(Minghui.org) Salutations au Maître ! Salutations aux compagnons de pratique !

Je suis un nouveau pratiquant qui a commencé à cultiver le Falun Gong en mars 2013. Je me sens chanceux et je voudrais remercier le Maître pour sa grande compassion.

Bien que cela ne fait pas longtemps que je cultive et pratique, j'ai envie de faire les trois choses que le Maître veut que nous fassions. En novembre dernier, j'ai rejoint une équipe qui téléphone en Chine pour dénoncer aux gens les mauvaises actions que le Parti communiste chinois (PCC) a commis dans l'espoir qu'ils démissionnent du Parti afin qu'ils aient un avenir sauf.

Attachement à la peur

Un jour j'ai appelé un numéro de téléphone portable pour expliquer à la personne de démissionner du PCC. J'ai d'abord expliqué pourquoi il devrait démissionner du PCC et lui ai demandé directement s'il avait adhéré au Parti dans le passé.

Sa réponse a été brève : « Non » J'ai alors demandé s'il était membre de la Ligue de la jeunesse du PCC quand il était adolescent. Il a encore dit non.

Je n'ai pas abandonné et j'ai continué à lui demander s'il avait été membre des Jeunes pionniers du PCC lorsqu'il était élève à l’école primaire. « Si vous étiez un membre des jeunes pionniers, » lui ai-je dit, « vous devez démissionner de l'organisation ; autrement, quand le ciel punira le PCC pour ses mauvaises actions, vous serez également affecté. » Il n'a rien dit pendant un moment et a dit qu'il était un agent de police.


Réalisant qu'il travaillait dans l'un des principaux organismes responsables de la persécution, j'ai commencé à parler de la mise en scène des auto-immolations de la place
Tiananmen qui est de la propagande fabriquée par le PCC pour diffamer le Falun Gong. J'ai également parlé des autres brutalités qui ont lieu lors de la persécution telles que les prélèvements d'organes sur des pratiquants vivants.

Après que je lui ai donné cette information, j'ai demandé s'il comprenait ces faits et il a répondu oui. Je lui ai alors recommandé de démissionner des organisations du PCC pour avoir un avenir sauf. Il a accepté et m'a donné son nom.


Avant de raccrocher le téléphone, je lui ai rappelé de mémoriser : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Il a affirmé qu'il le ferait.

Tout au long du processus, il a semblé très courtois et sa voix était faible. Par ailleurs, j'étais tout le temps très nerveux.

Avec la peur et peu de confiance, au début, je ne faisais pas bien les appels téléphoniques. Progressivement, j'ai trouvé que lire le script ne fonctionnait pas bien. Alors, j'ai essayé de m'exprimer avec mes propres mots et j'ai peu à peu fait des progrès.

Ensuite j'ai fait un rêve dans lequel j'étais transféré dans une autre équipe d'appels pour secourir les pratiquants. Dans ce rêve, environ 20 ou 30 personnes sont venues dans ce monde avec moi, tous venant d'une dimension d'un niveau plus élevé. Nous semblions tous jouer des rôles différents et six d'entre nous étions des policiers ou des employés du tribunal et nous portions tous un uniforme.

Au début, trois des policiers sont venus se tenir debout à mes côtés (dans le rêve, je savais qu'ils avaient été sauvés). Bien que les trois autres étaient en face de moi, ils ne sont pas venus se tenir à mes côtés, comme si une couche transparente de matière les séparait de nous. L'un d'eux ne cessait de parler et disait quelque chose comme s'ils avaient fait de leur mieux pour jouer leur rôle.

Progressivement, ces trois personnes ont réalisé qu'elles ne pouvaient pas être sauvées et leur voix sont devenues de plus en plus faibles. Plus tard, ils ont tous arrêté de parler. Me regardant pitoyablement, ils avaient espéré que je les sauve ...

En me réveillant après ce rêve, je me souvenais clairement de la scène et je me suis senti très triste. En réalisant que ces personnes pouvaient avoir été impliquées dans la persécution des pratiquants, j'ai décidé de rejoindre l'équipe de sauvetage pour aider à libérer les pratiquants détenus et à sauver ces policiers.

Expériences avec l'équipe de sauvetage

Au début je lisais encore les scénarios et j'avais très peur. Lorsque les policiers m'injuriaient, mon attachement à la lutte refaisait surface et je voulais me défendre.

En continuant à faire des appels téléphoniques, l'aptitude de mon cœur s'est élargi. Je suis devenu plus altruiste et mes pensées droites sont devenues fortes. J'ai aussi remarqué mes attachements et j'ai essayé de mon mieux de les éliminer.

Une fois, les appels téléphoniques n'ont pas bien été pendant plusieurs jours. Les interlocuteurs m'insultaient souvent et puis raccrochaient le téléphone, ne me laissant pas le temps d'expliquer les faits. En regardant à l'intérieur, je savais que j'avais dû faire quelque chose de mal. En me calmant et en regardant à l'intérieur, j'ai réalisé que la motivation de mes appels était de m'améliorer, au lieu de vraiment les sauver. Après avoir remarqué ce problème, j'ai décidé de faire mieux.

