(Minghui.org) Pendant des années, Mme Hua a essayé de clarifier la vérité au sujet du Falun Gong à son cousin, chef du département de la police locale, sans succès.

On lui a diagnostiqué, au mois d'octobre dernier, un cancer au stade terminal. Mme Hua était anxieuse et elle m'a demandé de l'aide.

J'ai préparé des documents de clarification de la vérité et j'ai demandé à une autre pratiquante, Mme Yan, qui était très habile pour clarifier la vérité, de nous accompagner.

Le chef de police habitait à environ à 160 km (100 milles). Nous nous sommes organisées pour le lendemain matin.

Il vivait dans une maison à deux étages élégamment décorée. Quand nous sommes arrivées, Mme Hua nous a introduites et a commencé à parler avec son cousin des informations de base au sujet du Falun Gong. Il l'a interrompue immédiatement et a essayé de changer de sujet.

Il ne nous regardait pas, était rude et odieux et il interrompait continuellement sa cousine. Il n'arrêtait pas de parler de ses « glorieuses réalisations ». Nous avons commencé à émettre la pensée droite pour éliminer les facteurs qui l'empêchaient de nous écouter.

Mme Yan s'est excusée. : « Je suis désolée de vous interrompre. Nous sommes toutes très impressionnées par vos réalisations. »

Puis elle lui a parlé des faits du coup monté des auto-immolations.

Il l'a tout de suite arrêtée : « J'ai entendu cette histoire de nombreuses fois. Cela m'importe peu. J'ai travaillé pour le département de police toute ma vie. J'ai fait exécuter plus de 100 personnes et j'ai fait de nombreuses autopsies. Je n'ai peur de rien. J'ai eu une bonne vie et j'ai eu tout ce que quelqu'un pourrait vouloir. Si je meurs — qu'il en soit ainsi. »

Je me tenais debout derrière et j'écoutais. Le cousin de Mme Hua semblait obsédé par le pouvoir et le gain personnel. Sa croyance dans l'athéisme lui faisait penser que tout est terminé quand quelqu'un meurt.

Il était proche de la cinquantaine et il avait clairement un fort désir de vivre. Il était traité dans les meilleurs hôpitaux à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine et utilisait les médicaments les plus raffinés pour prolonger sa vie. Selon lui, le meilleur médicament en oncologie coûtait 20 000 yuans la dose et ses économies étaient en train de diminuer.

J'ai pensé que c'était le bon moment de parler : « Vous paraissez vouloir être un bon chef et accomplir davantage. J'espère que personne ne va essayer de vous faire sombrer dans la corruption. »

Il me regarda avec surprise, peut-être surpris que j'amène sur le tapis un sujet aussi sensible.

« Un bon administrateur doit, avant tout, clairement distinguer le bon du mauvais, autrement il ne saurait pas pourquoi il est entraîné vers le bas », ai-je dit.

Il ne m'a pas interrompue cette fois-ci. « Prenez l'actuelle campagne anti-corruption », ai-je dit. « De nombreux fonctionnaires de haut niveau — Wang Lijun, Bo Xilai, Li Dongsheng, Zhou Yongkang, Xu Caihou — ont tous sombré dans la corruption. Mais si vous regardez de plus près, vous trouverez une corrélation entre leur chute et leur persécution active du Falun Gong. »

J'avais maintenant toute son attention. « Vous savez que le système des camps de travail a été aboli et que ce fait est reconnu par la communauté internationale », ai-je dit. « Vous savez aussi très bien que les camps de travail étaient la ligne de front dans la persécution des pratiquants de Falun Gong.

« Quand Li Dongsheng a été arrêté, il a été révélé que sa position la plus proéminente avait été directeur du Bureau 610 », ai-je dit, en faisant référence à l'organisation établie par la direction du Parti communiste pour persécuter le Falun Gong.

« Depuis le mois de mai dernier, plus de 200 000 causes ont été déposées contre Jiang Zemin, celui qui a lancé la persécution. »

Le chef a dit : « Il y a plusieurs jeunes hommes dans notre département et dans la division de la sécurité intérieure à qui on a diagnostiqué un cancer. Certains d'entre eux sont décédés. »

Il était maintenant visiblement détendu et il ne rejetait plus ce que Mme Hua et Mme Yan disaient. Il a finalement été d'accord de démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations de jeunesse et il était d'accord de protéger les pratiquants de Falun Gong au mieux de ses capacités.

Sur notre chemin de retour, nous avons discuté des points clés quand nous clarifions la vérité aux gens dans le système légal :

  1. Ne pas les voir comme un groupe spécial, mais les traiter comme n'importe quel autre être.

  2. Faire le meilleur usage de l'information par rapport au régime actuel jusqu'à défaire les nœuds, aussi bien en lien avec la nouvelle politique que les événement courants.

  3. Nous sommes des messagers. Nous devons faire ceci avec le sérieux requis et avec diligence. Nous ne pouvons rien attendre, ni compter sur personne d'autre pour faire notre travail.

Ceci est ma compréhension actuelle. Indiquez gentiment toutes lacunes.

Traduit de l'anglais au Canada