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Une guide touristique en Chine : Me cultiver et démontrer la bonté du Falun Gong

11 octobre 2015 |   Écrit par une pratiquante à Shanghai, Chine

(Minghui.org) Je travaille comme guide touristique depuis près de trente ans. Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, la richesse était mon seul but. Je faisais croire aux nombreux touristes que j'étais prévenante, mais je les emmenais dans des boutiques où les propriétaires me versaient des commissions.

Aussi, les touristes payaient à l'avance pour des repas gastronomiques. Après avoir calmé leurs attentes, je les emmenais dans des restaurants moins chers et empochait la différence.

Les gérants et les propriétaires de certains nouveaux sites touristiques ne savaient pas que les guides touristiques attendent des commissions, alors je trouvais des excuses pour éviter d'aller dans ces endroits. Certains de mes collègues me demandaient de leur apprendre comment soutirer de l'argent de nos clients.

En 1998, une personne que je connaissais bien m'a demandé d'assister à une conférence de partage d'expériences du Falun Gong, et un site de pratique des exercices du Falun Gong a été créé près de chez moi peu après. J'ai appris les cinq exercices du Falun Gong et j'ai aussi lu le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong.

Mais j'étais très occupée par le travail et je n'ai pas poursuivi la lecture. Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti communiste, a lancé la persécution du Falun Gong. Les émissions à la télévision diffamaient sans discontinuer le Falun Gong et j'ai arrêté de pratiquer. Heureusement, en 2004, j'ai repris la pratique.

Abandonner la recherche du profit

Mes façons malhonnêtes de chasser l'argent étaient opposées au principe fondamental de la pratique Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je transgressais un autre principe du Falun Gong :

« […] sans perte, pas de gain » (Deuxième leçon, Zhuan Falun)

J'ai compris que j'accumulais des dettes et j'ai arrêté de demander aux restaurants de servir des plats de qualité moindre à mes clients. Mais je continuais de regarder les grosses sommes que mes collègues empochaient et l'air satisfait sur leur visage. Par envie, j'ai recommencé à tromper mes clients.

En conséquence, j'ai souffert de douleurs extrêmes pendant que je méditais et j'ai compris que c'était un avertissement. J'ai réfléchi sur certaines paroles de M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong :

« […] face à vos intérêts vitaux, êtes-vous affecté intérieurement? Dans les conflits et les intrigues entre les gens, êtes-vous affecté intérieurement? » (Huitième leçon, Zhuan Falun)

« Une personne vraiment résolue à cultiver et à pratiquer pourra faire preuve d’endurance et laisser tomber ses attachements à toutes sortes d’intérêts personnels, elle pourra prendre cela avec légèreté; tant que vous parviendrez à faire tout cela, ce ne sera pas difficile. Les gens pour qui c’est difficile sont justement ceux qui n’arrivent pas à lâcher ces choses-là. » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

J'étudiais régulièrement le Fa et mes pensées droites étaient sans cesse renforcées, mon xinxing s'est élevé petit à petit et j'ai finalement pu arrêter de rechercher mes propres intérêts.

Je gagnais moins d'argent qu'avant, mais chaque jour, mon esprit était tranquille. Mes sourires étaient vrais et je plaisais à mes clients sans même essayer. J'appliquais Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans mes relations avec mes clients et ils le sentaient, ce qui formait une base solide pour leur expliquer la vérité sur la façon dont le Falun Gong est persécuté.

Lorsque mon supérieur distribuait des tâches, je n'étais plus difficile et je me proposais même pour les circuits que les autres guides évitaient, ce qui soulageait la pression sur les épaules de mon supérieur. Je pensais à une chose que Maître Li a dite :

« Ils travaillent avec zèle, ils acceptent volontiers les tâches que leur chef leur confie et ne se disputent plus pour des avantages personnels. » (Quatrième leçon, Zhuan Falun)

Lorsque j'ai été arrêtée et envoyée dans un camp de travail, mon supérieur a dit aux agents de la sécurité publique et aux employés du Bureau 610 que j'étais une excellente guide touristique. Il a aussi dit à ma famille à de nombreuses reprises que lorsque je serais libérée, un emploi m'attendrait dans l'entreprise.

