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Mme Zhou Min et Mme Zhang Liping jugées à l'aide de fausses preuves

17 février 2015

(Minghui.org) Mme Zhou Min et Mme Zhang Liping ont été jugées le 22 janvier 2015 au tribunal de la ville de Xintai, province du Shandong. Les avocats de la défense ont demandé l'acquittement de leurs clientes, qui n'avaient commis aucun crime mais étaient persécutées par les autorités parce qu'elle croient en le Falun Gong.

Le procès s'est déroulé dans le « Tribunal numéro neuf », installé dans un centre de détention au lieu de se dérouler dans un tribunal ordinaire.

La salle était remplie de personnes affiliées au Parti communiste chinois (PCC), dont la police, des membres du Bureau 610 et du personnel qui travaillent pour le système juridique. On a permis a seulement deux membres de la famille de Mme Zhou Min et un seul de la famille de Mme Zhang Liping d'assister au procès.

Plusieurs policiers en civil étaient posté près de la porte d'entrée du centre de détention, probablement dans l'intention d'arrêter tout pratiquant qui pourrait s'approcher.

Le procès a commencé à 9 h 45. Les deux avocats de la défense ont plaidé non coupable pour leurs clientes. Ils ont demandé qu'on enlève les menottes de leur clientes, en accord avec la loi.

Les charges sont sans fondement

L'avocat de Mme Zhang a argumenté qu'étant donné qu'il n'y a aucune preuve qui témoigne de la vérité des charges portées contre sa cliente, ces charges sont donc sans fondements.

Il a démontré que « les preuves criminelles » fournies par le procureur était fabriquées de toutes pièces et donc illégales. Même le compte rendu fait par Feng Dayong était inventé. Il a dit que le dossier de sa cliente était rempli de différents types de fausses preuves et que même l'heure dite des incidents était fausse.

Il a ajouté que l'avis de détention ne portait même pas de sceau officiel ce qui était une indication que l'agent en charge de l'affaire ne le traitait pas avec sérieux. Les soi-disant preuves apportées, comme quelques sacs en papier et une antenne satellite, n'avaient aucun rapport avec le cas et n'apportaient rien de convaincant.

Il a conclu en déclarant de nouveau que les charges portées contre sa cliente étaient sans fondement.

La Constitution chinoise stipule les droits de l'homme fondamentaux des citoyens

L'avocat de Mme Zhou a défendu l'innocence de sa cliente en invoquant la Constitution chinoise et ses lois.

Il a déclaré : « Les articles 35 et 36 de la Constitution stipulent clairement que les citoyens de la République populaire de Chine ont droit à la liberté de parole et de croyance religieuse. »

Il a aussi fait remarquer que les « preuves » existantes étaient fabriquées par la police et par le procureur, et ne pouvaient pas servir de base pour les fausses accusations. Il a conclu en disant que le tribunal devrait acquitter sa cliente selon la loi.

Le président du tribunal n'a rien dit pendant tout le procès, tandis que les avocats de la défense défendaient leurs clients et réfutaient les accusations sans fondement des plaignants. Les plaignants n'avaient rien de plus à ajouter.

A 13 h 10, le président a ajourné le procès sans avoir prononcé de verdict.

Historique

Mme Zhou Min a 59 ans. Elle travaillait dans une usine de fabrication de fil de cuivre dans la ville de Taian avant d'être renvoyée parce qu'elle pratiquait le Falun Dafa. Autrefois elle souffrais de diverses maladies, dont une tumeur au cerveau, des fibromes et des problèmes sévères du dos. Tous ces problèmes ont disparu après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en septembre 1999.

Mais depuis juillet 1999, quand le PCC a lancé la persécution du Falun Gong à grande échelle, Mme Zhou a été assujettie à une persécution sévère. Elle a été condamnée aux travaux forcés à trois reprises et a subi toute sortes de tortures, y compris des décharges électriques, la suspension avec des menottes derrière le dos, le gavage avec de l'eau salée très concentrée et la torture d'être attaché sur le lit de mort. Elle a eu la jambe cassée suite à ces mauvais traitements. En plus de tout cela, elle a été renvoyée par son employeur après sa première détention, et sa famille s'est complètement disloquée.

