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Une percée

2 septembre 2015 |   Écrit par Fu Yixin, pratiquante de Dafa de la province du Shandong

(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis 17 ans et j'ai rencontré de nombreuses difficultés et tribulations pendant mon parcours.

Étant à la retraite depuis la fin de 2010, je remarque que mes tests sont devenus plus difficiles, mon élévation a été moins perceptible et mes attachements ont commencé à faire surface les uns après les autres. En bref, je stagnais.

Pris dans la toile d'araignée des émotions humaines

Ma fille allait avoir un bébé et elle m'a demandé de l'aider. C'était en avril 2012, et je demeure avec elle depuis.

Je demeure avec elle depuis les trois dernières années. Et pour une bonne partie de ces trois années, j'ai senti que j'étais prise au piège dans la toile d'araignée des liens affectifs, et que je ne pouvais pas faire de progrès dans ma cultivation et pratique. Beaucoup d'attachements que je croyais avoir éliminés, ont refait surface pendant cette période.

Quand une femme donne naissance, c'est une tradition chinoise de lui donner un mois pour récupérer. Au cours de cette période de grâce, la femme est choyée et laissée au repos afin d'assurer sa santé dans le futur, tandis que les tâches telles que le ménage et le baby-sitting incombent à son mari et sa famille.

Juste après que ma fille ait donné naissance, cependant, j'ai trouvé que la plupart des travaux m'incombaient. Mon gendre ne m'aidait pas beaucoup, voire pas du tout. Son excuse était qu'il ne savait pas comment faire tous les travaux ménagers et mettrait tout simplement le bazar, s'il essayait.

Donc, je devais tout faire – les courses, la préparation des repas, le nettoyage de la maison et le lavage des vêtements. Chaque jour, j'étais debout du lever au coucher du soleil et avec une cadence d'environ vingt heures chaque jour.

En plus, on s'attendait à ce que je paye pour tout cela moi-même, ce qui était difficile parce que ma fille exigeait cinq repas par jour.

Cette situation n'était pas formidable pour moi. Mes horaires étaient chaotiques. Je ne pouvais pas étudier le Fa avec un esprit tranquille, et faire les exercices était très aléatoire. Je n'émettais pas non plus de nombreuses pensées droites. Je suis devenue très anxieuse.

En plus de tout cela, ma fille était misérable après avoir donné naissance. Elle avait développé un cas grave de constipation, ce qui la bouleversait. Je devais être une infirmière attentionnée à la fois pour sa douleur et ses émotions.

Bien que plus tard, elle ait récupéré, le bébé était encore un autre obstacle à ma cultivation et pratique. Elle pleurait chaque nuit pendant des heures, et rien ne l'aidait à se calmer. Elle a continué de pleurer pendant quatre mois.

Après que ma fille ait terminé son congé de maternité et soit retournée au travail, le bébé a été laissé entièrement à mes soins. Jour et nuit, je devais nourrir, baigner et changer le bébé. J'ai dû prendre soin d'elle quand elle est tombée malade – à un moment, je me suis levée trois nuits de suite pour prendre soin du bébé quand elle avait de la fièvre. Elle pleurait et s'agitait pendant ces trois nuits.

Mon gendre était à l'école alors et venait à la maison seulement le dimanche. C'est à peine s'il faisait quelque chose même quand il était à la maison, mais ce qui me faisait plus mal était qu'il ne me parlait jamais ni ne me souriait. Il me traitait comme si j'étais inexistante. Il n'a jamais reconnu mes efforts et agissait comme si c'était de mon devoir de prendre soin de sa famille.

Ma fille agissait de la même façon. Elle n'a jamais montré aucune reconnaissance pour tout ce que j'avais fait pour elle.

Elle disait souvent des choses difficiles telles que : « Peu importe la façon dont tu me traites, j'aime toujours plus mon père. Si tu ne veux pas être ici plus longtemps, il te suffit de payer quelqu'un pour prendre soin de nous. »

Ses paroles m'ont profondément blessée. J'ai réalisé que j'étais empêtrée dans la toile d'araignée des émotions humaines. J'étais capturée et je coulais dans les profondeurs absolues d'un océan d'attachements.

