(Minghui.org)

(Suite de la 1re partie)

Quand certaines personnes croient aux liens karmiques, d’autres n'y croient pas. Mais que vous y croyez ou non, s’ils s’avèrent exister, cela s’appliquerait aussi aux humains, qui sont assujettis aux lois de la nature.

Il existe quantité d’histoires à propos de gens recevant des bénédictions ou récompensés après avoir accompli de bonnes actions. Il y a aussi des histoires de malfaiteurs faisant face aux conséquences de leurs méfaits ou rétribution karmique.

Principe céleste : aucune mauvaise action ne reste impunie

Xiang Zichang, un « sili » (un fonctionnaire qui supervisait le dépôt de plaintes) à Yuan Zhou du temps de la Dynastie Song, entreprit un voyage dans une autre ville pour y rencontrer les fonctionnaires Huang et Zheng. Lorsqu’il envisagea de retourner chez lui, Zheng demanda à l’accompagner pour des raisons personnelles. Ils demandèrent à Huang de se joindre à eux.

Huang refusa, mais Xiang et Zheng lui forcèrent la main, il accepta donc de les accompagner, bien qu’à contre-cœur. À leur arrivée, il ne voulut pas entrer dans la ville, mais Xiang n’accepta pas son « non » comme une réponse et l’emmena dans l’enceinte du gouvernement.

Alors qu’il se trouvait dans les murs de la ville, Huang fût pris de maux de ventre qui le firent hurler de douleur toute la nuit.

Xiang et Zheng lui demandèrent le lendemain matin : « Quand nous vous avons invité à venir, vous avez refusé notre invitation. Maintenant, vous semblez gravement malade. Veuillez nous dire ce qui se passe ? »

Huang dit qu’il allait bientôt mourir et espérait pouvoir revoir sa mère et sa femme une dernière fois. Xiang accepta sa requête. Alors qu’ils attendaient l’arrivée des deux femmes, Huang leur raconta son histoire.

Plusieurs années plus tôt, quand Huang était un « sili » de Yuan Zhou, un officier militaire de canton envoya trois maréchaux à la campagne pour acheter des animaux de ferme. Ne les voyant pas revenir après quarante jours, leur femme demandèrent au gouverneur de leur dire où se trouvaient leur mari.

L’officier militaire, un ami du gouverneur, dit qu’il y avait un gang de bandits dans la montagne, alors il avait envoyé ces trois hommes investiguer. Il expliqua : « Les bandits ont dû les tuer. » Il promit de lancer des recherches pour les trouver.

Un contingent de maréchaux, dirigés par l’officier, fouillèrent la montagne pendant deux mois, mais ne trouvèrent rien.

Désespéré, l’officier vit quatre modestes paysans travaillant dans leur champ. Il leur offrit une grosse somme d’argent s’ils avouaient avoir commis les meurtres. « En tant qu’officier militaire pour ce district, je sais que vous pourriez être condamnés à mort », leur dit-il, « mais en fait, vous ne serez que fouettés, mis en détention puis vous serez libérés. »

Les paysans le crurent et se rendirent d’eux-mêmes à la police. Le chef du canton les interrogea et Huang, le sili de Yuan Zhou, les condamna à mort.

Cependant, il y réfléchit à deux fois, parce que les quatre détenus ne ressemblaient pas à des bandits. Il leur demanda ce qui s’était passé et tous quatre racontèrent toute l’histoire. Huang, sous le choc, dénoua leurs liens.

L’officier militaire en fût informé et dit au gouverneur que Huang avait reçu un pot-de-vin pour qu’il libère les détenus. Le gouverneur réprimanda Huang, qui lui expliqua ce qui s’était effectivement passé et refusa de faire exécuter les quatre fermiers.

Ce désaccord entre Huang et le gouverneur continua pendant plus de dix jours, sans qu’ils trouvent de terrain d’entente.

La date de l’exécution approchait. Le gouverneur savait que, si Huang refusait de signer les documents ordonnant l’exécution, il aurait à faire face à des problèmes lors d’un audit. Aussi demanda-t-il à d’autres fonctionnaires de convaincre Huang : « Il n’y a plus de raison pour que vous continuiez à vous y opposer puisque de toute façon les quatre détenus seront exécutés. En plus, tout le monde sait que l’exécution a été ordonnée par le gouverneur. » Voyant que tant de fonctionnaires s’étaient retournés contre lui et l’isolaient, Huang signa le document.

Deux jours plus tard, les quatre fonctionnaires qui étaient impliqués dans l’affaire moururent. Puis quelques jours plus tard, l’officier militaire fut frappé par la foudre et mourut. Le chef du canton et le gouverneur périrent eux aussi peu après.

Dans un rêve, les quatre détenus vinrent trouver Huang et dirent : « Nous avons été lésés et sommes morts. Les responsables célestes ont décrété que c’était à votre tour de mourir aussi. Nous avons essayé d’empêcher cela parce que vous avez tenté de nous aider. De plus, sept personnes sont déjà mortes et c’est assez pour rembourser les dettes karmiques. Mais les responsables célestes ont dit que nous n’aurions pas été exécutés sans votre signature. De plus, c’est vous qui nous avez condamnés à mort en premier lieu. Néanmoins, nous avons continué à les supplier et finalement ils vous ont accordé trois années de plus à vivre. »

Huang dit à Xiang et Zheng que les trois années étaient passées, et que d’une manière ou d'une autre il avait vu ces quatre détenus alors qu’il marchait dans l’enceinte du gouvernement.

Xiang et Zhang prièrent, espérant que Huang puisse au moins voir sa mère et sa femme avant sa mort.

À l’arrivée de la mère et de la femme de Huang, Huang les salua puis mourut aussitôt.

(À suivre)

Traduit de l'anglais en Europe