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L'impulsion de démissionner du PCC s'accélère

30 mai 2015 |   Écrit par Mi Zhen

(Minghui.org) Cinq ans après le début de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC), le livre les Neuf commentaires sur le Parti communiste a été publié en novembre 2004. Dans les 18 mois suivants, 10 millions de personnes ont déclaré leur résiliation du PCC et de ses organisations affiliées. Le nombre avait atteint 200 millions au 15 avril 2015.

En plus des membres du PCC, les chiffres ci-dessus comprennent également les personnes affiliées aux organisations juniors du PCC, à savoir la Ligue de la Jeunesse et les Jeunes Pionniers. En lisant les Neuf commentaires, les gens ont pris conscience des décennies de lavage de cerveau et ont commencé à reconnaître la violence ainsi que la nuisance que le Parti a apporté à la nation.

Ceci s'aligne bien avec la tendance mondiale de l'affaiblissement du communisme. Le 9 avril dernier, le Parlement ukrainien a voté l'interdiction de la « propagande du totalitarisme communiste et des régimes nazis. » Selon la loi, le gouvernement communiste qui a gouverné pendant l'ère soviétique a été condamné comme ayant été un régime criminel de la politique de terreur de l'État.

Quelques semaines plus tard, le président ukrainien Petro Porochenko a signé une loi le 15 mai condamnant les régimes communistes totalitaires et interdisant la propagande de tous leurs symboles dans le pays.

Un régime en perte de terrain

L'École centrale du Parti est la plus haute institution qui forme de hauts responsables du PCC. Dans une lettre adressée à Epoch Times en mai 2005, 25 membres du personnel de cette institution ont annoncé leur intention de démissionner de l'organisation du PCC. « Nous sommes de différents départements de l'École centrale du Parti allant du ministère et au niveau du bureau, tout au long des échelons jusqu'aux personnels des services généraux. Certains d'entre nous suivent le Parti depuis des décennies et certains sont des intellectuels hautement instruits. Nous souhaitons tous renoncer à notre adhésion au PCC. »

Pour des raisons professionnelles et familiales, leurs noms étaient des pseudonymes. « Pour autant que nous le sachions, parmi les plus de 2 000 membres du personnel de l'école du Parti, au moins 90% sont prêts à démissionner de l'organisation du PCC si leurs vies ne seront pas en danger. »

Cette lettre a été envoyée six mois après la publication des Neuf commentaires, ce qui souligne l'échec de la tentative du PCC pour maintenir sa domination.

Cette tendance est étroitement liée à la politique de persécution contre le Falun Gong. Chen Yonglin, un ancien diplomate chinois en Australie, était chargé de surveiller les pratiquants de Falun Gong. Ayant accès à des informations hautement confidentielles sur les activités du renseignement chinois en Australie, Chen savait bien que le régime contrôle le peuple chinois, même en dehors de la Chine. Mais apprendre la nature pacifique du Falun Gong a finalement conduit à sa défection le 26 mai 2005.

Dans une lettre expliquant sa défection et pourquoi lui et sa femme ont choisi de démissionner du Parti, Chen a écrit : « Nous séparer du PCC est un éveil de la conscience pour nous tous, les Chinois. Et c'est ce qui est l'espoir pour notre avenir en tant que nation. »

Hao Fengjun, un policier du Bureau 610 de la ville de Tianji, travaillait au département de police. Après avoir été affecté au Bureau 610, une force de frappe dans la persécution contre le Falun Gong, il a été témoin de la façon dont les fonctionnaires utilisaient des vidéos diffamatoires pour laver le cerveau des pratiquants. Il a également vu comment les fonctionnaires torturaient les pratiquants quand ceux-ci refusaient de renoncer à leur croyance.

Après avoir proclamé sa décision de renoncer à son adhésion au PCC en juin 2005, Hao a dit que démissionner du Parti était une tendance inévitable. « C'est en train de changer la Chine et cela va sauver la Chine. »

Han Guangsheng, le directeur du Bureau juridique de la ville de Shenyang, a fait défection au Canada et a expliqué pourquoi il avait choisi de démissionner du PCC : « Le communistes chinois a mis son propre intérêt avant tout le reste. Il est barbare, totalitaire, faible et pourri jusqu'à la moelle. » Il a dit qu'il a quitté la Chine parce qu'il ne voulait pas continuer de persécuter les innocents pratiquants de Falun Gong.

Éveil spirituel

Les gens choisissent de démissionner des organisations du PCC parce que c'est leur façon de trouver de l'espoir pour l'avenir.

Huang Xiaomin, qui a remporté une médaille d'argent pour le 200 mètres nage brasse lors des Jeux olympiques de 1988, a été la première nageuse chinoise à gagner des médailles olympiques. Elle a renoncé à son adhésion au PCC en décembre 2004 : « Les Neuf commentaires m'ont aidée à voir à travers l'essence du PCC. J'ai maintenant honte d'avoir été un membre de l'organisation. »

Bien que Huang ait rejoint le Parti contre sa propre volonté et qu'elle n'ait assisté à aucune des activités connexes ni payé sa cotisation pendant plus d'une décennie, elle a écrit qu'il était important de renoncer officiellement à son adhésion au PCC. « C'est seulement en démissionnant de l'organisation vicieuse que nous pouvons éradiquer complètement son influence toxique sur notre corps et notre âme. »

Une autre personne est un haut fonctionnaire à la retraite du Conseil d'État et du ministère de la Sécurité publique qui avait rejoint le PCC en 1930. Lors de son annonce de se séparer des organisations du PCC, il a écrit : « Au fil des années nous avons assisté à tant de campagnes politiques, les unes après les autres, ce qui a amené un grand nombre de personnes dans la tragédie. Et maintenant, la persécution contre les innocents pratiquants de Falun Gong m'a convaincu que le Parti est complètement désespéré. »

Les responsables actuels du PCC sont également en train de changer. Après qu'un chef de poste de police ait entendu les faits sur le Falun Gong par un pratiquant, il lui a rendu visite à 3 h. Se courbant à trois reprises devant l'image de M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, il a présenté ses excuses pour les fautes qu'il avait commises dans le passé. Le chef de la police a non seulement promis de protéger les pratiquants plus tard, mais a également demandé au pratiquant d'aider toute sa famille à démissionner de l'organisation du PCC.

Quand un pratiquant de Hong Kong a demandé à un touriste chinois de démissionner du Parti, le touriste, un enseignant de la province du Guangdong, a donné au pratiquant une liste sur laquelle étaient inscrits plus de 1 000 noms qu'il avait recueillis auprès de ceux qui sont prêts à démissionner du Parti.

Beaucoup de pratiquants de Falun Gong travaillent fort pour parler à autrui de la persécution brutale – de sauvegarder les droits fondamentaux de pratiquer leur croyance, ainsi que d'expliquer l'importance de démissionner des organisations du PCC. Après tout, lorsque le Parti tombera pour ses mauvaises actions, quiconque sera associé avec le régime sera également confronté à de graves conséquences.

Attraper les tigres

Le récent manuel de stratégie de la politique de la Chine fait écho au mouvement de démissionner du PCC, comme de nombreux auteurs clés de la répression ont été disgraciés récemment les uns après les autres.

Wang Lijun, chef de la police de la ville de Chongqing, a été condamné en septembre 2012, sur des accusations d'abus de pouvoir, de corruption et de défection. Il a été condamné à 15 ans de prison.

Bo Xilai, ancien membre du Politburo central et chef du Parti de la ville de Chongqing, a chuté après l'incident de Wang. En septembre 2013, il a été reconnu coupable de corruption et condamné à l'emprisonnement à vie.

Li Dongsheng, vice-ministre du ministère de la Sécurité publique et directeur du Bureau 610, a été signalé pour être mis en examen en décembre 2013.

Xu Caihou, vice-président de la Commission militaire centrale (CMC), du haut conseil militaire de la Chine, a été arrêté et mis sous enquête en mars 2014. Il a été confronté à la cour martiale et il est mort d'un cancer en mars à 2015.

Zhou Yongkang, ancien membre du Comité permanent du Bureau politique et secrétaire de la Politique centrale et de la Commission des affaires juridiques (PLAC, 2007-2012), a été accusé de corruption, d'abus de pouvoir et de divulgation intentionnelle de secrets d'État.

Bien que les accusations étaient principalement la corruption ou l'abus de pouvoir, les fonctionnaires ci-dessus étaient tous fortement impliqués dans la persécution du Falun Gong. Le PLAC et le Bureau 610, en particulier, sont les principales organisations qui ont dirigé les 15 années de persécution brutale.

Mais les efforts pour attraper le tigre sont loin d'être terminés. Luo Gan, ancien secrétaire du PLAC entre 2007 et 2012, et Zeng Qinghong, un autre allié clé de Jiang Zemin, ont tous deux grandement contribué dans la mise en œuvre de la politique de persécution de Jiang contre le Falun Gong.

Même pour Bo et Zhou, tous deux impliqués dans les prélèvements d'organes sur des pratiquants encore vivants, leurs accusations annoncées ne comprennent pas de telles revendications. Cela indique que les fonctionnaires du PCC refusent de reconnaître la brutalité que le régime a commis contre des personnes innocentes. Bientôt cependant, le PCC sera arrivé à sa fin.

Traduit de l'anglais au Canada