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Emprisonnée pour sa croyance, Mme Liu Guohua de la province du Yunnan intente une action en justice contre l'ancien dirigeant chinois

10 avril 2016 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Yunnan en Chine

(Minghui.org) Mme Liu Guohua est une paysanne de 48 ans du canton de Binchuan, province du Yunnan.

Elle a été arrêtée le 24 juillet 2012 pour avoir parlé publiquement du Falun Gong, une discipline spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois.

Elle a été jugée par le tribunal cantonal de Binchuan dans la province du Yunnan le 24 janvier 2013 et condamnée à trois ans et demi de prison, où elle a été torturée pour avoir refusé de renoncer à sa foi. Sa famille n'a été mise au courant de sa peine que six mois plus tard.

Après que Mme Liu a été libérée de prison le 23 janvier 2016, elle a déposé une plainte pénale demandant à la magistrature suprême et la cour suprême de poursuivre l'ancien président chinois Jiang Zemin, qui a ordonné la persécution brutale du Falun Gong menant à son calvaire.

Voir aussi :

Aperçu des pratiquants de Falun Gong dont les copies des plaintes contre Jiang Zemin ont été reçues par Minghui les 12 et 13 septembre 2015

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur. La loi permet aussi aux gens de déposer des cas d'affaires criminelles sans avoir besoin d'utiliser leurs vrais noms.

Traduit de l'anglais au Canada