(Minghui.org) The Herald, un journal basé à Everett, Washington, a publié un article le 17 octobre 2015 décrivant comment une résidente locale a été maltraitée en Chine pour sa pratique du Falun Gong (aussi connue comme Falun Dafa).

Écrit par la rédactrice Amy Nile, intitulé : « Une femme de Lynnwood savoure la liberté de religion interdite en Chine », cet article traite de Echo Liu, âgée de 42 ans, qui a été emprisonnée en Chine pour sa croyance.

Une voix pour ceux qui n'ont pas de liberté

Liu a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997, quand elle travaillait comme journaliste à Pékin. « Le Falun Dafa est une pratique spirituelle qui combine les exercices, la médiation et une philosophie morale centrée sur Authenticité-Bienveillance-Tolérance », écrit-on dans l'article.

Liu et d'autres résidents de Everett se sont joints à une manifestation, le mois dernier, lors de la visite du dirigeant chinois Xi Jinping. Elle a dit qu'elle sentait une obligation morale de dénoncer les injustices endurées par les pratiquants de Falun Gong. Plus important encore, contrairement à la Chine, Liu a maintenant la liberté de parler de son histoire et de la pratique de sa foi sans crainte.

« C'est particulièrement important pour ceux qui sont encore gravement persécutés. Leurs voix ne peuvent pas être entendues », a déclaré Liu dans l'article.

Elle est devenue intéressée par le Falun Gong après que la santé de sa mère s'est améliorée à la suite de la pratique. « Contrairement à la plupart des églises traditionnelles, le Falun Dafa n'a pas d'hiérarchie officielle, d'adhésion, ni de frais », est-il écrit dans l'article.

Une autre pratiquante, Jenny Hu, a aussi fait l'expérience d'une amélioration physique suite à la pratique. Depuis qu'elle a commencé à faire les exercices en 1996 pour se débarrasser de maux de tête, elle est en très bonne santé.

Persécutée pour sa croyance

Avant la répression en 1999, la carrière de Liu allait bien : travaillant d'abord pour Beijing News et éditant plus tard les best-sellers dans une société d'édition. Dans ses temps libres, elle se portait volontaire pour parler aux gens des bienfaits du Falun Gong.

« En 1999, sa vie a changé brusquement. Le Parti communiste chinois a lancé sa campagne de propagande visant à éliminer les pratiquants de Falun Gong. » Alors qu'elle était enceinte en 2000, Liu a été détenue par les autorités pendant 10 heures parce qu'elle distribuait des documents sur le Falun Gong. Après sa libération, elle a été rétrogradée à son travail, forcée d'écrire des déclarations d'abandon de sa croyance et à assister à des classes de lavage de cerveau.

Plusieurs mois plus tard, après avoir accouché, les autorités l'ont encore arrêtée malgré qu'elle allaitait son bébé. « Elle a été envoyée dans une prison où elle a été privée de sommeil, forcée de regarder des vidéos de propagande au sujet du Falun Gong et forcée d'écouter des menaces de préjudices contre sa famille », rapporte l'article.

Les autorités l'ont arrêtée une autre fois en 2008, parce que le gouvernement essayait de cacher ses violations des droits de l'homme aux journalistes étrangers avant les Jeux Olympiques de Pékin. « Elle a été battue, enfermée dans une cellule d'isolement et forcée à travailler dans des environnements toxiques. » Elle a purgé une peine de deux ans et trois mois pour avoir refusé de renoncer à sa croyance.

« Je ne voulais pas vendre mon âme », a dit Liu dans l'article, « Ce qu'ils peuvent faire à votre corps physique est très limité si vous garder votre âme ou votre esprit intact. »

Le mari de Liu est un avocat puissant et elle était journaliste avec des contacts à Boston. En conséquence, « elle était de loin mieux traitée que plusieurs autres prisonniers. Il y a eu des rapports de tortures et de prélevements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong. » Peu de temps après sa libération, sa famille est venue aux États-Unis en 2010 grâce à une relation d'affaires.

« Pour moi, la chose la plus essentielle est la liberté de choix », a dit Liu dans l'article. « Vous pouvez respecter ce qui est juste dans la dignité. »

Traduit de l'anglais au Canada