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Mme Wei Xueling poursuit l'ancien dictateur Jiang Zemin

11 juin 2015 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Gansu, Chine

(Minghui.org) Mme Wei Xueling, âgée de 64 ans, du canton de Qingcheng, province du Gansu, a récemment déposé une plainte au Parquet populaire suprême contre l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois Jiang Zemin.

La plainte de Mme Wei

Le reçu de Mme Wei pour la mise en accusation postée au procureur général du Parquet populaire suprême.

Dans sa plainte, Mme Wei a déclaré : « Depuis que la persécution du Falun Gong a commencé, ma maison a été saccagée, j'ai été illégalement détenue et j'ai été soumise à du lavage de cerveau. La perte totale de biens personnels à la suite de la persécution revient à 7 680 yuans. »

« Je tiens à déposer une plainte auprès du Parquet populaire suprême contre Jiang Zemin, et, conformément à la Constitution et aux lois internationales, lui demander des comptes pour les crimes contre l'humanité, le génocide, la torture, l'arrestation, la privation illégale de la croyance religieuse civique, la détention illégale, la diffamation, l'intrusion illégale dans les résidences des citoyens, l'extorsion et les perquisitions illégales. »

« Je tiens également à demander la fin de toutes les injustices, y compris les règlements, les interdictions et les restrictions faites contre le Falun Gong au nom de Jiang Zemin et au nom de l'État. Je demande la libération immédiate de tous les pratiquants de Falun Gong illégalement détenus ou condamnés, enlevé M. Li Hongzhi - le fondateur du Falun Gong - de la liste des « plus recherchés » et tenir tous les fonctionnaires impliqués dans la persécution du Falun Gong responsables de leurs crimes. »

Mme Wei raconte sa persécution

J'ai été arrêtée par des policiers du poste de police de la ville de Qingyang le 17 décembre 2011. Ils m'ont transférée à la Division de la sécurité intérieure où j'ai été détenue pendant une journée et une nuit. Après que ma famille a payé une rançon de 1000 yuans, ils m'ont amenée au poste de police du centre de détention de Qingcheng, où j'ai été détenue pendant neuf jours.

Lorsque la police m'a envoyée passer un examen à l'hôpital, les médecins ont constaté que j'étais en mauvaise santé. Après avoir extorqué 5 000 yuans à ma famille, ils m'ont libérée afin de me pas être tenus responsables s'il m'arrivait quelque chose.

En décembre 2012, j'ai reçu un appel d'un policier surnommé Peng du poste de de police des champs pétrolifères de Changqing. Peng m'a dit de me rendre au département de police, mais je lui ai dit que je n'irais pas. Il m'a menacée et a dit que si je ne coopérais pas avec lui, il viendrait m'arrêter chez moi.

Quand je me suis rendue au département de police, il m'a saisie et m'a amenée à la soi-disant « école juridique », où j'ai été soumise à du lavage de cerveau pendant cinq jours avant ma libération. Au cours de la session de lavage de cerveau, on m'a forcée à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong.

Jia, directeur de section du Bureau 610 de Qingyang, m'a aussi menacée, disant que si je ne renonçais pas au Falun Gong, il allait suspendre le salaire de mon mari. J'ai été constamment harcelée, même après avoir été libérée.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, en tant que dirigeant du Parti communiste chinois, a contourné les autres membres du Comité permanent du Politburo et a lancé la violente répression du Falun Gong.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la création et de la poursuite de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité extralégale, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation remplace les forces de police et le système judiciaire dans l'exercice de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être demandeurs dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent désormais leur droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada