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Protégée et guidée de nouveau sur le bon chemin

4 avril 2016 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Europe

(Minghui.org) C’est mon petit ami, devenu depuis mon mari, qui m’a présenté le Falun Dafa. À l’époque j’étais très déprimée et je n’avais plus de motivation, j’étais piégée dans le passé. Bien que tout paraissait aller bien de l’extérieur – j’arrivais en fin d’études de médecine, j’avais un gentil petit ami et j'étais en bonne santé – je me sentais vide intérieurement et ne voulais plus sortir du lit.

Il m’a brièvement parlé du Falun Dafa, puis m’a dit qu’il avait mis les vidéos des conférences sur mon ordinateur portable. L’idée m’est venue à l’esprit que je devais essayer de les écouter. J’ai été surprise en voyant le Maître assis, enseigner tout du long. C’était assez simple, et pourtant, à mesure que j’écoutais, je me demandais pourquoi je n’avais jamais eu l’idée de réfléchir à la vie à la manière dont le Maître en parlait.

En particulier, j’étais déconcertée par la comparaison entre la rotation de la terre autour du soleil, et celle de la rotation des électrons autour du noyau. Beaucoup de concepts m’étaient étrangers parce que je venais d’une famille chrétienne et ne les avais pas appris à l’école. Plus tard j’ai réalisé que c’était un avantage, parce que je n’étais pas embrouillée par des idées préconçues sur ces termes venus du bouddhisme et autres.

Après avoir regardé toutes les conférences en vidéo, j'ai voulu lire le Zhuan Falun. J’aimais beaucoup lire et j’avais deux autres livres à lire. J’ai mis le Zhuan Falun à côté des deux autres. Au début je ne savais vraiment pas lequel prendre, mais finalement, j’ai rendu les deux autres livres à la bibliothèque municipale sans les avoir lus.

Un rêve profond

Durant les premiers mois de ma pratique, j’ai fait un rêve dans lequel j’entendais le Maître parler en chinois et une voix féminine (la même que celle des versions audio et vidéo des conférences) qui traduisait simultanément ses mots en anglais. On m’a dit que j’allais vivre quelque chose mais que je ne devais pas avoir peur parce que je ne serais pas en danger. J’ai aussi vu approcher des rangées de crabes énormes et autres créatures de ce genre, mais elles ne me voyaient pas et la même voix disait que c’était l’armée du mal. Ensuite je me suis réveillée.

Plusieurs jours ont passé, j’ai repensé à ce rêve et au fait que rien n'était arrivé, mais je savais que je ne devais pas développer d’attachement. Je me suis dit que le Maître me protégeait et que je n’avais pas besoin d’y penser davantage.

Ce jour là en allant au travail, j’ai été percutée par une voiture sur un passage piéton. Un homme sur le trottoir a crié et la voiture, qui n’allait pas très vite, s’est arrêtée. Je me suis tournée vers l’homme pour lui dire que je n’avais rien, que tout allait bien. Alors que je parlais, le conducteur a démarré. Pendant un moment j’ai cru que ça ne s’était pas passé, mais ensuite j’ai vu que mon manteau était sale à l’endroit où j’avais été percutée. Je ne suis pas tombée, ni n’ai perdu l’équilibre. J’ai eu l’impression que la voiture m’avait juste effleurée. Quand je l’ai raconté à mon petit ami, il a dit que ça lui rappelait ce que disait le Maître :

« Ce genre d’événements arrive dans le seul but de vous ôter la vie, mais il n’y a aucun danger. Quand nous faisions le stage à l’Université de Jilin la dernière fois, un élève sortait de la porte principale de l’université en poussant son vélo ; à peine arrivé au milieu de la rue, il a été pris en sandwich entre deux voitures ; les voitures ont failli le bousculer mais il n’a pas du tout eu peur. Quand des choses de ce genre se présentent, le plus souvent nous n’avons pas peur ; les voitures se sont arrêtées à la dernière seconde et rien ne s’est passé. » (Zhuan Falun)

Plus en arrière qu’en avant

J’ai appris le Falun Dafa en 2011 et l’année d’après je me suis mariée. Quand j’ai commencé à étudier le Fa, j’ai réalisé qu’il fallait que j’abandonne l’attachement à l'amour romantique. Lire le Zhuan Falun la première fois a été une véritable lutte pour moi et j’ai pensé que je n'arriverais pas à l'abandonner.

Dans mon enfance, j’avais été psychologiquement maltraitée par mon père et par mes camarades de classe, à la fois en primaire et secondaire, donc j’avais placé tous mes espoirs et mes rêves dans la recherche d’un homme qui me rendrait heureuse et dans le fait de me sentir aimée. J’ai combattu ces émotions et me suis dit que je finirais bien par les surmonter, que je n’avais qu’à étudier le Fa.

