(Minghui.org) Plusieurs principaux médias occidentaux ont couvert la nouvelle que la résolution 343 a été adoptée à l'unanimité par la Chambre des Représentants des États-Unis le 13 juin 2016. La résolution condamne les prélèvements forcés d'organes soutenus par l'État du régime communiste chinois sur des prisonniers non-consentants, particulièrement les pratiquants de Falun Gong.

Une promesse qui s'est avérée être une ruse

Le représentant américain Joseph R. Pitts de la Pennsylvanie a récemment écrit à The Mercury, un quotidien du comté de Montgomery dans la grande région de Philadelphie, demandant la fin des crimes contre l'humanité du régime chinois.

« Il est temps que la Chine arrête ses prélèvements d'organes sur des prisonniers », a-t-il déclaré, « mais, qui plus est, il est temps que son gouvernement arrête de cibler les individus avec des opinions politiques et religieuses dissidentes. »

Joseph R. Pitts, représentant des États-Unis de la Pennsylvanie

Depuis 1997, Joseph R. Pitts est représentant du 16e district congressionnel de la Pennsylvanie. Son article intitulé « Prélèvements d'organes humains en Chine » a été publié sur le site Internet The Mercury Columns le 17 juin.

Il a noté : « En 2014, la Chine a dit qu'elle arrêterait les prélèvements d'organes sur les prisonniers. En 2015, nous avons trouvé que cette promesse était une ruse. »

Payer le gros prix pour un organe

Il a déclaré dans son article : « Quand vous avez un pays comme la Chine où les hôpitaux font de la publicité en ligne à l'effet que vous pouvez venir et qu'ils vous obtiendront un foie en l'espace de quelques semaines, la probabilité est qu'ils sortent pour trouver des prisonniers qui vont correspondre à ces touristes de transplantation qui sont prêts à payer le gros prix pour un organe, puis les exécutent. »

Ceci s'appelle « tuer sur demande ». Il a cité le Dr Arthur Caplan, directeur fondateur de la Division de l'éthique médicale à l'Université de New York, qui est maintenant professeur à l'Université de la Pennsylvanie. Dr Caplan a expliqué en ces termes : « Si vous allez en Chine et voulez une transplantation d'un foie pendant les trois semaines que vous êtes en visite, quelqu'un doit localiser un prisonnier qui est compatible biologiquement et le tuer – lui ou elle – pendant que vous êtes là. »

Le membre du Congrès Joseph R. Pitts a ajouté en plus : « (…) les prisonniers qui peuvent être exécutés en Chine le sont souvent pour des raisons suspectes. La liste de ceux qui sont qualifiés pour être condamnés à mort inclut des délits mineurs et des dissidences politiques ou religieuses. »

Il a commenté : « Pour qu'une société prospère, la liberté d'expression et de religion doit aussi prospérer. Les gens ne doivent pas craindre qu'agir selon leur conscience ait pour résultat le prélèvement de leurs organes par l'État, leur emprisonnement ou leur assassinat. En Chine, il y a toute une classe de gens dont les droits sont si vulnérables qu'ils peuvent être emprisonnés, exécutés et se voir prélever leurs organes simplement en raison de ce à quoi ils croient. »

En tant que co-président de la Commission des Droits de l'Homme Tom Lantos, qui se consacre à la défense des droits de l'homme et des normes pour qu'ils soient reconnus internationalement, le membre du Congrès a déclaré : « Le gouvernement chinois est l'un des plus grands auteurs de violation des droits de l'homme fondamentaux au monde et quelque chose doit changer ».

Il a noté que la Chambre a adopté récemment la résolution 343, qui a été présentée par la membre du Congrès Ileana Ros-Lehtinen, représentante de l'État de Floride, et il a écrit : « Cette résolution mettra en lumière le marché brutal des transplantations d'organes de la Chine et espérons qu'il y aura un mouvement pour créer une infrastructure pour prendre en main les transplantions d'organes d'une manière éthique. »

Ses derniers mots ont été : « En tant que pays, nous devons adopter une attitude ferme en matière des droits de l'homme en Chine et faire tout notre possible pour activement mettre fin à la répression de la liberté à cet endroit et dans le monde entier. »

Traduit de l'anglais au Canada