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La police de Pékin confirme l'identité d'une femme en utilisant la tromperie et la garde en prison bien que sa cause ait été rejetée

13 juin 2015

(Minghui.org) Mme Gao Xiuying est retenue captive depuis son arrestation en juin 2014 pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Gong. Elle a refusé de révéler son nom pour protester contre la détention illégale, mais les autorités ont utilisé des moyens trompeurs et ont réussi à confirmer son identifier quatre mois plus tard.

Le Parquet local a approuvé son arrestation en décembre 2014, mais plus tard, a rejeté l'affaire citant des preuves insuffisantes. Le centre de détention a néanmoins refusé de libérer l'enseignante de 51 ans, qui est détenue au-delà de la durée autorisée par la loi et lui a refusé toutes les visites familiales.

Mme Gao Xiuying, pratiquante de Falun Gong

L'identité de Mme Gao confirmée par des moyens trompeurs

Mme Gao a été envoyée au centre de détention de Changping après son arrestation. Comme elle a refusé de révéler son nom, le gardien Du Jianguo est parvenu grâce à un stratagème, à obtenir ses informations. Il a demandé à une personne de faire semblant d'être un détenu bientôt libéré et de lui proposer de passer un message à la famille de Mme Gao. Mme Gao est tombée dans le piège et lui a donné le numéro de téléphone de sa sœur cadette.

Du a réussi à obtenir le nom de Mme Gao en appelant sa sœur à la mi-août, mais la jeune Gao a refusé de signer des documents confirmant sa relation avec Mme Gao.

Sa sœur a reçu un nouvel appel de Du en septembre lui demandant de venir voir Mme Gao. Quand elle est arrivée, Du lui a ordonné de rester à l'extérieur de la porte ouverte et d'identifier sa sœur de loin. Une des femmes qui était alignée ressemblait à sa sœur, mais paraissait beaucoup plus faible que dans son souvenir. Elle a dit à Du que cette femme pourrait être Mme Gao, mais elle a de nouveau refusé de signer le document confirmant leur relation. L'ensemble du processus a été filmé.

Devant l'impossibilité d'obtenir que sa sœur confirme l'identité de Mme Gao, la police de Pékin s'est rendue dans la ville natale des Gao dans la province du Heilongjiang pour harceler leurs deux belles-sœurs. Une belle-sœur ne pouvait pas dire si la femme montrée sur la vidéo produite par la police était Mme Gao, mais l'autre l'a fait et a signé une confirmation, ne connaissant pas l'intention de la police. Ce processus a également été filmé.

La police a alors utilisé la vidéo comme preuve que la famille de Mme Gao confirmait son identité, bien qu'elle-même n'ait jamais reconnu sa propre identité. Le Parquet local a alors approuvé son arrestation en décembre.

La famille interdite de visite

La famille de Mme Gao a découvert en janvier de cette année qu'elle avait été secrètement transférée au Premier centre de détention de Chaoyang, un lieu destiné à accueillir les criminels. Quand, un mois plus tard, ils ont amené un avocat, ils ont été informés que Mme Gao avait été renvoyée au centre de détention de Changping parce que le Parquet avait rejeté son cas, citant des preuves insuffisantes.

Lorsque l'avocat a finalement rencontré Mme Gao le 16 février 2015, il a remarqué qu'elle était émaciée et était lente à répondre à ses questions.

La mère de Mme Gao, âgée de 90 ans, a voyagé du Heilongjiang à Pékin en avril pour voir sa fille. La mère âgée a cependant vu ses demandes de visite refusées encore et encore.

Du Jianguo, le gardien en charge de la détention de Mme Gao, a utilisé divers prétextes pour éviter de rencontrer la mère et les autres membres de la famille ou d'approuver leur visite.

La famille a une fois rattrapé Du à l'extérieur du centre de détention et l'a interrogé sur sa décision de soumettre à nouveau le cas de Mme Gao au Parquet malgré le manque de preuves. Il a répondu que c'était une décision de haut niveau et a refusé de commenter la détention illégale de Mme Gao, qui dure depuis près d'un an et qui a dépassé la durée autorisée par la loi.

La famille n'a pas pu voir Mme Gao, pas même une fois au cours de leur séjour à Pékin du 7 au 15 avril 2015.

Traduit de l'anglais au Canada