Le lendemain, j'ai ajusté mon état d'esprit avant de faire les appels pour m'assurer que je le faisais pour vraiment sauver les personnes appelées. C'était un poste de police et de nombreux policiers étaient là.

Avant même de m'avoir laissé terminer deux ou trois phrases, l'agent avait raccroché le téléphone. J'ai rappelé et une policière a pris le téléphone. Puis elle l'a donné à un agent qui a commencé à m'injurier.

Cela ne m'a pas dérangé et j'ai continué à lui parler calmement : « Il s'agit d'un appel téléphonique qui est très important pour vous. Je vous prie de me faire confiance et de ne pas raccrocher. » Je lui ai expliqué le coup monté de la place Tiananmen et les prélèvements d'organes sur des pratiquants vivants. Je leur ai aussi dit que le directeur du Bureau 610 avait été arrêté et qu'eux aussi seraient tenus pour responsable de leurs mauvaises actions.

Les agents se moquaient de moi au début. Mais je n'ai pas abandonné et j'ai continué à parler. Progressivement, ils se sont calmés et m'ont écouté. Je leur ai dit : « Je peux vous dire ceci au téléphone, mais cela ne tient qu'à vous si vous pouvez être sauvés. Veuillez promettre que vous n'allez plus persécuter le Falun Gong, sinon qui pourrait alors vous aider ? »

En disant ces mots, j'étais en larmes.

Ensuite, je leur ai expliqué comment démissionner du PCC et je l'ai répété plusieurs fois, en m'assurant qu'ils pouvaient l'écrire. Finalement, j'ai entendu que le téléphone était raccroché doucement comme s'ils l'avaient fait pour éviter de me blesser.

Je sanglotais toujours après avoir raccroché le téléphone. Mais je savais que ces agents m'avaient écouté. À ce moment, je me suis souvenu des paroles du Maître dans Hong Yin Volume II.

Dans le passé, je me considérais comme bienveillant. Mais cette expérience a encore agrandi l'aptitude de mon cœur.

Mes expériences avec l'équipe des cas urgents

Plus tard j'ai rejoint un autre groupe, l'équipe des cas urgents, qui appelle pour faire libérer les pratiquants venant d'être arrêtées.

Un jour, j'ai appelé un dirigeant de la division de la sécurité intérieure. Au début, il m'injuriait avec beaucoup de gros mots. Comme je ne pouvais pas prendre la parole, j'ai simplement envoyé la pensée droite. Après un moment, il s'est arrêté et a vérifié si j'étais toujours à l'écoute. En entendant que j'étais toujours là, il a continué.

Cela a duré longtemps et il s'est finalement arrêté. Alors j'ai commencé à parler et lui ai expliqué les faits sur le Falun Gong et la persécution. Après un moment, je lui ai expliqué comment démissionner du PCC et je lui ai donné des informations sur l'Organisation mondiale d'investigation sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) pour qu'il leur fournisse des détails sur la persécution et qu'ainsi il remédie aux pertes qu'il avait causées. Il a suivi ma suggestion et a noté les renseignements.

Quelques jours plus tard, j'ai rappelé cette personne. Il a dit qu'il hésitait à démissionner du PCC parce qu'il vivait encore en Chine. Néanmoins, il m'a donné des numéros de téléphones de ses collègues et de ses supérieurs. Quand je l'ai rappelé, il a accepté volontiers de démissionner du PCC.

Encouragements

Tout en passant des appels téléphoniques au cours du nouvel an chinois passé, j'avais peur de perturber la célébration de ces fêtes. A cause de cela, j'ai fait très peu d'appels et me sentais très mal.

Puis j'ai lu des commentaires sur Minghui. Grâce à nos appels de sauvetage, de nombreux pratiquants détenus avaient été libérés et j'avais contribué à certains d'entre eux. En particulier, un article mentionnait un incident au cours duquel quelqu'un avait dénoncé des pratiquants à la police. Les policiers étaient venus et ont exhorté les pratiquants à partir, en leur disant: « Vous devez partir maintenant ; sinon, je vais devoir vous arrêter et les appels téléphoniques de l'étranger devront essayer de vous sauver ».

Une autre fois, plus de réaction a été envoyé aux équipes de sauvetage par appels téléphoniques, nous remerciant de notre aide. Ils nous ont encouragés à continuer puisque notre contribution ne pouvait pas être remplacée par d'autres efforts à l'intérieur de la Chine.

Récemment, je n'ai pas bien fait les appels téléphoniques. En regardant à l'intérieur, j'ai remarqué que c'était une notion humaine, m’inquiéter de ceci ou de cela, au lieu de me concentrer à sauver les gens. Réalisant cette lacune, j'ai vite rejoint les autres et repris le travail de sauvetage.

Je suis très heureux d'avoir cette occasion de cultiver, de travailler avec des compagnons de pratique et de sauver les êtres.

Merci Maître !

Traduit de l'anglais en Suisse