été condamné à trois ans de travail forcé, et ils l'ont envoyé à la ferme de travaux forcés de Qingzhen dans le Guizhou.

Là, M. Li Zhengling a été soumis à trois années de persécution, et sa peine a été injustement étendue de deux mois. Il est rentré chez lui en décembre 2002, et est devenu marchand de charbon. Il a continué à étudier la Loi(Fa), faire les exercices, distribuer des informations et suspendre des banderoles expliquant les faits à propos du Falun Gong.

Le 28 décembre 2004, Zou Qiang, un chef d'équipe de la sécurité nationale de Guilin, avec six autres, sont entrés par effraction chez M. Li, et ils l'ont emmené au centre de détention de Guilin. La police a également pillé son domicile de nombreuses fois. Le 4 février 2005, il a été arrêté à nouveau, et condamné à cinq ans d'emprisonnement. À ce moment, sa vision avait beaucoup baissé et les membres de sa famille ont demandé qu'il soit autorisé à rester chez lui, ce qui leur a été refusé.

Li Zhengling a été envoyé à la prison Deyang, où il est devenu aveugle suite aux mauvais traitements constants. Le 28 octobre 2007, sa mère a surmonté de nombreuses difficultés et obtenu l’autorisation de voir son fils. Deux personnes l'ont amené en le tenant par les bras, émacié, dans la salle des visites. Durant la rencontre avec sa mère, M. Li n'a pu qu'entendre la voix de sa mère, sans pouvoir la voir. On les a laissés parler environ dix minutes. Ayant vu son fils dans un tel état, la mère de M. LI a demandé la permission de le ramener à la maison pour s'occuper de lui, mais sa requête a été rejetée.

À 21h le 21 juin 2008, les membres de la famille de M. Li ont reçu une notice les prévenant qu'il était dans un état critique. Le 23 juin, venus à bout de toute la paperasserie, ils se sont précipités à Chengdu. Vers 7h du matin le 24 juin, ils ont trouvé l'hôpital général de police de Shuangliu. Après avoir cherché un moment, ils ont enfin trouvé où était leur fils. On leur a dit que sa pression sanguine avait atteint 60 au moment où il avait été amené à l'hôpital le 11 juin et qu'il était mort à 5h30 ce jour-là, le 24 juin 2008. Ils n'ont été autorisés à voir son corps qu'après que les gardes de la prison de Deyang soient arrivés.

Wang, un policier de la prison de Deyang, a prétendu que M. Li ne coopérait pas avec eux, vomissant lors de l'alimentation forcée et refusant de relâcher ses intestins, ou le faisant parfois au lit. Lorsqu'ils ont vu le corps, les membres de sa famille ont trouvé des escarres sur ses fesses, une petite coupure à son cou, et une coupure à l'abdomen. La couleur de son visage était aussi anormale. Selon les explications d'une personne concernée, la coupure au cou était à fin de ventilation quand on lui avait ouvert l'abdomen pour libérer l'urine. En fait, durant ses derniers jours, M. Li ne pouvait plus digérer aucune nourriture, ses organes ne répondant plus. Il était presque dans le coma, et sa défaillance rénale le rendait incapable d'uriner. Il était mourant, mais les gens de la prison n'ont quand même pas laissé sa famille le ramener avec eux.

Les fonctionnaires de la prison n'ont pas laissé la famille prendre de photo, et ils ont immédiatement incinéré le corps. Ils n'ont même pas attendu sa femme, qui s'était précipitée à l'hôpital pour le voir une dernière fois.

Traduit de l'anglais en Europe