Raconté par une pratiquante de Dafa en Chine

(Minghui.org) Cette question m’agite profondément, et elle peut servir de leçon pour les autres.

Une nuit, quand une autre pratiquante et moi distribuions des documents clarifiant la vérité dans la campagne, on nous a signalées et l'autre pratiquante a été arrêtée illégalement. J'ai réussi à m’en tirer, mais je me suis perdue dans la région montagneuse. Ce ne fut pas avant l'aube le lendemain que j’ai trouvé un transport et que je suis retournée à la ville. J'ai continué à émettre les pensées droites. Plus tard, j'ai entendu dire que quand la police a interrogé la pratiquante à mon sujet, elle a dit qu'elle ne savait pas qui j'étais, et c'est tout.

Deux mois plus tard, la police a soudainement fait irruption dans la maison de ma parenté et a demandé s'ils savaient où j'habitais. Ils ont dit non. La police s'est également rendue à la maison d'un autre parent pour demander où j'étais.

J'ai eu le sentiment que les problèmes arrivaient et je me sentais mal physiquement. Parfois, j’avais tellement peur que je pensais que la police allait entrer par effraction chez moi à tout moment. J'ai regardé à l'intérieur pour mes lacunes : « Pourquoi la police me cherche-t-elle maintenant, deux mois après l'incident ? Quelles sont mes lacunes ? »

Je les ai trouvées : même si j'ai échappé au danger et que je n’ai pas quitté la maison, je n'ai pas été ferme dans mon cœur. Au début, j’avais l’impression que j’étais confrontée à un ennemi redoutable. J'ai continué à émettre les pensées droites, jour et nuit, et je dormais avec mes vêtements. Je dormais très peu, et parfois j'émettais les pensées droites pendant plus d'une heure ! Deux mois se sont écoulés et rien ne s'est passé. J'ai commencé à me détendre et je me sentais très chanceuse. N'était-ce pas reconnaître les forces anciennes ? D'ailleurs, mes pensées droites n'étaient pas purement pour éliminer le mal, car il y avait aussi un désir égoïste de me protéger d'être arrêtée. Comment les forces anciennes pourraient-elles me laisser aller quand mes pensées étaient aussi impures ?

J'ai dit à mes compagnons de pratique ce qui était arrivé et j’ai demandé si je devais rester à l'écart de la maison. Certains ont dit : « Si tu as peur, tu dois quitter la maison afin que de pouvoir te recueillir dans un environnement différent. Si tu n'as pas peur, alors tu devrais rester à la maison et étudier le Fa et émettre les pensées droites. Lorsque les disciples de Dafa atteignent les critères du Fa, personne n'ose les toucher. »

D'autres ont dit : « Si tu ne pars pas maintenant, la police peut venir à tout moment. Tu ne devrais pas attendre d'être persécutée. » Plus tard, j'ai réalisé que la façon dont je me suis occupée de la situation dépendait de la force de mes pensées droites. Si mes pensées droites étaient fortes, une seule pensée serait suffisante pour faire disparaître tous les arrangements des forces anciennes ! Mais je ne savais pas cela à l'époque, à la place je me sentais plutôt mal à l'aise à l'intérieur.

À cette époque, je sentais qu'il y avait des facteurs de plus en plus pervers dans les autres dimensions, et je ne pouvais pas les contenir plus longtemps. En fin de compte, j'ai choisi de quitter la maison. Des compagnons de pratique ont dit : « Ne quitte pas notre région. Tu ne dois pas perdre cet environnement. » (En fait, en partant j'étais déjà tombée dans le piège des forces anciennes. C'est ce à quoi je me suis éveillée plus tard.)

Après avoir quitté la maison, j'étais très malheureuse. Mon fils et moi sommes très proches. Il était très jeune quand j'ai été emmenée dans un camp de travaux forcés pendant deux ans. Maintenant, je le quittais à nouveau. Il a dit : « Maman, tu peux y aller. Je vais très bien. J'ai le Maître avec moi. »

J’ai abandonné beaucoup d'attachements alors que je vivais une vie de sans-abri, y compris l'affection pour la famille. J'ai passé beaucoup de temps à étudier le Fa et à émettre les pensées droites. J'ai pensé : j'ai été obligée de quitter la maison pour pouvoir sauver plus de gens. Je dois clarifier la vérité aux gens, alors je suis allée tous les jours distribuer des documents clarifiant la vérité.

