Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Pourquoi ces bonnes personnes sont-elles en prison ?

16 octobre 2016 |   Écrit par Cheng Yu

(Minghui.org) Rapporter les bonnes actions, c’est la façon des médias de promouvoir les bonnes personnes. L’emprisonnement, c’est la façon de l’État de punir les mauvaises personnes. Habituellement, ces deux groupes de personnes restent distincts.

Mais pas en Chine. Un groupe de personnes bonnes et gentilles ont attiré l'attention des médias pour leurs bonnes actions, mais sont actuellement emprisonnées ou l’ont été. Pourquoi ? Non parce qu'elles ont enfreint la loi, mais parce qu'elles pratiquent le Falun Gong, une paisible pratique spirituelle du corps et de l'esprit.

Ces bonnes personnes sont persécutées uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté de croyance, un droit prétendument protégé par la Constitution chinoise.

Une personne de cœur

M. Si Deli est un professeur d'art âgé de 64 ans. Depuis qu'il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996, il a vécu selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et a fait beaucoup de bonnes actions.

M. Si a un jour rendu visite à un parent dans un hôpital. Là, il a rencontré un petit garçon victime d'un délit de fuite. La jambe du garçon était cassée, mais sa famille ne pouvait pas payer l’opération. M. Si a donné 5000 yuans à la famille, mais n'a pas laissé son nom. Plus tard, la famille reconnaissante a fait appel à une chaîne de télévision locale pour retrouver celui qui les avait aidés.

Le garçon n'était pas le seul que M. Si a aidé. Il a fait don de 1000 yuans à une jeune fille atteinte d'un cancer.

Une si bonne personne a été la cible des autorités locales en raison de sa pratique du Falun Gong. M. Si a été arrêté à plusieurs reprises, illégalement détenu, soumis aux travaux forcés et emprisonné depuis que Jiang Zemin, alors aux commandes du Parti communiste chinois, a lancé la persécution contre la pratique en 1999.

Plus récemment en octobre, M. Si a été jugé pour sa croyance devant le tribunal du district de Shihe dans l’agglomération de Xinyang.

« Mme Li, où êtes-vous ? »

Mme Li Jinan, âgée de 61 ans, ancienne employée gouvernementale de la ville de Kunshan, a vécu une expérience semblable – une personne qu’elle avait aidée a fait appel à un journal local pour la trouver.

Mme Li a soutenu financièrement Hong Gang, un pauvre garçon de la campagne, depuis le CE1 jusqu’à seulement quelques mois avant l’obtention de son diplôme d'études secondaires. Ils ont communiqué par courrier et construit une relation solide de plus de dix ans. Elle lui écrivait régulièrement et chaque courrier contenait un timbre pour la réponse. Son soutien, ses encouragements chaleureux et ses conseils ont changé la vie du jeune Hong Gang pour le meilleur.

Leur communication s’est brusquement interrompue en novembre 2002, lorsque Mme Li a été arrêtée. Lorsque Hong Gang a été accepté dans une université l'année suivante, sa première pensée a été de partager cette bonne nouvelle avec Mme Li. À sa grande déception, toutes ses lettres ont été renvoyées par le bureau de poste.

Dans un effort continuel pour retrouver sa bienfaitrice, Hong Gang s’est tourné vers les médias locaux en 2006. Un article a été publié dans le Quotidien Kunshan au mois de mars de cette année, intitulé « Mme Li, où êtes-vous ? »

Où était Mme Li ? Elle était emprisonnée par le régime communiste pour sa croyance en le Falun Gong.

Hong Gang est seulement l'un des enfants que Mme Li a soutenu. Elle n'a jamais dit à personne combien d'enfants exactement elle avait aidés, mais de temps à autre, elle parlait de l’un d'entre eux ayant trouvé un emploi ou obtenu un diplôme. Certains sont aujourd’hui adultes et d’autres sont encore à l'école primaire.

Un don de 20 000 yuans

M. Wang Xiliang a commencé à pratiquer le Falun Gong en juillet 1994, qui lui a donné une nouvelle perspective sur la vie. « Je voulais aider les autres », a-t-il dit. « J’ai fait un don anonyme de 20 000 yuans à ‘Projet de l’Espoir’. Le montant maximal qu'une personne pouvait donner à chaque fois était 10 000 yuans à l'époque, aussi j’ai divisé la contribution et je l’ai fait en deux jours. Cela a été rapporté dans le journal. »

Vingt mille yuans, ce n’était pas une petite somme en 1994. Bien que M. Wang commençait tout juste à pratiquer le Falun Gong, il a pu prendre l'argent avec légèreté. Il a un cœur d'or.

Cet homme bon a été arrêté à plusieurs reprises depuis 1999 pour être demeuré ferme dans sa croyance.

