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Je suis un disciple de Dafa

3 octobre 2016 |   Écrit par un jeune pratiquant de Dafa aux États-Unis

(Minghui.org) Une nouvelle vie

Mes malheurs ont commencé avant ma naissance. Le médecin de ma mère lui avait prescrit des sulfonamides avant qu’on sache qu’elle était enceinte. Je suis né avec un bec-de-lièvre et un palais fendu.

À 6 mois, une intervention sur mon bec-de-lièvre se termina par une perte de sang sévère et j’ai failli en mourir. Je souffrais aussi de paralysie cérébrale et de myocardite. Le médecin a dit à mes parents que je devais éviter d’être en colère ou agité, et que je devrais m’abstenir de courir, sauter et pratiquer un sport quel qu’il soit.

Avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa, j’étais si faible que je pouvais à peine marcher et mes parents devaient souvent me porter.

Toute ma famille a commencé à pratiquer le Falun Dafa au début de l’année 1996. En peu de temps, toutes mes maladies ont miraculeusement disparu. Pour la première fois de ma vie, je suis allé à la garderie comme les autres enfants. Je pouvais courir et sauter et je me suis fait des amis.

À cette époque, je lisais le Zhuan Falun et d’autres livres de Dafa avec les pratiquants de Dafa tous les jours. Je pouvais m’asseoir en lotus pendant des heures.

J’essayais de suivre le Maître et d’être une bonne personne. Je savais très bien que ma nouvelle vie, je la devais au Maître et à Dafa.

Regarder à l’intérieur

En juin de cette année-là, j’ai eu un grave accident de voiture. Bien que je n’aie pas été blessé, un pratiquant m’a averti : « Tu devrais regarder à l’intérieur. Ta cultivation a de gros problèmes. »

J’ai longtemps essayé de regarder à l’intérieur. Mais j’étais incapable d’identifier mon véritable problème. Après avoir partagé avec des pratiquants, j’ai réalisé que bien que je lise le Fa tous les jours, je ne l’absorbais pas dans mon cœur.

Mais au lieu de s’élever, ma cultivation a empiré. J’étais de plus en plus négligent et je me levais de plus en plus tard. Je dormais jusqu’à 8 ou 9 heures du matin, et je ratais les exercices du matin. J’en étais vraiment désolé, mais je ne savais pas comment changer.

Après que le Maître m’a envoyé un signe, j’ai réalisé que je regardais à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur. Peu importe combien de temps je consacrais à la lecture du Fa, ce n’était pas suffisant parce que je n’arrivais pas à cultiver mon xinxing. J’étais toujours occupé à faire des choses juste pour les faire. Je ne me considérais pas comme un pratiquant de Dafa ayant l’objectif de sauver les êtres.

Le Maître a dit :

« …en d’autres termes, je vous le dis, personne ne veut que vous réussissiez votre cultivation, et personne ne se soucie de comment vous avez cultivé. Les forces anciennes veulent seulement accomplir ce qu’elles veulent accomplir, c’est tout. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de la côte Ouest des États-Unis 2015 »)

Lorsque j’étais occupé à faire quelque chose, tout ce qui m’intéressait, c’était de finir ce que j’étais en train de faire et de voir les choses terminées. J’ai été surpris de réaliser que mes pensées étaient si étroitement liées à celles des forces anciennes.

Éviter la complaisance

Après avoir regardé à l’intérieur, j’ai découvert un autre problème. Parfois, quand les choses n’allaient pas ou quand j’étais de mauvaise humeur, j’employais les méthodes des personnes ordinaires pour me détendre comme regarder des films ou bien regarder la télévision au lieu d’étudier davantage le Fa.

J’ai pris conscience qu’agir de la sorte, c’était comme aller à l’hôpital quand on ne se sent pas bien. Prendre des médicaments, c’est comme introduire de mauvaises choses dans son corps, et regarder des films ou regarder la télévision est même pire, parce que c’est laisser de mauvaises choses entrer dans son esprit.

J’essayais de ne pas regarder ces programmes de variétés, parce que je savais que je ne devais pas le faire. Mais je continuais à vouloir les regarder. J’ai découvert que c’était parce que je continuais à aspirer à une vie heureuse. J’aimais surtout regarder les histoires d’amour, sans me rendre compte que je devenais de plus en plus complaisant.

Trouver mon attachement fondamental

Après avoir lu les articles sur le site de Minghui à propos de trouver son attachement fondamental, j’ai commencé à me demander : « Quel est mon attachement fondamental ? »

Dans le passé, à chaque fois que j’essayais d’affronter le problème, mon cerveau se vidait. Cette fois, j’étais déterminé à le trouver. Le Maître a dit que chacun ou chacune de nous a son « attachement fondamental ». Moi aussi , je dois en avoir un.

Je me suis assis en face du portrait de Maître et je lui ai demandé de l’aide.

J’ai ensuite fermé les yeux et je me suis demandé : « Pourquoi cultives-tu ? Pourquoi ne veux tu pas arrêter de cultiver et redevenir une personne ordinaire ? »

Je me suis posé la question encore et encore. Finalement, j’ai entendu une voix répondre : « Non, je ne veux pas m’arrêter. Si je redeviens une personne ordinaire, mes anciennes maladies pourraient revenir. Sans la protection du Maître, je pourrais avoir à faire face à toutes sortes de problèmes dans ma vie. »

En définitive, j’ai trouvé. C’était mon attachement le plus profond, rechercher le confort et profiter de tous les avantages que procure Dafa. J’ai eu tellement honte de moi. Comment pouvais-je regarder le Maître avec une pensée aussi sale ?

J’en suis venu à comprendre que je devais maintenir un cœur pur dans la cultivation. Je ne devais rien rechercher, ne pas considérer ce que je pourrais gagner ni penser à atteindre la plénitude parfaite. Je suis un disciple de Dafa, et je vais suivre ce que le Maître m’a demandé de faire.

Je suis déterminé à faire mon possible pour satisfaire aux critères du Fa et agir sans esprit de recherche. Faire ce que le Maître attend d’un véritable disciple de Dafa. Parce que je suis un disciple de Dafa.

Traduit de l'anglais en Europe