Maintenant je réalise qu’à l’époque je reconnaissais l’attachement, mais hésitais à l’abandonner. En conséquence, je me suis plainte de plus en plus pour que mon mari passe plus de temps avec moi et moins dans les activités de Dafa. J’ai beaucoup fait pression sur lui et finalement il s’est éloigné des activités de Dafa, et plus tard aussi de la cultivation.

Quand j’étais enceinte, je souffrais de fortes nausées. Au début de ma cultivation, quand je faisais les exercices, je sentais souvent l’énergie et pleurais souvent. J’étais si émue que les larmes se mettaient à couler toutes seules sur mes joues. Mais durant ma grossesse, les nausées empiraient quand je pratiquais. Dans mon cœur, je ne voulais pas arrêter complètement la cultivation, mais les difficultés étaient insurmontables pour moi. Je faisais encore un peu ici et là de manière irrégulière mais avec un sentiment de culpabilité.

Pendant ma grossesse j’ai fait de l’anémie et pendant l’accouchement j’ai saigné plus qu’à la normale donc mon taux de fer était très bas, indiquant que j’avais besoin de recevoir une transfusion. En dépit de la pression des médecins, j’ai refusé la transfusion, expliquant que c’était à cause des risques pour ma santé. Les pratiquants n’ont pas besoin de traitements, mais comme je n'étais pas diligente, il m'a fallu très longtemps pour récupérer et je pouvais à peine marcher. Je me sentais très faible et épuisée. J’avais l’impression de m’enfoncer, de me noyer, et je n’arrivais pas à reprendre le dessus. Je réalise à présent que je prenais dans le Fa ce qui allait dans le sens de mes propres préférences. Si j’avais refusé le traitement, c’est parce que je ne voulais pas être malade, plutôt qu'un véritable acte de foi.

Le Maître est toujours avec moi

Cette situation, qui allait plus vers l’arrière que l’avant, a duré jusqu’à l’ « Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de la côte Ouest des États-Unis 2015 ». Quand je l’ai lu c’était comme si je me réveillais. J’ai réalisé ce que j’avais fait, et j’ai vite essayé de nous faire retourner mon mari et moi à la vraie cultivation. Ça ne s’est pas bien passé, mais je savais que je devais essayer de réparer les dommages que j’avais causés.

Nous sommes retournés au groupe d’étude du Fa et aux activités. Je reconnais que j’étais un peu inquiète, mais je ne me suis pas autorisée à désespérer. J’essaie de faire bon usage du temps que j’ai. C’est ainsi que j’écris mon premier partage d’expérience. Le Maître est toujours avec moi, et il a pris soin de moi, même quand je me suis relâchée dans la cultivation.

Par exemple l’an dernier, j’ai suivi une spécialisation en santé publique bien que l’une des médecins de la commission ait tout fait pour m’en empêcher parce qu’elle préférait un autre candidat. Quand je l’ai découvert, je me suis aussitôt souvenue du Fa du Maître :

« Nous, les pratiquants, nous disons qu’il faut laisser les choses se faire naturellement ; ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. Bien sûr, ce n’est pas non plus absolu. Si c’était absolu, la question de commettre des méfaits ne se poserait pas pour les gens ; autrement dit, il peut y avoir aussi des facteurs d’instabilité. Cependant, comme personnes qui pratiquent le gong, nous avons normalement les Corps de Loi du Maître qui s’occupent de nous : si d’autres veulent s’emparer de ce qui vous appartient, ils n’y parviendront pas. » (Zhuan Falun)

C’est cette femme médecin qui a été désignée pour être mon mentor, et au début elle me traitait très mal, mais je me rappelais sans cesse que ce n’était pas par hasard, et je l’ai considéré comme une opportunité pour élever mon xinxing. À un moment donné, elle a juste arrêté de se comporter ainsi mais une chose est restée inchangée – elle m’assignait encore des tâches d’intérêt contestable qui ne me permettaient pas d’apprendre grand chose. Les tâches étaient très simples, presque avilissantes. Cela me dérangeait d’être payée autant pour un travail insignifiant. Je ressentais que je ne le méritais pas et que je n’acquérais pas les compétences nécessaires. Pendant plusieurs mois, j’ai essayé de réfléchir à ce que je devais faire.

Le Maître m’a donné quelques indices. J’ai décidé d’en parler et je l’ai mentionné au principal mentor. Je lui ai brièvement dit qu’il était de ma responsabilité d’acquérir les compétences nécessaires à ma spécialisation et que je ne pouvais pas continuer à rester silencieuse concernant une situation dans laquelle je ne faisais rien d’utile. J’ai essayé de parler sans intention précise et sans anticiper les possibles conséquences.

La mentor principale a dit que nous devions aller voir le directeur. Je lui ai répété ce que j’avais dit et il a décidé de me transférer. Maintenant je reçois des assignations qui m’aident à développer les compétences nécessaires pour travailler de manière indépendante dans mon domaine d’expertise.