Parler du Falun Gong aux gens au travail

Pendant un temps, après avoir été libérée, j'ai eu peur de parler du Falun Gong aux touristes. En étudiant le Fa, j'ai compris que le Maître nous a sauvés et nous a donné la Grande Loi afin que nous puissions la partager avec les autres. J'ai une mission. Si je laisse la peur me retenir, je ne répondrai pas aux critères que Maître Li a définis pour nous. (En Orient, le terme « Maître » désigne un professeur respecté.) Il a dit :

« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa ? Vous êtes précisément les disciples de Dafa auxquels le Maître enseigne. Je vous épure, je vous forge à maturité, afin que vous puissiez aller sauver les êtres. Voilà un disciple de Dafa. » (« Enseignement du Fa à la Journée mondiale du Falun Dafa »)

J'ai commencé à saisir de nombreuses occasions au travail pour expliquer aux gens comment le Parti communiste chinois (PCC) persécute le Falun Gong.

Une fois, j'ai expliqué les faits à un couple âgé. Le mari a dit : « Nous n'aurions eu aucun moyen d'apprendre la vérité si vous ne nous aviez pas parlé. Ce que vous nous avez dit constitue la meilleure partie de notre voyage. » Avec de la joie sur le visage, ils ont démissionné du Parti et accepté un exemplaire des Neuf Commentaires sur le Parti communiste le dernier jour de leur circuit. J'ai apprécié cette occasion que le Maître a arrangée pour que j'élève ma vertu.

Beaucoup de touristes ont fait remarquer que je parais jeune. J'ai utilisé ces occasions pour leur dire que je pratique le Falun Gong et que cela a guéri mes maladies. Cela a ouvert leur esprit pour en entendre plus sur la pratique et sur les faits de la persécution.

Une autre fois, j'aidais une touriste en mauvaise santé alors que nous marchions dans une grotte. Je m'étais désignée volontaire pour porter tous ses objets lourds. Elle a été touchée et a dit que je semblais en bonne santé. J'ai dit que pratiquer le Falun Gong m'avait permis d'avoir un corps fort.

Elle marchait lentement, nous étions donc derrière tout le monde. Elle m'a écoutée et a dit : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Je partageais souvent une chambre avec d'autres guides touristiques, ce qui était pour moi un moyen de parler de la persécution à mes collègues. Une jeune guide avec qui je partageais une chambre jouait souvent à des jeux sur son téléphone pour éviter de me parler. Cela a duré pendant plusieurs jours et j'ai failli abandonner.

La nuit avant de partir, je me suis réveillée à minuit. Une pensée s'attardait dans mon esprit : « Chacune d'entre nous ira de son côté ce matin ; beaucoup attendent d'être sauvés ». Le Maître a dit :

« La responsabilité des disciples de Dafa est de sauver les êtres et de valider la Loi. » (« Enseignement de la Loi à la réunion sur la création musicale »)

« […] tous les êtres humains vous attendent pour que vous les sauviez [...] » ( « Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa »)

« Vous devez sauver tous ceux que vous rencontrez. » (« Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa ? »)

J'ai décidé de ne pas abandonner. Si je laissais tomber, elle pourrait ne pas avoir d'autre occasion d'apprendre la vérité à propos des crimes du PCC et j'allais devoir porter cette responsabilité. Lorsqu'elle s'est réveillée, je lui ai expliqué les faits et l'ai aidée à démissionner du PCC.

Je suis reconnaissante envers le Maître de m'avoir donné autant d'occasions d'aider les autres à travers mon travail. Récemment, j'ai même aidé un collègue à apprendre les exercices et à commencer à lire le Zhuan Falun.

Traduit de l'anglais en Belgique