(Minghui.org) Quand je suis entré en 3e année du secondaire, on nous a dit que nous pouvions rentrer chez nous seulement une fois par mois. Je n’aimais pas l'idée et en ai conclu que je ne pourrais pas être en mesure d'étudier le Fa ni de faire les exercices loin de chez moi. Mais, en réalité, je ne voulais pas quitter mes parents.

Il y a deux façons pour qu’un élève normal comme moi puisse obtenir une exemption et devienne un élève externe, l’une étant d’avoir un certificat de maladie d'un hôpital et l'autre d’utiliser ses relations. Aucune n’est vraiment difficile à obtenir. Cependant, les deux façons sont inacceptables pour un pratiquant qui vit en respectant les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance de Dafa.

Toute ma famille pratique Dafa. Faire semblant d'être malade est comme suivre le chemin arrangé par les forces anciennes. Et frayer son chemin en utilisant ses relations n’est pas quelque chose qu'un pratiquant doit faire.

La première semaine à l'école a été difficile. Je ne pouvais pas suivre l’étude du Fa et faire les exercices. J’ai demandé la permission de rendre visite à mes parents et quand ils ont vu mon regard hagard et mes larmes, ils se sont inquiétés.

Bien que sachant que cela constituait une violation des principes du Fa, mes parents sont allés voir leurs relations pour aider à me faire approuver comme élève externe. Cependant, cela ne s’est pas tout à fait passé comme prévu, car nous avons rencontré pas mal obstacles à la fin du processus d'approbation. Mes parents ont réalisé que le Maître avait arrangé que je reste dans le dortoir et nous avons eu une longue conversation sur la question.

Le Maître a dit :

« Lorsque vous cultivez dans la société des gens ordinaires, soit vous vous faites influencer par elle, soit les gens ordinaires vont être changés par vous, c’est sûr. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à San Francisco en 2005 »)

Apprendre la discipline

J’ai décidé de marcher sur le chemin que le Maître a arrangé pour moi. Il y avait beaucoup de devoirs après l'école, ce qui me tenait assez occupé. Chez moi, mes parents faisaient en sorte que je sois diligent dans l'étude du Fa et la pratique des exercices, mais à l'école j’ai dû me discipliner.

La rectification de Fa avance et le chemin pour chaque pratiquant est très étroit. Je dois apprendre à cultiver diligemment et arrêter de compter sur mes parents.

Après avoir changé mon état d'esprit, j’ai fait mon plan pour étudier le Fa tous les jours. Tôt le matin ou le soir après que les lumières soient éteintes étaient mes deux seules options. Le dortoir est contrôlé chaque nuit, donc j'émettais la pensée droite : « Je suis invisible quand j’étudie le Fa. » J’étudiais le Fa avec une lampe de poche en me cachant sous ma couette.

Ce n’était pas facile, car il faisait chaud sous la couette et je transpirais beaucoup. Cependant, en ressortant de sous la couette je ressentais un bonheur indescriptible et sacré dans mon cœur.

Il est difficile de poursuivre l’étude du Fa, mais je suis devenu plus diligent qu’avant. Le Maître a dit :

« Si la pensée humaine prend le dessus, la personne se tournera vers l’humain ; si la pensée divine et la pensée droite de l’homme prennent le dessus, il avancera vers le divin. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à San Francisco en 2005 »)

Rencontrer des difficultés

J’avais l'intention d'étudier dix pages la nuit et dix pages le matin. Cependant, parfois, j’oubliais de mettre l'alarme. Aussi parfois l'alarme ne fonctionnait pas sans que cela soit de ma faute.

Avant d'étudier le Fa le matin, je remerciais le réveil de m'avoir réveillé. Je lui disais aussi : « Tu es mon instrument de Fa, s’il te plaît réveilles-moi à temps. » Malgré cela, j’ai continué à avoir des problèmes pour me réveiller. C’est alors que je me suis rappelé ce que le Maître a dit :

« Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 »)

En regardant à l'intérieur, j’ai trouvé que j’avais l'attachement à la paresse. Il faisait très froid le matin, ce qui m’empêchait de me lever immédiatement. Je m’endormais après que l'alarme se soit déclenchée et je dormais jusqu'à ce qu'il soit temps pour tout le monde de se lever, ce qui me faisait manquer l'étude du Fa. Après m’être débarrassé de mon attachement à la paresse, j’ai dit au réveil : « J’ai eu tort. Tu dois sonner et je me lèverai immédiatement. » Le lendemain matin, le réveil a sonné à l'heure.

Maintenant mes notes se sont beaucoup améliorées. Je crois que le Maître a ouvert ma sagesse. En réfléchissant à ces quelques derniers mois, je sens que je suis devenu un véritable disciple, mûrissant et cultivant sur la base du Fa. Je vais diligemment marcher sur le chemin que le Maître a arrangé pour moi et retourner à mon foyer véritable avec le Maître.

Traduit de l'anglais en Europe