Le Maître a dit :

« Si ce que vous dites vient vraiment de votre cœur de bienveillance, sans aucune opinion personnelle, vos paroles toucheront vraiment les gens. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa à Singapour », 1998)

Un rêve très clair

Récemment, j’ai fait un rêve très clair dans lequel je me sentais perdue et déprimée, décontenancée sur ce que je devais faire. J’ai pris le téléphone, sans intention d’appeler quelqu’un de précis et j’ai pensé au fait que je ne savais pas quoi faire ensuite ni où aller. Alors j’ai entendu une voix au téléphone qui disait : « Oui, il reste la question de ta destination finale. » J’ai immédiatement su que c’était le Maître.

Aussitôt qu’il a dit ça, j’ai pensé que je ne pouvais tromper personne. Je sais ce que je dois faire. Le Maître nous a clairement demandé de clarifier la vérité. La seule chose que je pouvais dire au Maître et qui avait du sens, pensais-je, était « Merci de me protéger. » Le Maître a légèrement souri et la conversation s’est arrêtée là.

Tout était très clair dans ce rêve. Ensuite j’étais dans un bateau avec des pratiquants et des non-pratiquants à qui je devais clarifier la vérité. Ils ne voulaient pas donner de nourriture aux pratiquants. Mais une cuisinière, une non pratiquante, nous a donné à manger.

Nous étions debout à la table et quand je mangeais, la cuisinière a essayé de me dire quelque chose. Elle a commencé : « Quand l’occasion se présentera, nous allons parler de... » Ensuite elle s’est arrêtée parce qu’on la regardait. Ceci est arrivé plusieurs fois. C’était curieux. De nouveau elle a dit : « Quand l’occasion se présentera, nous allons parler de... »

Les autres l’entouraient déjà à ce moment-là, essayant de lui couvrir la bouche. Je lui ai demandé : « Quoi ? » Elle a articulé en silence et j'ai lu sur ses lèvres : « ... clarifier la vérité. » Quand je l’ai dit tout haut, ils l’ont attrapée pour lui couvrir la bouche. Un homme s’est approché et m’a emmenée en détention. J’ai pleuré amèrement tout le long du chemin. J’étais extrêmement triste.

Alors que nous descendions les escaliers en colimaçon, j’ai pensé à trois choses. Tout d’abord, que durant tout le temps où je pouvais parler librement de la persécution, je ne l’avais pas fait, et maintenant la situation avait changé. Deuxièmement, qu’il restait très peu de temps et que les difficultés augmentaient. Troisièmement, j’étais très triste pour l’homme qui contribuait à me persécuter.

J’étais alors encore plus en larmes et immensément triste. Le visage de l’homme qui m’accompagnait avait changé, de strict il était devenu doux. Il a enlevé son T-shirt blanc, qu’il portait en dessous de son T-shirt noir et me l’a donné pour me réconforter. Il y était écrit : « Stop au prélèvement d’organes. »

D’après ce que je comprends du Fa, le Maître a séparé notre côté cultivé afin qu’il ne soit pas contaminé par notre côté humain. Si nous avons abandonné la cultivation pendant un moment, la partie qui a atteint le critère est intacte. Si vous sentez que vous vous noyez, comme je le sentais, cela ne concerne pas votre côté qui a bien cultivé, car il a été séparé par le Maître, il est donc protégé.

Par exemple, si vous n’avez pas émis la pensée droite pendant longtemps ou n’avez pas fait les exercices ou étudié le Fa, allez-y et faites-le tout simplement et la partie cultivée va aider la partie non-cultivée de votre être. Ne pensez pas, par exemple « je ne vais pas émettre la pensée droite parce que j’ai d’abord besoin de lire plus et de faire les exercices, et actuellement ma pensée droite est trop faible... », etc. Même si nous ne nous sentons pas à la hauteur, il est important que nous nous efforcions de calmer notre esprit et émettions la pensée droite.

Ce que j’ai dit au sujet des trois choses concerne ceux qui se sont relâchés dans la cultivation, qui veulent recommencer et sont coincés dans le regret et l’auto-critique. Ne voyez-vous pas que cela vous sépare encore plus du Fa ? Ne laissez pas cela se produire. Le Maître est toujours avec nous, il nous attend. Nous ne devrions pas être attachés au temps et au passé et à ce que l’on a manqué, mais plutôt penser : « Qu’est-ce que je vais perdre maintenant, en ce moment ? Qu’est-ce que je vais perdre demain, et après demain... si je reste dans cet état ? »

Pratiquants, si le Maître nous donne une chance après l’autre, pourquoi ne nous donnons-nous pas une chance à nous-mêmes ?

Ceci est ma compréhension limitée. Veuillez m’indiquer avec bienveillance tout ce qui ne serait pas dans le Fa.

Traduit de l'anglais en Europe