Raconté par une pratiquante de Dafa de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Le 10 juillet 1998, j'ai entendu la musique des exercices de Falun Gong chez ma sœur et j'ai été attirée par elle. Je suis allée sur un site de pratique et j'ai commencé la pratique avec le groupe le matin suivant.

Après avoir fait les exercices, j'ai vomi un liquide noir. Ma sœur m'a dit que mon corps était en train d'être purifié, comme le fondateur du Falun Gong, Maître Li Hongzhi, l'explique dans les enseignements.

Jusque-là, j'avais lutté avec de nombreux problèmes de santé. Le pire de tous était une paralysie faciale, avec la bouche tordue et les yeux tombants, qui me tourmentait depuis l'âge de 20 ans (j'ai maintenant 57 ans). J'avais essayé tous les traitements médicaux chinois et occidentaux, mais rien n'avait marché. J'avais honte de mon apparence et j'évitais les gens.

Au moment où j'ai découvert le Falun Gong, j'avais presque perdu tout espoir. Mais peu après avoir commencé à pratiquer et étudier, toutes mes maladies, à l'exception de la paralysie faciale, ont disparu. Je me sentais légère, comme si je marchais dans l'air.

Au cours d'une étude du Fa en groupe, en juillet dernier (2016), j'ai soudain senti ma bouche s'incliner d'un côté. Un pratiquant m'a vue et a dit que ma bouche et mes yeux avaient retrouvé une position normale ! J'étais enchantée et remplie de gratitude envers Maître Li.

Mon fils guéri d'une blessure invalidante

Mon fils a été blessé dans un accident de la voie publique en 1993. Ses jambes étaient devenues raides et ses genoux ne pouvaient pas se plier. Il devait marcher avec des béquilles. Son état ne s'était pas amélioré malgré une autre opération en 1997.

Quand j'ai découvert le Falun Gong en 1998, je lui ai dit que seule cette pratique pouvait le sauver. Il a alors commencé à pratiquer avec moi.

Il a soudain pu plier les genoux alors que nous étions en train d'étudier la troisième leçon du Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong. Il marche sans béquilles depuis lors.

Ma famille persécutée

Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution, en juillet 1999, j'ai été arrêtée de nombreuses fois pour avoir parlé au nom du Falun Gong à Pékin.

En 2002, j'ai été arrêtée le lendemain du jour où mon mari a été opéré d'un cancer de la gorge. J'ai été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant 23 jours, j'étais battue tous les jours et forcée de regarder des vidéos de propagande qui calomniaient le Falun Gong.

Prenant avantage de ma préoccupation pour l'état de santé de mon mari, les autorités m'ont fait signer des déclarations de renoncement à la pratique et promettant de ne pas faire appel. Ils m'ont fait croire que cela me libérerait. Bien que je n'aie pas vraiment abandonné ma croyance, j'ai profondément regretté d'avoir cédé à la pression en signant ces déclarations.

Au lieu d'être libérée, j'ai été envoyée un mois de plus dans un centre de détention où j'ai été sévèrement torturée.

Toute ma famille a vécu dans la peur, même après ma libération. Mon fils est devenu peureux et pouvait se mettre à trembler en voyant une voiture de police.

Mon mari pratiquait le Falun Gong avant le début de la persécution en 1999. Ayant peur d'être persécuté, il a signé une déclaration promettant qu'il ne pratiquerait plus le Falun Gong. Ce fut son principal regret avant son décès, en 2003.

Persévérer dans ma croyance

Depuis 1998, mon domicile a été notre lieu d'étude du Fa en groupe. Malgré la persécution, nous avons constamment étudié le Fa la nuit et clarifié la vérité le jour. Nous avons distribué des documents d'information et avons posé des affiches.

J'ai parlé aux gens des bienfaits du Falun Gong. J'ai conseillé à chaque fonctionnaire qui est venu me chercher de démissionner du Parti communiste. En une occasion, j'ai expliqué les faits concernant le Falun Gong à notre nouveau secrétaire du Comité de voisinage lequel, depuis, m'a protégée du harcèlement de la police.

Deux agents de police sont venus me voir après que j'ai déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour le lancement de la persécution. Ils attendaient de moi que je signe une attestation. J'ai refusé et leur ai conseillé de ne pas prendre part à la persécution, donc de ne pas nuire aux autres et à eux-mêmes. J'ai déchiré le papier. Je n'ai jamais signé de déclaration depuis que j'ai été libérée du centre de détention.

Je me suis relevée après chaque chute sur mon chemin de cultivation et je m'efforce continuellement d'avancer. Le Maître ne nous abandonne pas. Il nous donne ce qu'il y a de mieux.

Traduit de l'anglais en France