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Sortir de l'état du découragement

2 novembre 2016 |   Écrit par Tongzhen, un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) La période de la rectification de Fa touche à sa fin. Chaque pratiquant authentique est en train de pratiquer avec diligence et de saisir cette dernière occasion pour accomplir leurs missions historiques. Pourtant, certains pratiquants présentent un état déprimé. Je me suis trouvé dans un tel état pendant une longue période.

Le Maître a dit :

« Plus on approche de la fin, moins on doit se relâcher, plus on approche de la fin mieux on doit étudier la Loi, plus on approche de la fin plus forte doit être la pensée droite. » (« À la conférence de Loi au Canada »)

Je comprenais ce principe du Fa, mais j'étais incapable de sortir de mon état actuel, même après avoir essayé pendant un certain temps.

Je me rends compte maintenant que j'utilisais la pensée humaine, voulant trouver un moyen humain pour le combattre. En conséquence, je me suis retrouvé plus agité et dans un état pire.

J'ai lu un article de partage sur Minghui.org il y a quelques jours, dans lequel un pratiquant a mentionné que l'accablement est arrangé par les forces anciennes.

Cela m'a aidé à comprendre que le découragement est en fait une substance. En tant que pratiquant, si son champ dimensionnel n'est pas propre, on fournira un environnement qui sera propice à la survie de l'abattement. Cette substance a un impact négatif sur les pratiquants.

Le Maître a dit :

« Pour que quelque chose prenne pied dans ce monde, puisse tenir debout et être établi, un facteur crucial est nécessaire, à savoir qu'elle doit former un champ dans cet espace, et ce champ doit exister matériellement. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa en Europe »)

Pour sortir de l'accablement, un pratiquant doit se purifier sans cesse, afin de ne pas fournir un environnement dans lequel se cacherait ce genre de substance. Dans le même temps, on a besoin de mettre tout son cœur dans la rectification de Fa et de penser à sauver les êtres.

Mon découragement était causé par mes propres attachements. J'avais été emprisonné pendant près de huit ans pour la pratique du Falun Dafa, et j'ai rencontré de nombreuses difficultés après mon retour. J'ai entendu des commentaires comme : « Si vous n'aviez pas pratiqué le Falun Dafa, vous seriez plus avancé dans votre carrière. »

Je n'y pensais pas trop au début et je savais que j'étais des plus chanceux d'avoir obtenu le Fa. Rien au monde ne peut se comparer à cela.

Mais comme le temps passait, j'ai appris que mes anciens camarades de classe et amis avaient tous une carrière réussie et vivaient très confortablement. J'ai commencé à me sentir déséquilibré dans mon cœur et je pensais que c'était injuste. J'avais été en avance auparavant, alors pourquoi devais-je lutter dans la vie maintenant ? Je pensais parfois que j'aurais vécu une vie bien meilleure si je ne pratiquais pas Dafa.

J'ai travaillé très dur au cours des années suivantes, et j'étais tellement occupé parfois que je n'avais pas le temps d'étudier le Fa ou de faire les exercices. J'étais tellement fatigué à la fin de la journée que je voulais seulement aller au lit et dormir une bonne nuit de sommeil.

Après avoir regardé à l'intérieur, j'ai trouvé une pensée profonde existant dans mon esprit : j'ai tout perdu parce que je pratiquais Dafa. Cette pensée était enracinée dans mes attachements à la renommée et à l'intérêt.

Le fait que l'on puisse être en mesure de cultiver Dafa est en soi déjà la plus grande fortune. Toutes les divinités dans l'univers nous envient car nous sommes des disciples de Dafa. Cependant, j'étais toujours attaché à la renommée et à l'intérêt dans la société humaine.

Nous avons obtenu le plus grand titre – celui de disciples de Dafa de la période de la rectification de Fa, mais je me sentais souvent indigne. En ce moment critique de la rectification de Fa, je possédais encore ces attachements forts. Comment pouvais-je faire les trois choses bien ?

Peu après que je me suis élevé dans ma compréhension, un ami m'a demandé de devenir le gestionnaire de ses deux sociétés.

Peu à peu je suis sorti de mon état déprimé, et maintenant j'ai un bon environnement de cultivation et je peux bien suivre en faisant les trois choses.

Je me suis rendu compte que, en tant que personne qui peut cultiver et faire les choses qu'un pratiquant doit faire, on peut assurément sortir de l'état de découragement. Le Maître a tout arrangé pour nous.

Je voudrais partager les paroles du Maître avec les compagnons de cultivation.

« Est-il si difficile pour un pratiquant marchant sur le chemin vers la divinité, d’abandonner ces attachements nés de l’esprit humain et de changer ces conceptions ? Si un pratiquant ne veut même pas éliminer ça, alors comment témoignez-vous que vous êtes un pratiquant ? Naturellement, la plupart des disciples qui se trouvent dans cet état, le sont en réalité parce qu’au début, ils n’étaient pas conscients qu’ils avaient des attachements subtils, ou que ces conceptions interféraient avec eux, et la perversité a profité de leurs lacunes pour amplifier ces facteurs. Je sais qu’une fois cela compris vous pourrez vous rattraper rapidement, mais vous devez le plus possible éviter les détours sur ce chemin le plus grandiose et divin, ne pas laisser de regrets pour votre futur, ne pas laisser un tel écart de niveau, tel est mon souhait, le vôtre, et celui de tous les êtres qui placent leur espoir en vous. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent » dans Points essentiels pour avancer avec diligence Tome III)

Saisissons le temps au cours de cette dernière étape de la rectification de Fa, marchons bien sur nos chemins et remplissons nos missions.

Traduit de l'anglais au Canada