Que devais-je faire pour passer à travers ? Je savais que je devais changer l'environnement et je refusais d'être démolie. Mon chemin de cultivation et pratique était trop précieux pour être ruiné de cette façon. J'ai pensé : « Je vais suivre le Maître pour accomplir mon vœu historique. » Je refusais d'être perdue dans le monde mondain ; je devais faire preuve de diligence à nouveau.

Ma percée

J'ai commencé en renforçant mon étude du Fa. Chaque fois que le bébé s'endormait, j'étudiais le Fa, peu importe la fatigue et la somnolence. J'ai étudié le Zhuan Falun et aussi mémorisé Hong Yin. Même si je faisais les corvées ou prenais soin du bébé, je récitais le Fa dans mon esprit ; je voulais que mon esprit soit rempli avec le Fa en tout temps.

Je me suis assurée d'émettre la pensée droite à intervalles réguliers. Je faisais de mon mieux pour émettre la pensée droite à l'heure prévue, et j'en ai ajouté plusieurs fois par moi-même autant que je le pouvais. Quand le bébé faisait une sieste, je pouvais utiliser ce temps pour émettre la pensée droite.

J'ai émis la pensée droite pendant des périodes plus longues pour éliminer l'interférence qui tentait de troubler mon étude du Fa et faire les exercices. J'ai aussi trouvé le temps de sauver les êtres.

L'environnement s'est amélioré comme je m'améliorais. C'était tout simplement comme le Maître le mentionne :

« L'apparence naît du coeur » (« Enseignement de la Loi lors d'une réunion de The Epoch Times »)

Ma fille me respecte maintenant et me montre sa reconnaissance. Elle prend soin du bébé quand elle a un moment pour que je puisse étudier le Fa et pratiquer les exercices. J'arrive à lire une conférence de Zhuan Falun tous les jours, ainsi que les nouvelles conférences, et émettre la pensée droite à tous les moments fixés.

Ma petite-fille a deux ans maintenant, et elle écoute quotidiennement les conférences du Maître et les chansons de Dafa. Elle a aussi appris à dire « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Elle est une enfant en bonne santé et heureuse. Mon gendre a également changé, et il est plus mature maintenant.

Je suis capable de bien faire les trois choses. J'utilise des billets avec les faits du Falun Gong imprimés dessus. Je distribue des documents de Falun Gong et des DVD de Shen Yun dans les bâtiments résidentiels tout autour de nous.

Grâce au fait de parler aux gens du Falun Gong et de la persécution, plusieurs personnes ont commencé à pratiquer le Falun Gong. J'ai finalement défait la toile d'araignée et avancé à nouveau sur le chemin de la cultivation et pratique avec diligence. Je suis profondément reconnaissante envers le Maître de veiller sur moi.

Ma compréhension

Après cette lutte intense et cette percée de ces trois dernières années, je me suis rendu compte que comme pratiquante, le xiulian et la vie d'une personne sont étroitement liés. Tant que nous nous conformons au Fa et suivons les exigence du Maître, nous pouvons cultiver partout où nous sommes. La question clé est de savoir si nous sommes diligents ou non.

Le xiulian est une affaire d'amélioration étape par étape et d'élévation point par point. Nous subissons une épreuve après l'autre, éliminons les attachements les uns après les autres et à travers ce processus, en fin de compte nous avançons pas à pas de l'humanité vers la divinité.

Le Maître a dit :

« Aujourd’hui, tout ce que font les disciples de Dafa, tout ce que vous rencontrez dans la société, je vous le dis, vous êtes en train d’apporter le salut aux êtres. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003 »)

Nous, en tant que pratiquants de Falun Dafa, devons sauver les êtres ! Nous ne pouvons pas les abandonner et nous ne pouvons pas nous abandonner non plus.

Traduit de l'anglais au Canada