Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Nous devrions être attentifs aux noms quand nous aidons les gens à démissionner du PCC

31 août 2015 |   Écrit par un pratiquant de Dafa à Pékin, en Chine continentale

(Minghui.org) Créer hâtivement un pseudonyme pour l'utiliser en vue de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) peut nuire à la crédibilité du registre de ceux qui ont démissionné, donc avoir un impact négatif sur leurs chances d'être sauvés et sur les efforts des pratiquants pour clarifier la vérité.

Dès 2011, le site Internet Minghui publiait un éditorial titrant : « Les noms utilisés pour se retirer du PCC doivent être sérieux et solennels. » En particulier, il a averti les pratiquants que :

« Afin de préserver la nature solennelle de se retirer du PCC, le site Internet pour démissionner du PCC n'acceptera plus les noms créés d'une façon négligente et aléatoire, et la personne se retirant du PCC ainsi que le pratiquant responsable en subiront les conséquences. Que ceci soit un rappel pour tous. »

Malgré l'avertissement, des pratiquants ne parviennent toujours pas à accorder de l'importance aux noms qu'ils donnent aux personnes qui acceptent de couper les liens avec le PCC et ses organisations affiliées. Je voudrais partager ma compréhension de l'importance d'utiliser leurs propres noms en aidant le public à quitter le PCC. De plus, j'ai quelques petits conseils sur la façon de parvenir à des noms solennels et appropriés.

Chaque caractère dans un nom chinois a sa signification

Dans la culture traditionnelle chinoise, le nom d'une personne est généralement donné par les parents, les grand-parents ou les astrologues. Chaque nom a de profondes significations sous-jacentes. Il reflète l'histoire et la culture familiale. Il porte aussi les attentes de la famille concernant cette personne.

La vie est précieuse, et un bon nom, y compris un nom d'emprunt, montre le respect pour cette personne, donc va l'encourager. Quand nous aidons les gens à démissionner du PCC et de ses sociétés affiliées, nous devrions réfléchir sérieusement à quel alias utiliser. Nous devrions prendre en considération la culture traditionnelle lors de la constitution des pseudonymes. Une attitude sincère peut aider les gens à comprendre la gravité de cet événement vital et à se rallier à vous, même s'ils ne peuvent pas comprendre les faits sur un niveau plus profond. Le nombre des démissions peut ne pas être aussi élevé, mais c'est la qualité qui compte.

Dans le cadre de la culture chinoise, une personne doit avoir un nom de famille. Nous devrions faire un effort pour inclure le nom de famille quand nous aidons les gens à démissionner. Un nom sans nom de famille laissera croire aux gens que ce n'est pas un nom véritable, pouvant naturellement affecter la crédibilité du site Internet qui enregistre les démissions de ces personnes.

C'est une affaire sérieuse si le nom d'un ancien membre du PCC n'a pas été enregistré à cause de la procédure bâclée d'un pratiquant. Comme le Maître nous l'a appris dans l'« Enseignement de Fa à la conférence de Fa de San Francisco 2014 », cette façon bâclée de faire les choses est principalement attribuable à l'influence toxique chronique du régime du PCC.

Le Maître a dit :

« La culture perverse du PCC pervers, a déjà, à travers un endoctrinement imperceptible de plusieurs décennies, déformé le caractère des Chinois du continent, y compris des disciples de Dafa, quand ils réfléchissent à des problèmes ils vont aux extrêmes. Jusqu’à être même complètement différents des personnes de la communauté internationale ou des anciens Chinois traditionnels. Il y a plus d'un milliard de personnes en Chine continentale, dans cet endoctrinement graduel, ils ont été imperceptiblement aliénés. » (« Enseignement de Fa à la conférence de Fa de San Francisco 2014 »)

C'est mieux de laisser les gens décider de leur propre pseudonyme

Un surnom est donné par les parents et un pseudonyme est créé par une personne pour elle-même. Les deux noms impliquent un sentiment très fort d'identité et peuvent être facilement mémorisés. Un nom constitué par quelqu'un d'autre peut ne pas convenir au profil psychologique de la personne et peut être facilement oublié.

Quand nous aidons les gens à renoncer à leur appartenance à un parti, nous devrions les laisser constituer leur pseudonyme personnel s'ils n'ont pas déjà un surnom ou un pseudonyme. J'ai rencontré une fois un cadre du PCC d'âge moyen avec un pseudonyme, « Yifan », qu'il avait inventé lui-même. Je pouvais clairement voir l'expression de satisfaction sur son visage.

