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Penser d'abord aux autres dans la cuisine d'une usine de meubles

31 juillet 2014

(Minghui.org) Au printemps 2012, j'ai accepté le poste de cuisinier dans une usine de meubles. Au cours des premiers jours, seul un portier âgé et un ouvrier sous contrat sont venus déjeuner. Je me suis demandé pourquoi si peu de gens venaient à la cafétéria.

Le portier a dit quand il a vu mon air perdu : « La cafétéria a ouvert et fermé trois ou quatre fois et chaque fois le cuisinier n'est resté que quelques jours. Il est difficile de gérer une cuisine. »

Le père du directeur général de l'usine m'a dit : « Préparer des repas pour de nombreuses personnes est une tâche ardue. Les travailleurs menaient la vie dure aux cuisiniers précédents et les ont écarté. Vous devez avertir la direction si quelqu'un vous donne du fil à retordre. Ne les gâtez pas ! » Il a ajouté son avis : « Si vous venez manger à la cafétéria, vous devez prendre ce qui est disponible ou tout simplement ne pas venir. »

Après avoir entendu cela, je n'avais aucune confiance, mais je me suis dit : « Maintenant que je suis ici, je vais tenter le coup. »

Selon les règles de l'usine, le cuisinier était responsable des repas et le coût était déduit des chèques de paie des ouvriers à la fin de chaque mois. Le cuisinier devait acheter des légumes et de la viande tous les jours. Les articles achetés étaient pesés et validés par une personne désignée par l'usine. Le cuisinier emportait ensuite la feuille de dépenses signée à un chef de service pour sa signature pour remboursement. Il fallait beaucoup de temps pour tout faire, car souvent les gens n'étaient pas disponibles.

Dès le premier jour, je suis allé au marché tôt le matin et j'ai essayé d'acheter des légumes frais et de l'huile à des prix relativement bas et ensuite, j'ai choisi une viande de haute qualité.

J'ai fait de mon mieux pour préparer de bons repas et ai essayé de prendre soin de chaque ouvrier, certains d'entre eux ayant pu oublier de soumettre leurs commandes pour le déjeuner ou d'autres circonstances particulières. Après le départ des ouvriers, j'examinais les restes dans leurs bols pour trouver des façons d'améliorer les prochains repas.

Le nombre d'ouvriers qui venaient à la cafétéria pour manger a commencé à augmenter. Non seulement cela, après la comptabilisation à la fin du mois, il n'en coûtait à chaque personne que 4 yuan pour un repas (très économique).

Le mois suivant, plus d'ouvriers sont venus pour déjeuner. L'information des bons repas à la cafétéria s'est propagée dans toute l'usine. Il m'a aussi été demandé de préparer des repas pour les clients de l'usine. Le directeur général m'a toujours encouragé avec un sourire aux lèvres : « Tu fais de la bonne nourriture et les clients font tous l'éloge de tes bons repas. »

L'été est vite arrivé. L'usine avait stocké des radis, qui avaient poussé de longues racines. J'ai bouilli ou frit les radis à quelques reprises et quelques ouvriers se sont fatigués de cela et se sont plaints que l'usine leur donnait trop souvent des radis. Certains radis étaient jetés s'ils n'étaient pas savoureux. Je me suis dit que les travailleurs aimeraient peut-être manger des petits pains fourrés de radis. Mais faire des petits pains fourrés de radis pour plusieurs dizaines d'ouvriers n'était pas une tâche facile. Cependant, je préférais plutôt travailler dur pour faire de meilleurs repas pour les ouvriers et en même temps éviter de gaspiller les radis.

Le lendemain, je suis allé à la cuisine très tôt et j'étais tellement occupé à faire des petits pains que j'étais trempé de sueur. Enfin, j'ai pu faire assez de petits pains fourrés de radis pour le déjeuner avant l'arrivée des travailleurs à la cafétéria. Ils étaient tous satisfaits du déjeuner et m'ont adressé leurs compliments.

Je suis parti à la fin de l'année parce que je devais m'occuper de certains problèmes de famille. Quelques mois plus tard, j'ai croisé un ouvrier de l'usine. Il m'a dit : « L'usine a engagé un autre cuisinier après ton départ et le prix du déjeuner est passé à 6 yuan et la qualité n'est pas bonne. Maintenant seulement quelques personnes vont à la cafétéria pour le déjeuner et elle va bientôt fermer. S'il vous plaît, revenez ! Si l'usine ne vous donne pas une augmentation de salaire, nous les ouvriers allons vous compenser de nos propres poches. »

J'ai été très touché d'apprendre que j'avais le respect des ouvriers. Je tiens à remercier le Maître, qui nous a enseigné de toujours penser aux autres.

Quelques jours plus tard, le gérant de l'usine m'a appelé et m'a dit : « Tu nous manques. S'il te plaît reviens et nous te donnerons des jours de congé supplémentaires. Merci de nous faire savoir si tu as d'autres exigences et nous essayerons de répondre à tes besoins. »

Je ne lui ai rien promis, car mes problèmes de famille n'étaient pas résolus. Quelques jours plus tard, le directeur m'a appelé de nouveau avec la même demande, alors je suis retourné à l'usine. Les ouvriers étaient heureux et la nouvelle s'est vite répandue que j'étais de retour à la cuisine. Le lendemain, tant de travailleurs sont venus à la cafétéria pour déjeuner qu'il n'y avait pas assez de tables !

Je chérissais les ouvriers et mes jours à l'usine. Les personnes âgées et les jeunes me vouaient leur amitié. La majorité d'entre eux ont appris la vérité à propos du Falun Gong que je leur avais expliquée. Ils faisaient confiance au disciple de Falun Dafa que je suis et beaucoup d'entre eux ont démissionné du Parti et de ses organisations affiliées.

Traduit de l'anglais au Canada