Une gentille agricultrice emprisonnée

Mme Wang Zhilan est une agricultrice du canton de Gangu, dans la province du Gansu. Bien qu'elle ne soit pas riche, elle achète souvent de la nourriture et des articles ménagers pour les familles pauvres du village. Elle a fait un don d'argent au village pour la construction d’une nouvelle route, dont tout le monde a bénéficié. Elle a fait don de 500 yuans aux victimes du tremblement de terre du Sichuan en 2008. Ses bonnes actions lui ont valu des éloges et elle a été interviewée par une émission de télévision locale.

Malgré cela, elle n’a pas pu échapper au traitement injuste commun à des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong en Chine – Mme Wang a été arrêtée et détenue à plusieurs reprises en raison de sa croyance.

Une histoire touchante dans le Nouvelles de Taiyuan

M. Wang Zhigang tient une librairie près de l’Université de technologie de Taiyuan. Il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et s’efforçait d’être une meilleure personne. Son don généreux de 15 000 yuans, après les inondations de 1998 en Chine, a attiré l'attention des médias et a été rapporté dans le Nouvelles de Taiyuan.

M. Wang n’était pas riche. L'argent qu'il a donné représentait des années d'épargne sur les petits bénéfices générés par la librairie. Pour avoir distribué des dépliants contenant des informations sur le Falun Gong, M. Wang a été arrêté en juillet 2008 et condamné à trois ans de prison. Il a été torturé au point de devenir quasiment aveugle dans la prison de Jinzhong.

Une conférence de presse pour un donateur anonyme

Mme Li Chunyun, une enseignante de la province du Jilin, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 pour des raisons de santé, mais très vite elle a trouvé également la pratique moralement exemplaire.

Lorsque le gouvernement de la ville a tenté de recueillir des fonds pour construire un viaduc dans un quartier très actif de la ville, elle a fait don de toutes ses économies, 60 000 yuans au total, et ce de façon anonyme. Dans sa lettre au maire, elle a écrit : « Je suis une disciple de Maître Li Hongzhi. À travers l’étude du Zhuan Falun, je comprends à présent le véritable sens de la vie. Le Falun Gong m'a transformé d'une personne égoïste en une bonne personne. »

Le gouvernement de la ville a tenu une conférence de presse spéciale pour féliciter ce « donateur anonyme » dont le « nom » a été gravé sur une stèle de pierre près du viaduc.

Mme Lu a voyagé jusqu’à Pékin pour faire appel pour son droit à la liberté de croyance lorsque la persécution a commencé en 1999. Depuis, elle a été arrêtée à plusieurs reprises, soumise aux travaux forcés, emprisonnée et détenue dans un hôpital psychiatrique. Les mauvais traitements qu'elle a subis l’ont amaigrie jusqu’à ne plus peser que 38 kg à un moment donné.

Pourquoi leurs histoires ont-elles été écartées ?

Les pratiquants de Falun Gong ne se soucient pas de renommée ou d’intérêt personnel. Souvent, ils ne laissent pas leurs noms quand ils aident les autres. En particulier après que le régime communiste a commencé à réprimer la pratique, certaines des bonnes actions faites par les pratiquants n’ont pas été rapportées.

M. Chen Guoqing et son épouse Mme Han Yuqin étaient médecins à l'Hôpital central de l’agglomération de Mudanjiang. Le couple a fait des dons importants de façon anonyme pour aider les enfants des familles pauvres.

Leurs bonnes actions ont attiré l'attention de la chaîne de télévision locale et ils ont été interviewés. Cependant, le couple s’est vu demander de mentir sur leurs motivations quant à leurs dons d'argent. M. Chen s’est rappelé : « J’ai dit clairement au journaliste que nous avons fait ce que nous avons fait de par notre croyance en le Falun Gong. Le journaliste a menacé de retirer notre histoire de l’émission, à moins de dire que c’était en raison de l’édification du Parti communiste.

« Nous avons à dessein donné de l'argent de façon anonyme en premier lieu. Pourquoi devrions-nous nous soucier de passer à la télévision ? En tant que pratiquants, nous nous efforçons de répondre aux critères du Fa d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance, pas de devenir des célébrités. »

Le couple a été arrêté pour leur croyance et tous les deux ont perdu leur emploi.

« Je veux juste aider ceux dans le besoin »

M. Wang Jicai de l’agglomération de Benxi a fait un don de 100 000 yuans après les inondations de 1998 en Chine. Quand il a fait le transfert d'argent, le personnel du centre de don a insisté pour qu'il donne son nom et son adresse, afin qu'il puisse être contacté pour une interview par la suite. Il a souri et dit : « Je suis un pratiquant de Falun Gong. Je veux juste aider ceux dans le besoin. Le Fa m'a appris à ne pas me soucier de gloire ni de gain personnel et de toujours considérer les autres en premier. »

Traduit de l'anglais en Europe