Mme Zhang Liping, également âgée de 59 ans, est une ouvrière retraitée de la Brasserie de Taian. Comme Mme Zhou, elle aussi a souffert de toutes sortes de maladies avant de commencer à pratiquer le Falun Gong. Parmi ses maladies, il y avait une arythmie cardiaque, l'inflammation du muscle cardiaque, de la périarthrite de l'épaule, des rhumatismes et de la gonarthrite. À cause de ces maladies, elle avait du mal à plier les jambes et n'était pas capable de s'accroupir.

Mme Zhang a commencé à pratiquer le Falun Gong dans la deuxième partie de l'année 1997. Toutes ses maladies ont disparu peu de temps après avoir commencé la pratique.

Après le début de la persécution en juillet 1999, elle a été assujettie à une surveillance de longue durée, des fouilles de son domicile et la détention à domicile. Elle a été détenue illégalement quatre fois et condamnée aux travaux forcés pour quatre ans et demi au total. Elle a souffert de tortures brutales lors de son incarcération, dont des tabassages violents, décharges électriques, travail forcé, obligation de se tenir debout pendant de longues heures, privation de sommeil, mise en isolement et encore d'autres formes de tortures. Mme Zhang est devenue émaciée des suites des mauvais traitements de longues durées.

Elle a de nouveau été arrêtée le soir du 14 juin 2014. Elle a été détenue au poste de police de Qingyunshan, et pendant qu'elle était là-bas, on l'a battue et humiliée ouvertement.

Feng Dayong, directeur de la division de la sécurité intérieure lui a donné des coups de poing et des coups de pied violents et appliqué des décharges électriques. Il l'a menacée et a hurlé : « J'ai envoyé plus de 100 pratiquants de Falun Gong en camps de travaux forcés. »

Mme Zhou Min et Mme Zhang Liping sont aujourd'hui détenues depuis plus de sept mois et on leur a fait un procès illégal le 22 janvier 2015 au Tribunal de la ville de Xintai.

Liste incomplète des individus impliqués dans la persécution de Mme Zhou et Mme Zhang :

Comité des affaires politiques et juridiques de la ville de Xintai

Han Xuefeng (韩雪峰), directeur : +86-13805481830 (portable), +86-538-7264687 (bureau)

Xue Baoliang (薛宝良), directeur adjoint : +86-13505481578(portable), +86-538-7212743 (bureau), +85-538-7230218 (domicile)

Zhang Yuan'an (张元安), directeur adjoint : +86-13805387558 (portable), +86-538-7212745 (bureau), +86-538-7279698 (domicile)

Zhang Index (张新德), directeur adjoint, directeur du Bureau 610 : +86-13583876288 (portable), +86-538-7237654 (bureau), +86-538-7078288 (domicile)

Département de la police de Xintai

Wu Zhengzhou (吴振吉), dirigeant

Chu Xue (褚学), directeur politique : +86-13505388188 (portable), +86-538-7103002

Ma Yan (马彦), directrice du Bureau 610 : +86-13605381212 (portable), +86-538-7103060 (bureau), +86-538-7103259 (domicile)

Division de la sécurité intérieure : +86-538-7103060

Feng Dayong (冯大勇), chef de division : +86-13853813269(portable), +86-0538-7103065 (bureau)

Poste de police de Qingyun : +86-538-7103180

Liu Hui (刘辉), directeur de la police

Cao Xinfeng (曹新凤), chef adjoint

Centre de détention de la ville de Xintai : +86-538-7251919, +86-538-7183003

Li Ping (李平), directeur : +86-13954891969 (portable), +86-538-71830019 (bureau)

Service du procureur de la ville de Xintai

Bu Jingbo (卜静波), procureur général : +86-13665485776 (portable), +86-538-3011901 (bureau)

Liu Xiaoyan (刘晓艳), Cao Yan (曹燕) : procureurs dans ce cas

Tribunal de la ville de Xintai

Lu Hua (吕华), président : +86-18853858967 (portable), +86-538-7258800 (bureau), +86-538-7258801 (domicile)

Bai Yanping (白彦平), président du tribunal dans ce cas

Traduit de l'anglais en France