Si nous avons à inventer un nom pour une personne, nous pouvons en choisir un sur une liste produite par un pour éviter les doublons. Ce logiciel peut générer jusqu'à 50 000 noms différents immédiatement, y compris les noms de famille.

Évitez de faire des compromis pour obtenir des résultats rapides

Le désir d'un succès rapide, un sentiment populaire de nos jours en Chine, est une conséquence de la culture viciée du Parti. Bien que les pratiquants de Dafa ressentent l'urgence de sauver les gens, ils devraient éviter de prendre des raccourcis pour obtenir une issue rapide. Dans le but de convaincre rapidement les personnes de démissionner du PCC, certains pratiquants deviennent peu scrupuleux et peuvent utiliser n'importe quel moyen qu'ils pensent être nécessaire.

Sous le régime souverain du PCC, les gens sont réticents à donner leurs noms à cause de leurs préoccupations pour la sécurité, même s'ils sont d'accord avec vous. Pour surmonter cette difficulté, certains pratiquants court-circuitent l'étape de la demande de leur nom et en fabriquent directement un pour eux sans leurs donner une chance de le faire eux-même. Puisque cela semble être l'approche la plus facile, beaucoup de pratiquants ont ainsi suivi l'exemple sans prendre en compte les antécédents de la personne. Les conséquences de cette pratique sont graves.

« Prendre le chemin de moindre résistance » est une issue typique des personnes qui ont été empoisonnées par la culture du PCC. Les gens ont essentiellement peur des ennuis et prendre du retard. Ils ne veulent pas prendre de risques et suivent simplement la tendance actuelle pour se protéger. Malheureusement, beaucoup de pratiquants ont aussi cet état d'esprit.

Être prévenant et réfléchi en donnant des pseudonymes

Le problème des noms en doublon s'est récemment aggravé. Pour recueillir des noms pour le registre officiel, certains pratiquants utilisent des pseudonymes courants comme Ping'an 1 (Voulant dire paix et sécurité) et Pin'an 2, etc. quand ils conseillent les gens à démissionner du PCC. Une liste comme celle-ci peut contenir de nombreux noms répétitifs qui ne peuvent pas être enregistrés. Cela crée des difficultés pour les compagnons de pratique qui enregistrent les noms sur le site Internet parce qu'ils doivent repérer et écarter ces noms.

Les pratiquants de Dafa devraient toujours être respectueux des autres quoi qu'ils fassent. Une approche opportuniste et négligente dans le recueil des noms est le résultat d'une attitude irresponsable. Comme le Maître nous a mis en garde, certains pratiquants en Chine sont devenus trop malin et ainsi compliquent les choses à cause de l'instillation insidieuse de la culture du PCC pendant tant d'années. Ils estiment même que les compagnons de pratique à l'étranger sont trop naïfs.

Le Maître a dit :

« Parfois, quand les médias ont besoin de vous, quand les projets ont besoin de vous, vos idées, votre façon d'aller à l'extrême venant de la culture du parti, de mentir, de bâcler les choses, tout cela leur est vraiment insupportable. » (« Enseignement de Fa à la conférence de Fa de San Francisco 2014 »)

Beaucoup de choses prennent une orientation déviante dès que nous commençons à suivre un certain chemin. Au début du mouvement des démissions, nous avions précisé que les gens pouvaient utiliser leurs propres surnoms et pseudonymes. Ils pouvaient utiliser des pseudonymes si les autres noms n'étaient pas disponibles. Nous avons dit plus tard aux déclarants que nous allions créer un nom pour eux, et récemment certains pratiquants ne le disent même plus du tout aux personnes. Bien que faire ainsi semble plus simple, cela complique réellement toute la procédure. Un exemple extrême impliquait une pratiquante qui créait des pseudonymes pour les gens, après leur avoir clarifié les faits, sans qu'ils le sachent.

De nombreux pratiquants de Falun Gong exercent maintenant leurs droits à déposer légalement des plaintes pénales contre l'ancien dictateur Jiang Zemin pour avoir déclenché la persécution du Falun Gong. L'élan de cette nouvelle vague d'actions en justice est à la hausse. De plus en plus de Chinois se réveillent et ont moins peur d'utiliser leurs vrais noms quand ils annoncent leurs démissions des organisations du PCC. Nous devrions profiter de cette tendance et utiliser le moins possible des pseudonymes.

En résumé, je suggère les pratiques suivantes pour aider les gens à renoncer à leur appartenance au PCC :

    1. Utiliser si possible le véritable nom des déclarants.

    2. Laisser si possible les déclarants inventer eux même leur pseudonyme.

    3. Ne générer un pseudonyme de consonance normale pour eux qu'en dernier recours.

Traduit de l'anglais en France