Toutefois, pendant cette période, je me sentais toujours vide à l'intérieur. Je me sentais seule et sans défense. Le sentiment de solitude était très lourd sur mon cœur, et parfois j’avais également peur.

Les forces anciennes font de leur mieux pour nous tester. Si vous passez le test, elles vous reconnaissent, sinon elles vont essayer de vous éliminer. Un jour, j'ai pensé : « Ai-je pris le bon chemin en quittant la maison ? Ai-je respecté l'arrangement du Maître ? Si non, que dois-je faire ? » J'ai commencé à penser plus clairement : « Le Maître ne laisserait pas un disciple de Dafa devenir un sans-abri. Le Maître ne nous a jamais appris ce principe du Fa. » Dès que j'ai décidé de rentrer à la maison, je me suis soudain sentie détendue. J'ai demandé au Maître de me montrer un signe si j'avais pris la bonne décision. Toutefois, le signe que j’ai eu dans mon rêve était : « Attends un peu plus longtemps. »

Quelques jours plus tard, j'ai demandé à nouveau au Maître un indice. C'était : « Attends un peu plus longtemps. » Que devais-je attendre ? J'ai regardé en moi et j’ai compris : mes pensées droites n'étaient pas encore assez fortes et ma pensée ne s'était pas encore élevée. Je me suis rappelé : « Je ne suis pas une sans-abri. C'est seulement un déménagement temporaire pour éviter la persécution. Je vais rentrer à la maison dès que j’aurai éclairci les éléments pervers. » Dès que j'ai pensé de cette façon avec des pensées droites, je me sentais devenir de plus en plus grande. Je n'avais plus peur. Les pratiquants locaux m'ont aussi soutenue avec des pensées droites pendant tout ce temps.

Plus de jours ont passé. Quand j'ai demandé au Maître de donner un signe pour la troisième fois, j'ai pris le Zhuan Falun et j'ai lu :

Le Maître a dit :

« Certains disent : « Quand le Tao se hausse d’un pied, le démon le dépasse de dix pieds. » Ce n’est qu’une affirmation fausse répandue parmi les gens ordinaires, les démons ne peuvent jamais dépasser le Tao. » (Cinquième leçon du Zhuan Falun)

J’étais très excitée et j’ai remercié le Maître pour ses conseils.

Je suis rentrée chez moi sans aucune hésitation. J'ai pensé : au moment où je rentre chez moi, tous les arrangements des forces anciennes seront complètement niés. Je me suis senti très soulagée et inébranlable dans mon cœur. Je savais que c'était le chemin que je devais prendre.

Tout allait bien après mon retour à la maison.

Plus tard, j’en suis venue à cette compréhension : au début, les forces anciennes utilisaient de fausses apparences pour m'inciter à quitter la maison, afin de me créer encore plus de tribulations. La police savait où j'habitais, alors pourquoi ont-ils pris la peine de le demander à mes parents ? En fait, ils ont essayé de créer une atmosphère de terreur pour me menacer et me forcer à quitter la maison. Si j'avais vu leur complot dès le début et que je l’avais nié avec de fortes pensées droites, j'aurais continué à marcher sur le chemin arrangé par le Maître au lieu de prendre un détour.

Nous sommes maintenant dans la dernière étape de la rectification de Fa et certains pratiquants vivront encore une vie de sans-abri. Je ne veux pas dire que ces pratiquants doivent nécessairement faire ce que j'ai fait. Je partage ce qui s'est passé pour moi afin que d'autres puissent en tirer des leçons. Je sais que ce n'est pas facile de rompre avec l'état d'être un sans-abri. Ne faites rien à l'aveuglette, mais maintenez de fortes pensées droites et des compréhensions justes. Quand notre sphère de l'esprit atteint les critères du Fa, le Maître arrange le meilleur pour nous.

Traduit de l’anglais au Canada